La lutte contre le cancer progresse. Selon l'étude de l'Institut national du cancer et de l'Institut de veille, qui a porté sur 420.000 personnes âgées de plus de 15 ans entre 1989 et 2007, le taux général de guérison s'élève désormais à 58%. « Une grande part de l'amélioration de la survie est liée à la précocité des diagnostics, notamment en raison des dépistages organisés ou individuels. Toutefois, si cette anticipation peut aussi être à l'origine du diagnostic d'une plus forte proportion de cancers peu évolutifs », explique le rapport.
Les femmes résistent mieux que les hommes au cancer
L'Institut national du cancer révèle aussi que les femmes ont un meilleur taux de survie que les hommes face au cancer. Ces derniers sont en effet plus souvent touchés par des cancers dits de mauvais pronostics (présentant un taux de survie à 10 ans inférieur à 33%) : ils représentent en effet 40% des diagnostics chez l'homme contre seulement 16% chez les femmes. Tandis que les premiers sont davantage touchés au poumon, à l'œsophage et au foie, souvent dus à une consommation d'alcool et de tabac régulière, ces dernières sont plus souvent touchées par le cancer du sein, dit de bon pronostic. Son taux de survie à 5 ans est de 86% et, à 10 ans, de 76%. Autre raison qui expliquerait une meilleure résistance apparente des femmes face à cette maladie : leur plus grande sensibilisation à la prévention et au dépistage.
Alice Bidet
Les femmes résistent mieux que les hommes au cancer
L'Institut national du cancer révèle aussi que les femmes ont un meilleur taux de survie que les hommes face au cancer. Ces derniers sont en effet plus souvent touchés par des cancers dits de mauvais pronostics (présentant un taux de survie à 10 ans inférieur à 33%) : ils représentent en effet 40% des diagnostics chez l'homme contre seulement 16% chez les femmes. Tandis que les premiers sont davantage touchés au poumon, à l'œsophage et au foie, souvent dus à une consommation d'alcool et de tabac régulière, ces dernières sont plus souvent touchées par le cancer du sein, dit de bon pronostic. Son taux de survie à 5 ans est de 86% et, à 10 ans, de 76%. Autre raison qui expliquerait une meilleure résistance apparente des femmes face à cette maladie : leur plus grande sensibilisation à la prévention et au dépistage.
Alice Bidet