Alors que le pays des hommes intègres est en ébullition politique suite au souhait émis par Blaise Compaoré d’installer le Sénat, Macky Sall a enfoncé un clou dans la plaie. En effet, rapporte l’As, les burkinabé ne sont pas du tout contents de la sortie de Macky Sall a ce sujet qui laissé entendre :
« Le Sénégal a supprimé son Sénat et ce n’est pas la première fois d’ailleurs puisque l’institution a été créée deux fois, supprimé deux fois et rien ne dit qu’elle ne sera pas réinstauré… La démocratie est un processus continu et dynamique. On ne peut, de notre point de vue, avoir un schéma classique qui peut s’appliquer à l’ensemble des pays » a dit Macky Sall
Le chef de l’Etat sénégalais poursuit : « Un Sénat dans une démocratie peut parfaitement se comprendre… ». Mais de l’avis des confrères de l’Observateur Paalga, cette sortie du chef de l’Etat Sénégalais ne relève que du mépris à l’endroit d’un peuple piqué par une crise des institutions et les problèmes de la vie quotidienne. « Alors, foulant pour la première fois le pays des hommes intègres dans une telle ambiance à couper au couteau, le président Sénégalais pouvait éviter de mettre sa bouche dans cette polémique nationale » s’interroge le journal.
La vague de contestation s’est répandue dans les foras des sites internet. Car aux yeux des burkinabé, cette volonté de Blaise est de modifier la charte fondamentale de leur pays pour qu’il puisse avoir un autre mandat. Il faut dire que les burkinabé sont hostiles à la mise sur pied d’un Sénat, c’est presque pour les mêmes raisons (économiques) que Macky Sall l’a supprimé le 19 septembre 2012. Dans ce pays, le Sénat coûterait 3 à 5 milliards FCFA au contribuable. Mais au-delà de cette question du coût, l’opposition est convaincue que l’entourage de Blaise Compaoré cherche à modifier l’article 37 qui limite à deux le mandat du chef de l’Etat.
« Le Sénégal a supprimé son Sénat et ce n’est pas la première fois d’ailleurs puisque l’institution a été créée deux fois, supprimé deux fois et rien ne dit qu’elle ne sera pas réinstauré… La démocratie est un processus continu et dynamique. On ne peut, de notre point de vue, avoir un schéma classique qui peut s’appliquer à l’ensemble des pays » a dit Macky Sall
Le chef de l’Etat sénégalais poursuit : « Un Sénat dans une démocratie peut parfaitement se comprendre… ». Mais de l’avis des confrères de l’Observateur Paalga, cette sortie du chef de l’Etat Sénégalais ne relève que du mépris à l’endroit d’un peuple piqué par une crise des institutions et les problèmes de la vie quotidienne. « Alors, foulant pour la première fois le pays des hommes intègres dans une telle ambiance à couper au couteau, le président Sénégalais pouvait éviter de mettre sa bouche dans cette polémique nationale » s’interroge le journal.
La vague de contestation s’est répandue dans les foras des sites internet. Car aux yeux des burkinabé, cette volonté de Blaise est de modifier la charte fondamentale de leur pays pour qu’il puisse avoir un autre mandat. Il faut dire que les burkinabé sont hostiles à la mise sur pied d’un Sénat, c’est presque pour les mêmes raisons (économiques) que Macky Sall l’a supprimé le 19 septembre 2012. Dans ce pays, le Sénat coûterait 3 à 5 milliards FCFA au contribuable. Mais au-delà de cette question du coût, l’opposition est convaincue que l’entourage de Blaise Compaoré cherche à modifier l’article 37 qui limite à deux le mandat du chef de l’Etat.