Le C.R.I.E exprime son soutien et sa compassion fraternelle à l’endroit des familles des disparus suite à l’incendie du foyer coranique de la Rue VI.
Le C.R.I.E manifeste sa désolation et sa tristesse face à ce malheur qui nous interpelle et qui représente pour tout parent ou éducateur le symbole de la démission à plusieurs niveaux. .
La tragédie de la Médina vient s’ajouter à la longue liste d’accidents graves imputables exclusivement à la carence de civisme de nos compatriotes sur toute l’étendue de la chaîne des responsabilités. Et à chaque fois, nous nous indignons, nous nous pointons du doigt, et exploitons « politiciennement » notre propre malheur. Nous ne nous sommes jamais arrêtés pour faire le bilan des conséquences désastreuses des actes que nous posons quotidiennement.
Le C.R.I.E tient à réaffirmer sa solidarité et son engagement aux côtés des enseignants en langue arabe et du culte musulman en particulier, et aux pouvoirs publics sénégalais en général. Le devoir et l’obligation de préserver le Sénégal et ses institutions s’imposent à tous les Sénégalais. L’heure de la remise en question a définitivement sonné pour tous les citoyens.
Le C.R.I.E estime que le débat sur l’extinction des « daara » est un faux débat, et invite les autorités à ne pas prendre l’ombre pour la proie. Le principe d’ouverture d’un « daara » échappe au regard de l’autorité administrative et/ou policière.
Le C.R.I.E rappelle que l’objectif fondamental visé par nos « daara » traditionnels, au-delà de la maîtrise du coran et des éléments de base d’une culture religieuse islamique, consiste à lire, écrire et calculer en arabe et dans une de nos langues nationales. L’usage de ces mêmes outils pédagogiques permettra à l’apprenant de résoudre les problèmes pratiques de la vie courante. L’introduction du bilinguisme à dominante arabe (arabe, français et une langue nationale) dans certaines écoles coraniques a permis aujourd’hui de parler de modernisation des « daara ».
Le C.R.I.E encourage l’Etat du Sénégal et l’invite à prendre ses responsabilités en écartant tous ces prédateurs dont les pratiques honteuses ne font que décrédibiliser ce pan de notre système éducatif.
Le C.R.I.E exhorte le citoyen sénégalais à davantage de responsabilités et de réactions pour la préservation des libertés, des droits, des acquis démocratiques, mais surtout des INSTITUTIONS, pour qu’enfin plus jamais pareille chose ne se reproduise dans notre pays.
Fait à Dakar, le 05 Mars 2013
Le Bureau Exécutif Provisoire
Contacts :
Lamine Ndiaye 0221 77 630 44 51
Mame Sellé Ndiaye 00221 77 650 36 30
Babacar Diack 00221 77 633 05 39
Le C.R.I.E manifeste sa désolation et sa tristesse face à ce malheur qui nous interpelle et qui représente pour tout parent ou éducateur le symbole de la démission à plusieurs niveaux. .
La tragédie de la Médina vient s’ajouter à la longue liste d’accidents graves imputables exclusivement à la carence de civisme de nos compatriotes sur toute l’étendue de la chaîne des responsabilités. Et à chaque fois, nous nous indignons, nous nous pointons du doigt, et exploitons « politiciennement » notre propre malheur. Nous ne nous sommes jamais arrêtés pour faire le bilan des conséquences désastreuses des actes que nous posons quotidiennement.
Le C.R.I.E tient à réaffirmer sa solidarité et son engagement aux côtés des enseignants en langue arabe et du culte musulman en particulier, et aux pouvoirs publics sénégalais en général. Le devoir et l’obligation de préserver le Sénégal et ses institutions s’imposent à tous les Sénégalais. L’heure de la remise en question a définitivement sonné pour tous les citoyens.
Le C.R.I.E estime que le débat sur l’extinction des « daara » est un faux débat, et invite les autorités à ne pas prendre l’ombre pour la proie. Le principe d’ouverture d’un « daara » échappe au regard de l’autorité administrative et/ou policière.
Le C.R.I.E rappelle que l’objectif fondamental visé par nos « daara » traditionnels, au-delà de la maîtrise du coran et des éléments de base d’une culture religieuse islamique, consiste à lire, écrire et calculer en arabe et dans une de nos langues nationales. L’usage de ces mêmes outils pédagogiques permettra à l’apprenant de résoudre les problèmes pratiques de la vie courante. L’introduction du bilinguisme à dominante arabe (arabe, français et une langue nationale) dans certaines écoles coraniques a permis aujourd’hui de parler de modernisation des « daara ».
Le C.R.I.E encourage l’Etat du Sénégal et l’invite à prendre ses responsabilités en écartant tous ces prédateurs dont les pratiques honteuses ne font que décrédibiliser ce pan de notre système éducatif.
Le C.R.I.E exhorte le citoyen sénégalais à davantage de responsabilités et de réactions pour la préservation des libertés, des droits, des acquis démocratiques, mais surtout des INSTITUTIONS, pour qu’enfin plus jamais pareille chose ne se reproduise dans notre pays.
Fait à Dakar, le 05 Mars 2013
Le Bureau Exécutif Provisoire
Contacts :
Lamine Ndiaye 0221 77 630 44 51
Mame Sellé Ndiaye 00221 77 650 36 30
Babacar Diack 00221 77 633 05 39