Pour faire partir Wade vaille que vaille, le peuple sénégalais était prêt à gober toute promesse, qu’elle fût réaliste ou utopique, électoraliste ou logique. Il voulait un blog solide, conscient des maux qui ont entrainé notre pays à l’agonie, porteur d’espoir d’une nouvelle ère. Ainsi naquît à la veille du 25 Mars 2012 la coalition Benno Bokk YAAKAAR. Cette union politique, hétérogène en obédience idéologique, avait le concours des acteurs politiques, de la société civile, des mouvements de jeunesse…en résumé, des sénégalais dans leur majorité. Mais comme disait Mamadou DIA « la politique ne porte pas de grossesse mais un beau jour elle accouche ». Cet espoir qui a guidé le peuple à élire Macky pour faire partir Wade n’est-il pas devenu un « mort né » accouché par la politique de Macky, donc par celle de Benno Bok YAAKAAR ? L’on n’aurait pas tort de dire tout haut que la nomination des gouvernants par népotisme, par amitié et non par compétences, la velléité de réduire le mandat présidentiel à5ans sans projet de loi constitutionnel, la pléthore de ministres, la cherté démesurée de la vie, le ralentissement des initiatives contre les inondations et les coupures d’électricité relèvent plutôt de la continuité que de cette rupture tant espérée par les sénégalais.
Le parti Rewmi doit-il demeurer dans cette coalition et être ainsi de plus en plus comptable de ce bilan calamiteux qui se profile à l’horizon ? Rappelons qu’Idrissa SECK, en tant que premier ministre, en rapport avec sa déclaration de politique générale (qui était d’ailleurs interrompue parce que répondant à une question, il ne voulait pas confirmer un délai fallacieux de Wade sur ses grands projets) a réalisé les meilleurs taux de croissance et les plus bas taux d’inflation entre 2000 et 2012, doté 1400 villages, chacun d’un forage, d’une route, d’un dispensaire, d’une école et d’un marché. Il a également réduit de moitié la dette du Sénégal en deux ans, permis au Sénégal d’atteindre le point d’achèvement pour l’aide américaine au développement, modernisé toute une région de par ses pertinentes grappes de convergence, la liste n’est pas exhaustive. Il a subi la vindicte populaire après avoir répondu sur demande d’hommes religieux et pour l’intérêt de la nation à l’appel du chef de la famille libérale à laquelle il a toujours appartenu malgré les tentatives récurrentes d’attenter à sa vie. Le peuple ayant le dernier mot en démocratie, a eu raison sur lui par incompréhension quitte à plébisciter un adepte du « wadisme sans Wade » Idrissa SECK, à chaque fois qu’il s’agissait d’exprimer ses points de vue sur la situation du pays, a toujours tranché sans ambages en faveur des priorités du peuple y compris quant il fallait combattre la dévolution monarchique du pouvoir et apporter son soutien à celui qui incarnait « l’espoir du peuple ». C’est notamment pour parer à la violation de la constitution qu’aux dernières élections présidentielles, il a préféré, plutôt que de battre campagne, se tenir debout à l’endroit qu’il fallait pour préserver l’indépendance et la liberté des sénégalais, bien qu’ayant un programme de loin plus probant que le « yonou yakhouté ». Pourquoi donc devrait-il taire les tares de l’actuel président de la république dans la gestion des affaires de la nation ? Il est certes incongru d’appartenir à une coalition et de critiquer publiquement le chef de ladite coalition mais il n’est pas interdit de rappeler les attentes du peuple. Idrissa SECK a été compris et absout par beaucoup de sénégalais depuis qu’il a recalé les membres de BOK GUIS GUIS qui entendaient faire de lui le leader de leur coalition lors des dernières législatives ; il est ainsi l’opposant naturel de l’actuel régime.
Camarades rewmistes, le navire que pilote Marième FAYE, Macky SALL j’allais dire est en train de tanguer et de mener droit dans les ténèbres, quittons le afin de mieux nous préparer à instaurer le vrai changement en 2017 !
Daouda BA
Rewmi- Reims (France)
Le parti Rewmi doit-il demeurer dans cette coalition et être ainsi de plus en plus comptable de ce bilan calamiteux qui se profile à l’horizon ? Rappelons qu’Idrissa SECK, en tant que premier ministre, en rapport avec sa déclaration de politique générale (qui était d’ailleurs interrompue parce que répondant à une question, il ne voulait pas confirmer un délai fallacieux de Wade sur ses grands projets) a réalisé les meilleurs taux de croissance et les plus bas taux d’inflation entre 2000 et 2012, doté 1400 villages, chacun d’un forage, d’une route, d’un dispensaire, d’une école et d’un marché. Il a également réduit de moitié la dette du Sénégal en deux ans, permis au Sénégal d’atteindre le point d’achèvement pour l’aide américaine au développement, modernisé toute une région de par ses pertinentes grappes de convergence, la liste n’est pas exhaustive. Il a subi la vindicte populaire après avoir répondu sur demande d’hommes religieux et pour l’intérêt de la nation à l’appel du chef de la famille libérale à laquelle il a toujours appartenu malgré les tentatives récurrentes d’attenter à sa vie. Le peuple ayant le dernier mot en démocratie, a eu raison sur lui par incompréhension quitte à plébisciter un adepte du « wadisme sans Wade » Idrissa SECK, à chaque fois qu’il s’agissait d’exprimer ses points de vue sur la situation du pays, a toujours tranché sans ambages en faveur des priorités du peuple y compris quant il fallait combattre la dévolution monarchique du pouvoir et apporter son soutien à celui qui incarnait « l’espoir du peuple ». C’est notamment pour parer à la violation de la constitution qu’aux dernières élections présidentielles, il a préféré, plutôt que de battre campagne, se tenir debout à l’endroit qu’il fallait pour préserver l’indépendance et la liberté des sénégalais, bien qu’ayant un programme de loin plus probant que le « yonou yakhouté ». Pourquoi donc devrait-il taire les tares de l’actuel président de la république dans la gestion des affaires de la nation ? Il est certes incongru d’appartenir à une coalition et de critiquer publiquement le chef de ladite coalition mais il n’est pas interdit de rappeler les attentes du peuple. Idrissa SECK a été compris et absout par beaucoup de sénégalais depuis qu’il a recalé les membres de BOK GUIS GUIS qui entendaient faire de lui le leader de leur coalition lors des dernières législatives ; il est ainsi l’opposant naturel de l’actuel régime.
Camarades rewmistes, le navire que pilote Marième FAYE, Macky SALL j’allais dire est en train de tanguer et de mener droit dans les ténèbres, quittons le afin de mieux nous préparer à instaurer le vrai changement en 2017 !
Daouda BA
Rewmi- Reims (France)