Il ne se passe pas un seul jour à Bangui, la capitale centrafricaine, sans braquage. Cela, malgré les mesures de sécurité prises par les nouvelles autorités politiques. Est-ce encore un problème dû au manque de contrôle des rebelles du Séléka ? Une chose est sûre, les mesures de sécurités mises en place ne les empêchent d’agresser la population civile.
Pas plus tard que mercredi, un jeune conducteur de taxi-moto a été froidement abattu par les éléments du Séléka. La scène s’est déroulée aux environs de 17 heures dans le 8e arrondissement de la de Bangui, précisément dans le quartier du Combattant. Le jeune était de passage quand brusquement un groupe de rebelles l’ont arrêté, lui demandant de leur remettre sa moto, sans motif apparent. Ils étaient tous en tenue et armés. Voulant résister à leur demande, l’un des malfrats a tiré sur lui à bout portant. Mortellement atteint, le malheureux taximan gisait à terre lorsque les éléments du Séléka en question emportaient sa moto et abandonnaient sa dépouille devant l’Office national de matériel (ONM), situé en face de l’aéroport Bangui-M’Poko.
Suite à cet événement, les jeunes du 8e arrondissement et les chauffeurs de taxi-moto ont marché hier, le jeudi 11 avril, portant la dépouille du jeune assassiné à travers la ville pour manifester leur mécontentement. L’idée, était d’amener la dépouille de la victime jusqu’à l’hôtel Ledger où se trouve actuellement le président autoproclamé, M. Michel Djotodia, le chef du Séléka. C’est finalement lors de cette manifestation que cinq autres personnes parmi les manifestants ont été blessés par une brigade de la rébellion qui était venue disperser le mouvement. Les blessés suivent encore des soins intensifs à l’hôpital communautaire de Bangui.
C’est véritablement une expression de ras-le-bol. Puisque les cas de braquages et pillages sont récurrents et quotidiens à Bangui. Chaque nuit, les hommes en tenue braquent les populations civiles déjà stigmatisées et suffisamment affaiblies par le coup d’Etat du 24 mars dernier.
Rappelons que c’est au moment où le Premier ministre, Me Nicolas Tiangaye était de retour de mission que son cortège a été mis en déroute par les manifestants. Les habitants de la capitale centrafricaine sont encore loin de connaître la sécurité. Les détonations continuent, les éléments du Séléka sont toujours éparpillés dans la ville armes en main ... C’est la terreur.
Alors que les partenaires extérieurs de la Centrafrique n’attendent que le retour au calme et la reprise des activités pour apporter leur appui à la reconstruction. Le représentant spécial de la Francophonie, M. Louis Michel, qui a annoncé la suspension de la République centrafricaine à toutes ses instances, a indiqué que l’OIF (Organisation internationale de la Francophonie) observera le pays jusqu’à juin 2013 avant de voir ce qu’il y a lieu de faire.
Pas plus tard que mercredi, un jeune conducteur de taxi-moto a été froidement abattu par les éléments du Séléka. La scène s’est déroulée aux environs de 17 heures dans le 8e arrondissement de la de Bangui, précisément dans le quartier du Combattant. Le jeune était de passage quand brusquement un groupe de rebelles l’ont arrêté, lui demandant de leur remettre sa moto, sans motif apparent. Ils étaient tous en tenue et armés. Voulant résister à leur demande, l’un des malfrats a tiré sur lui à bout portant. Mortellement atteint, le malheureux taximan gisait à terre lorsque les éléments du Séléka en question emportaient sa moto et abandonnaient sa dépouille devant l’Office national de matériel (ONM), situé en face de l’aéroport Bangui-M’Poko.
Suite à cet événement, les jeunes du 8e arrondissement et les chauffeurs de taxi-moto ont marché hier, le jeudi 11 avril, portant la dépouille du jeune assassiné à travers la ville pour manifester leur mécontentement. L’idée, était d’amener la dépouille de la victime jusqu’à l’hôtel Ledger où se trouve actuellement le président autoproclamé, M. Michel Djotodia, le chef du Séléka. C’est finalement lors de cette manifestation que cinq autres personnes parmi les manifestants ont été blessés par une brigade de la rébellion qui était venue disperser le mouvement. Les blessés suivent encore des soins intensifs à l’hôpital communautaire de Bangui.
C’est véritablement une expression de ras-le-bol. Puisque les cas de braquages et pillages sont récurrents et quotidiens à Bangui. Chaque nuit, les hommes en tenue braquent les populations civiles déjà stigmatisées et suffisamment affaiblies par le coup d’Etat du 24 mars dernier.
Rappelons que c’est au moment où le Premier ministre, Me Nicolas Tiangaye était de retour de mission que son cortège a été mis en déroute par les manifestants. Les habitants de la capitale centrafricaine sont encore loin de connaître la sécurité. Les détonations continuent, les éléments du Séléka sont toujours éparpillés dans la ville armes en main ... C’est la terreur.
Alors que les partenaires extérieurs de la Centrafrique n’attendent que le retour au calme et la reprise des activités pour apporter leur appui à la reconstruction. Le représentant spécial de la Francophonie, M. Louis Michel, qui a annoncé la suspension de la République centrafricaine à toutes ses instances, a indiqué que l’OIF (Organisation internationale de la Francophonie) observera le pays jusqu’à juin 2013 avant de voir ce qu’il y a lieu de faire.