SETAL.NET-Un cachet évolue selon les succès et la popularité d’un athlète. Partant de là, Modou Lo mérite bien un très bon cachet pour redescendre dans l’arène. Parce qu’après avoir terrassé Eumeu Sène, avec la manière, même et faisant partie des lutteurs les plus populaires de l’arène, le Roc des Parcelles Assainies mérite, effectivement, un très bon cachet. Contre Eumeu Sène, il avait empoché 130 millions FCFA. Si donc son prochain doit évoluer, au gré de son dernier succès, l’on peut penser que la prochaine paie du parcellois pourrait avoisiner les 150 millions FCFA. D’ailleurs le lutteur a clairement indiqué, au lendemain de son succès, qu’il n’a pas un problème d’adversaire, mais juste de cachet. Car, disait-il, « entre Tapha Tine et Balla Gaye 2, je n’ai aucun choix à faire. L’essentiel pour moi est que l’on me paie un bon cachet ». Refusant de chiffrer ce « bon cachet », estimant que « c’est un secret », le poulain de Pape Mbaye avait dit rêver « d’un cachet d’un milliard ». Un rêve qui contraste fortement, toutefois, avec la très mauvaise santé financière des promoteurs, corsée par le retrait annoncé des gros sponsors de la lutte (les sociétés de Téléphonie mobile, NDLR). Autant dire que pour que l’enfant de Taiba Ndiaye affronte Tapha Tine, il lui faudra trouver un promoteur financièrement bien assis, capable de débloquer un budget d’au moins 250 à 300 millions pour cette éventuelle affiche. Qu’à cela ne tienne, Modou Lo lui, ne semble pas croire au retrait des sponsors de l’arène. « Je suis convaincu que les sponsors vont venir. La lutte est notre sport national. C’est logique que les sponsors pensent à la lutte », espère-t-il. Le promoteur Prince de PABC Events a déjà émis le vœu de sceller cette alléchante affiche. Mais a-t-il les coudées franches pour y arriver ? Rien n’est moins sur. Par contre, si Modou Lo consent à revoir ses ambitions à la baisse, il aurait certainement plus de chance de redescendre rapidement dans l’arène. Toute chose que le Roc des Parcelles ne mettra, certainement pas trop de temps à comprendre.
Source : Sunu Lamb
Source : Sunu Lamb