BANGUI — Un homme a été mortellement blessé par balle et plusieurs personnes atteintes par des tirs dimanche en fin de journée à Bangui, lors de violences nées d'un différend entre un ex-militaire et un ex-rebelle, a-t-on appris auprès de la gendarmerie centrafricaine.
"Un caporal de l'ex-garde de l'ancien président François Bozizé a été blessé mortellement par balle par un ex-élément de la coalition Séléka au quartier Miskine" dans le 5e arrondissement de la capitale, a indiqué à l'AFP sous couvert d'anonymat un source de la gendarmerie.
A la suite de cet incident, "un groupe d'habitants a entrepris d'ériger des barricades sur la voie publique pour exprimer son mécontentement. Des éléments de l'ex Séléka sont alors arrivés et ils ont commencé à tirer pour déloger les manifestants, faisant des blessés parmi les manifestants", a-t-on ajouté de même source, sans peréciser le nombre de blessés.
Des éléments de la police et de la gendarmerie centrafricaines ainsi que des troupes de la force africaine en Centrafrique (Misca) ont été déployés dans le secteur pour rétablir le calme. Les tirs ont cessé à la nuit tombante.
La Centrafrique est livrée à une insécurité généralisée depuis le renversement du président François Bozizé le 24 mars par la coalition rebelle Séléka, aujourd'hui officiellement dissoute par son chef, Michel Djotodia, investi comme président de transition le 18 août.
"Un caporal de l'ex-garde de l'ancien président François Bozizé a été blessé mortellement par balle par un ex-élément de la coalition Séléka au quartier Miskine" dans le 5e arrondissement de la capitale, a indiqué à l'AFP sous couvert d'anonymat un source de la gendarmerie.
A la suite de cet incident, "un groupe d'habitants a entrepris d'ériger des barricades sur la voie publique pour exprimer son mécontentement. Des éléments de l'ex Séléka sont alors arrivés et ils ont commencé à tirer pour déloger les manifestants, faisant des blessés parmi les manifestants", a-t-on ajouté de même source, sans peréciser le nombre de blessés.
Des éléments de la police et de la gendarmerie centrafricaines ainsi que des troupes de la force africaine en Centrafrique (Misca) ont été déployés dans le secteur pour rétablir le calme. Les tirs ont cessé à la nuit tombante.
La Centrafrique est livrée à une insécurité généralisée depuis le renversement du président François Bozizé le 24 mars par la coalition rebelle Séléka, aujourd'hui officiellement dissoute par son chef, Michel Djotodia, investi comme président de transition le 18 août.