La franco-sénégalaise, Rama Yade semble outrée par les dessins dessins du prophete Mohamed par le tetu Charlie Hebdo. A l’en croire, ces caricatures sont comme une provocation dont les conséquences pourraient s’averer incalculables. « J’ai toujours défendu la liberté d’expression, je l’ai assez prouvé lorsque j’étais secrétaire d’Etat aux Droits de l’homme. Mais ces dessins m’apparaissent comme une provocation gratuite aux conséquences incalculables. Ils ne font que renforcer la fracture entre l’islam et l’Occident. Au moment où le monde musulman s’embrase sous l’effet d’un film stupide, ce n’est pas très responsable. La liberté d’expression, c’est bien, mais on peut aussi de temps en temps se soucier de cohésion sociale, de paix entre les peuples et les religions. Surtout, « Charlie Hebdo » méritait mieux que d’être défendu par l’extrême droite… », confie-t-elle à nos confrères du site leparisien.fr.
À propos de la montée de l’islamophobie en France, l’ancienne protégée de Nicolas Sarkozy est d’avis que les musulmans sont victimes de stigmatisation. « Pendant trente ans, la laïcité a fait profil bas au nom du droit à la différence. Les vrais républicains l’ont abandonnée et Marine Le Pen en a profité. Au nom de la laïcité, elle a beaucoup fait pour diaboliser et stigmatiser les musulmans. Une bonne partie de la classe politique s’y est retrouvée. Les prières de rues, le halal : ce n’était pas à Marine Le Pen de soulever ces questions, mais aux républicains de gauche et de droite. Les musulmans payent aujourd’hui le prix de cette lâcheté collective », fustige la vice-présidente du parti radical.
À propos de la montée de l’islamophobie en France, l’ancienne protégée de Nicolas Sarkozy est d’avis que les musulmans sont victimes de stigmatisation. « Pendant trente ans, la laïcité a fait profil bas au nom du droit à la différence. Les vrais républicains l’ont abandonnée et Marine Le Pen en a profité. Au nom de la laïcité, elle a beaucoup fait pour diaboliser et stigmatiser les musulmans. Une bonne partie de la classe politique s’y est retrouvée. Les prières de rues, le halal : ce n’était pas à Marine Le Pen de soulever ces questions, mais aux républicains de gauche et de droite. Les musulmans payent aujourd’hui le prix de cette lâcheté collective », fustige la vice-présidente du parti radical.