des jeunes adolescentes
Freiner la poussée des seins pour retarder la puberté, pour soustraire les jeunes filles au regard des hommes et pour reculer l’âge du premier rapport sexuel, tel est l’objectif du "repassage", pratique ancestrale qui touche encore une femme sur dix au Cameroun. Un phénomène peu connu, car ces massages douloureux se déroulent au cœur des familles, dans l’intimité mère-fille, raconte Rue89. Les fillettes et jeunes adolescentes se voient appliquer chaque jour des pierres chaudes, des pilons, des spatules ou des "serres-seins" sur la poitrine pour l’aplatir. Mais également en induisant sur les seins des produits tels que du sel, des herbes ou du même du pétrole.
"Des seins d’une femme de 70 ans"
Cette pratique est un véritable supplice : les douleurs provoquées par les brûlures sont terribles et certaines séquelles physiques et psychologiques peuvent marquer à vie. Comme indiqué par Rue89, 32 % des femmes se plaignent de fortes douleurs aux seins, 17 % signalent des kystes et des abcès à la poitrine. "Les muscles s’affaissent et certaines jeunes filles âgées d’à peine dix ans se retrouvent avec les seins d’une femme de 70 ans. Certaines n’osent pas se déshabiller et les seins qui tombent font souvent l’objet de blagues", expliquait l’année dernière Afrik.com. Ainsi, une fois devenue mère, de nombreuses victimes se voient dans l’impossibilité d’allaiter leurs enfants. De plus, d’après le médecin Flavien Ndonkou, cité par la BBC Afrique, cette pratique favoriserait même le développement du cancer du sein.
Une méthode ancestrale de contraception
Pourtant, certaines adolescentes s’infligeraient elles-mêmes ce supplice afin d’échapper à un mariage précoce ou pour pouvoir continuer leur scolarité. Comme le rapporte France Info, cette mutilation a déjà fait l'objet de campagne de dénonciation et le gouvernement camerounais a plusieurs fois appelé les habitants à y mettre fin. Mais rien n’y fait, le repassage des seins, continue d’être utilisé comme méthode contraceptive chez les jeunes filles. Une méthode pas tellement efficace puisque près d’un tiers des Camerounaises se retrouvent mères avant l’âge de 16 ans.
Grazia.fr
Freiner la poussée des seins pour retarder la puberté, pour soustraire les jeunes filles au regard des hommes et pour reculer l’âge du premier rapport sexuel, tel est l’objectif du "repassage", pratique ancestrale qui touche encore une femme sur dix au Cameroun. Un phénomène peu connu, car ces massages douloureux se déroulent au cœur des familles, dans l’intimité mère-fille, raconte Rue89. Les fillettes et jeunes adolescentes se voient appliquer chaque jour des pierres chaudes, des pilons, des spatules ou des "serres-seins" sur la poitrine pour l’aplatir. Mais également en induisant sur les seins des produits tels que du sel, des herbes ou du même du pétrole.
"Des seins d’une femme de 70 ans"
Cette pratique est un véritable supplice : les douleurs provoquées par les brûlures sont terribles et certaines séquelles physiques et psychologiques peuvent marquer à vie. Comme indiqué par Rue89, 32 % des femmes se plaignent de fortes douleurs aux seins, 17 % signalent des kystes et des abcès à la poitrine. "Les muscles s’affaissent et certaines jeunes filles âgées d’à peine dix ans se retrouvent avec les seins d’une femme de 70 ans. Certaines n’osent pas se déshabiller et les seins qui tombent font souvent l’objet de blagues", expliquait l’année dernière Afrik.com. Ainsi, une fois devenue mère, de nombreuses victimes se voient dans l’impossibilité d’allaiter leurs enfants. De plus, d’après le médecin Flavien Ndonkou, cité par la BBC Afrique, cette pratique favoriserait même le développement du cancer du sein.
Une méthode ancestrale de contraception
Pourtant, certaines adolescentes s’infligeraient elles-mêmes ce supplice afin d’échapper à un mariage précoce ou pour pouvoir continuer leur scolarité. Comme le rapporte France Info, cette mutilation a déjà fait l'objet de campagne de dénonciation et le gouvernement camerounais a plusieurs fois appelé les habitants à y mettre fin. Mais rien n’y fait, le repassage des seins, continue d’être utilisé comme méthode contraceptive chez les jeunes filles. Une méthode pas tellement efficace puisque près d’un tiers des Camerounaises se retrouvent mères avant l’âge de 16 ans.
Grazia.fr