« Nous nous opposons à la construction de l’émissaire dans notre localité. Nous ne voulons pas que notre atmosphère soit polluée par une odeur pestilentielle. Que les autorités politiques soient averties : nous ne transigeons pas sur cela », avertissent-ils en furie.
La police est intervenue pour disperser les manifestants en lançant des gaz lacrymogènes. Mais cela ne semble pas les dissuader. « Cet émissaire sera construit sur nos cadavres », préviennent-ils.
En fait, le courroux des habitants s’explique par le fait qu’à l’aide des courants marins, l’atmosphère de leur cité sera polluée, la façade côtière infréquentable par de nombreux Cambérénois et leur maison invivable à cause de l’odeur pestilentielle. Cela malgré les explications fournies par des experts de l’environnement que ces eaux usées seront jusqu’à 11 kilomètres des côtes.