Article 19 s’est allié avec les organisations de la société civile, de défense des droits de l’homme et des médias au niveau régional pour célébrer tristement l’exécution de neuf (9) personnes par le président Gambien Yaya Jammeh. Ces organisations ont tous tenu à condamner ces exécutions et les différentes attaques contre les droits de l’homme et la liberté d’expression. Le président de la Ligue Sénégalaise des Droits de l’Homme (LSDH), Assane Dioma Ndiaye a estimé que tôt ou tard, Yaya Jammeh sera rattrapé par ses actes comme c’est le cas aujourd’hui pour Hissène Habré, Charles Taylor, Pinochet et autres.
Il a rappelé le mot d’ordre de boycott des organisations de défense des droits de l’homme de la commission Africaine des Droits de l’homme et des Peuples dont le siège est à Banjul.
Le modérateur de la table ronde, Madiambal Diagne administrateur général du groupe de presse Avenir Communication et président du Conseil des Diffuseurs et Editeurs de la presse du Sénégal (CDEPS) a invité le Sénégal à ne pas être complice de Yaya Jammeh qui exerce un «chantage» avec la crise casamançaise. Pour lui, le président Gambien avait fait la promesse à Abdou Diouf, puis à Abdoulaye Wade pour s’impliquer dans le processus de paix en Casamance mais au finish il n’en est rien. Donc, souligne Madiambal Diagne, Macky Sall ne devrait pas prendre pour argent comptant les propos de Yaya Jammeh. Assane Dioma Ndiaye a même révélé que le président de la Gambie entretient des combattants du Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance (MFDC) et utilise ce conflit comme moyen de chantage.
Amnesty International, RADDHO, CONGAD, les Editeurs de la presse en ligne du Sénégal, les éditeurs de la presse Africaine, les organisations de défense des droits de l’homme et des médias de la Gambie, CICODEV, entre autres ont signé un communiqué conjoint pour exiger une délocalisation le siège de la Commission Africaine des Droits de l’homme et des Peuples ainsi que la commission de l’Union africaine des études sur les droits humains.
Les exécutions brutales du 23 août 2012 ont concerné Dawda Bojan, Malang Sonko, Ex- Lieutenant Lamin Jarjou, Lieutenant Alieu Ba, Ex- Sergeant Lamin F Jammeh, Buba Yarboe, Lamin B.S Darboe, Gebe Bah et Tabara Samben, après la décision unilatérale du president gambien Yahya Jammeh de lever le moratoire sur la peine de mort.
Les parents des personnes exécutées et des victimes des attaques aux droits humains et de liberté d’expression se sont joints à Article 19 et ses partenaires pour dénoncer les atteintes en Gambie. Article 19 est une organisation internationale indépendante des droits humains qui œuvre a travers le monde pour la promotion, la protection et la défense de la liberté d’expression et qui tire son nom de l’Article 19 de la Déclaration Universelle des Droits de l’homme du 10 décembre 1948 qui garantit la liberté d’expression.
Il a rappelé le mot d’ordre de boycott des organisations de défense des droits de l’homme de la commission Africaine des Droits de l’homme et des Peuples dont le siège est à Banjul.
Le modérateur de la table ronde, Madiambal Diagne administrateur général du groupe de presse Avenir Communication et président du Conseil des Diffuseurs et Editeurs de la presse du Sénégal (CDEPS) a invité le Sénégal à ne pas être complice de Yaya Jammeh qui exerce un «chantage» avec la crise casamançaise. Pour lui, le président Gambien avait fait la promesse à Abdou Diouf, puis à Abdoulaye Wade pour s’impliquer dans le processus de paix en Casamance mais au finish il n’en est rien. Donc, souligne Madiambal Diagne, Macky Sall ne devrait pas prendre pour argent comptant les propos de Yaya Jammeh. Assane Dioma Ndiaye a même révélé que le président de la Gambie entretient des combattants du Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance (MFDC) et utilise ce conflit comme moyen de chantage.
Amnesty International, RADDHO, CONGAD, les Editeurs de la presse en ligne du Sénégal, les éditeurs de la presse Africaine, les organisations de défense des droits de l’homme et des médias de la Gambie, CICODEV, entre autres ont signé un communiqué conjoint pour exiger une délocalisation le siège de la Commission Africaine des Droits de l’homme et des Peuples ainsi que la commission de l’Union africaine des études sur les droits humains.
Les exécutions brutales du 23 août 2012 ont concerné Dawda Bojan, Malang Sonko, Ex- Lieutenant Lamin Jarjou, Lieutenant Alieu Ba, Ex- Sergeant Lamin F Jammeh, Buba Yarboe, Lamin B.S Darboe, Gebe Bah et Tabara Samben, après la décision unilatérale du president gambien Yahya Jammeh de lever le moratoire sur la peine de mort.
Les parents des personnes exécutées et des victimes des attaques aux droits humains et de liberté d’expression se sont joints à Article 19 et ses partenaires pour dénoncer les atteintes en Gambie. Article 19 est une organisation internationale indépendante des droits humains qui œuvre a travers le monde pour la promotion, la protection et la défense de la liberté d’expression et qui tire son nom de l’Article 19 de la Déclaration Universelle des Droits de l’homme du 10 décembre 1948 qui garantit la liberté d’expression.