Un nouvel attentat, le cinquième en six mois, a frappé la Grande-Bretagne. Vendredi 15 septembre, Vingt-deux personnes ont été blessées, aucune grièvement, par une explosion dans le métro londonien. Celle-ci s’est produite en pleine heure de pointe, vers 8 h 20 (9 h 20, heure de Paris), dans la station de Parsons Green, située dans un quartier aisé du sud-ouest de la capitale britannique.
Un acte « terroriste »
L’acte a été qualifié de « terroriste » par Neil Basu, responsable britannique de l’antiterrorisme. Lors d’une conférence de presse, le commandant de l’unité antiterroriste de la police londonienne, Mark Rowley, a annoncé que l’attentat avait été commis avec un engin explosif artisanal. Des flammes avaient été aperçues par plusieurs témoins dans la rame de métro.
Des photos diffusées sur les réseaux sociaux montraient ce qui pourrait être l’origine de l’attentat : un seau blanc en train de brûler dans un sac en plastique de supermarché à l’intérieur d’une rame de métro, à proximité des portes automatiques, et dont sortaient des fils électriques.
Sylvain Pennec, un habitant du quartier de Wimbledon, a rapporté à plusieurs médias britanniques qu’il se tenait à dix mètres de l’engin explosif au moment de la détonation :
« J’ai entendu un boum et quand j’ai regardé il y avait des flammes tout autour. Les gens ont commencé à courir, mais on a eu de la chance parce que le métro venait de s’arrêter à la station Parsons Green et les portes se sont ouvertes. »
Depuis la matinée, les environs de la station étaient circonscrits par la police, qui a mis en place un cordon de sécurité et posté des hommes armés de fusils d’assaut. Des ambulances et des pompiers se trouvaient également sur place, avec du personnel entraîné à intervenir dans des conditions dangereuses. Les autorités conseillaient d’éviter la zone.
Vingt-deux blessés
Les services de santé ont annoncé que vingt-deux personnes avaient été blessées. Les autorités ont précisé qu’aucune de ces victimes n’était grièvement atteinte. Plusieurs personnes souffrent de brûlures, a ajouté Scotland Yard.
« L’engin explosif était destiné à faire d’énormes dégâts », a déclaré la première ministre britannique, Theresa May, dans un message télévisé, qualifiant l’attaque de « lâche » à l’issue d’une réunion d’urgence de sécurité de son cabinet.
Une « chasse à l’homme » lancée
Scotland Yard a déclaré que des effectifs policiers supplémentaires seraient déployés dans le réseau de transport en commun de la capitale britannique. La police a refusé de dire si un ou des suspects avaient été interpellés.
Dans l’après-midi, le maire de Londres, Sadiq Khan, a déclaré à la radio LBC qu’« une chasse à l’homme » était en cours. Il n’était cependant pas autorisé à préciser si un suspect en particulier était recherché : « La police et les services de sécurité explorent toutes les pistes de l’enquête. »
« Nous ne nous laisserons jamais ni intimider ni battre par le terrorisme »
Peu après l’attentat, elle avait réagi dans un communiqué : « Je pense à ceux qui sont blessés à Parsons Green et aux secours qui, une fois de plus, réagissent rapidement et courageusement à un incident terroriste présumé. »
Sadiq Khan avait quant à lui condamné les « individus ignobles qui tentent d’utiliser le terrorisme pour nous toucher et détruire notre mode de vie ». « Mais nous ne nous laisserons jamais ni intimider ni battre par le terrorisme », a-t-il assuré.
En visite à Berlin, le premier ministre français a réagi à l’attentat de Londres, mais aussi à l’attaque d’un militaire ce matin à Paris : « Nos pensées vont au peuple britannique et cela nous conforte dans le fait qu’il faille intensifier et améliorer au niveau international la lutte contre le terrorisme islamiste », a affirmé de son côté la chancelière allemande, Angela Merkel.
Quelques heures à peine après l’explosion, et alors que les investigations débutaient à peine, le président américain, Donald Trump, a reproché sur Twitter à la police britannique un manque d’anticipation :
« Autre attaque à Londres par un terroriste raté. Ce sont des gens malades et déments qui étaient dans la ligne de mire de Scotland Yard. Il faut être proactif ! »
La réponse de la première ministre britannique a été cinglante : « Je pense que personne n’a d’intérêt à spéculer sur une enquête en cours. »
Un contexte de menaces
L’attentat, qui n’a pas été revendiqué pour l’heure, s’inscrit dans une série d’attaques, pour la plupart revendiquées par le groupe Etat islamique (EI), qui a endeuillé le Royaume-Uni ces derniers mois.
A Londres, en mars, un assaillant avait utilisé un véhicule pour percuter des passants sur le pont de Westminster, avant de poignarder un policier, faisant cinq morts.
En mai, un attentat-suicide à la bombe à l’issue d’un concert d’Ariana Grande à Manchester avait fait vingt-deux morts.
Le 3 juin, des hommes à bord d’une camionnette avaient foncé contre des passants sur le London Bridge, avant d’en poignarder plusieurs, tuant huit personnes.
Le 19 juin, un véhicule avait foncé sur une foule de fidèles qui sortaient de la mosquée de Finsbury Park (dans le nord de Londres), faisant un mort et une dizaine de blessés. L’auteur de l’attaque avait été décrit comme étant animé d’« une haine personnelle des musulmans ».
Un acte « terroriste »
L’acte a été qualifié de « terroriste » par Neil Basu, responsable britannique de l’antiterrorisme. Lors d’une conférence de presse, le commandant de l’unité antiterroriste de la police londonienne, Mark Rowley, a annoncé que l’attentat avait été commis avec un engin explosif artisanal. Des flammes avaient été aperçues par plusieurs témoins dans la rame de métro.
Des photos diffusées sur les réseaux sociaux montraient ce qui pourrait être l’origine de l’attentat : un seau blanc en train de brûler dans un sac en plastique de supermarché à l’intérieur d’une rame de métro, à proximité des portes automatiques, et dont sortaient des fils électriques.
Sylvain Pennec, un habitant du quartier de Wimbledon, a rapporté à plusieurs médias britanniques qu’il se tenait à dix mètres de l’engin explosif au moment de la détonation :
« J’ai entendu un boum et quand j’ai regardé il y avait des flammes tout autour. Les gens ont commencé à courir, mais on a eu de la chance parce que le métro venait de s’arrêter à la station Parsons Green et les portes se sont ouvertes. »
Depuis la matinée, les environs de la station étaient circonscrits par la police, qui a mis en place un cordon de sécurité et posté des hommes armés de fusils d’assaut. Des ambulances et des pompiers se trouvaient également sur place, avec du personnel entraîné à intervenir dans des conditions dangereuses. Les autorités conseillaient d’éviter la zone.
Vingt-deux blessés
Les services de santé ont annoncé que vingt-deux personnes avaient été blessées. Les autorités ont précisé qu’aucune de ces victimes n’était grièvement atteinte. Plusieurs personnes souffrent de brûlures, a ajouté Scotland Yard.
« L’engin explosif était destiné à faire d’énormes dégâts », a déclaré la première ministre britannique, Theresa May, dans un message télévisé, qualifiant l’attaque de « lâche » à l’issue d’une réunion d’urgence de sécurité de son cabinet.
Une « chasse à l’homme » lancée
Scotland Yard a déclaré que des effectifs policiers supplémentaires seraient déployés dans le réseau de transport en commun de la capitale britannique. La police a refusé de dire si un ou des suspects avaient été interpellés.
Dans l’après-midi, le maire de Londres, Sadiq Khan, a déclaré à la radio LBC qu’« une chasse à l’homme » était en cours. Il n’était cependant pas autorisé à préciser si un suspect en particulier était recherché : « La police et les services de sécurité explorent toutes les pistes de l’enquête. »
« Nous ne nous laisserons jamais ni intimider ni battre par le terrorisme »
Peu après l’attentat, elle avait réagi dans un communiqué : « Je pense à ceux qui sont blessés à Parsons Green et aux secours qui, une fois de plus, réagissent rapidement et courageusement à un incident terroriste présumé. »
Sadiq Khan avait quant à lui condamné les « individus ignobles qui tentent d’utiliser le terrorisme pour nous toucher et détruire notre mode de vie ». « Mais nous ne nous laisserons jamais ni intimider ni battre par le terrorisme », a-t-il assuré.
En visite à Berlin, le premier ministre français a réagi à l’attentat de Londres, mais aussi à l’attaque d’un militaire ce matin à Paris : « Nos pensées vont au peuple britannique et cela nous conforte dans le fait qu’il faille intensifier et améliorer au niveau international la lutte contre le terrorisme islamiste », a affirmé de son côté la chancelière allemande, Angela Merkel.
Quelques heures à peine après l’explosion, et alors que les investigations débutaient à peine, le président américain, Donald Trump, a reproché sur Twitter à la police britannique un manque d’anticipation :
« Autre attaque à Londres par un terroriste raté. Ce sont des gens malades et déments qui étaient dans la ligne de mire de Scotland Yard. Il faut être proactif ! »
La réponse de la première ministre britannique a été cinglante : « Je pense que personne n’a d’intérêt à spéculer sur une enquête en cours. »
Un contexte de menaces
L’attentat, qui n’a pas été revendiqué pour l’heure, s’inscrit dans une série d’attaques, pour la plupart revendiquées par le groupe Etat islamique (EI), qui a endeuillé le Royaume-Uni ces derniers mois.
A Londres, en mars, un assaillant avait utilisé un véhicule pour percuter des passants sur le pont de Westminster, avant de poignarder un policier, faisant cinq morts.
En mai, un attentat-suicide à la bombe à l’issue d’un concert d’Ariana Grande à Manchester avait fait vingt-deux morts.
Le 3 juin, des hommes à bord d’une camionnette avaient foncé contre des passants sur le London Bridge, avant d’en poignarder plusieurs, tuant huit personnes.
Le 19 juin, un véhicule avait foncé sur une foule de fidèles qui sortaient de la mosquée de Finsbury Park (dans le nord de Londres), faisant un mort et une dizaine de blessés. L’auteur de l’attaque avait été décrit comme étant animé d’« une haine personnelle des musulmans ».