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Chambres consulaires régionales : vers un fonds d’investissement sous régional


Chambres consulaires régionales : vers un fonds d’investissement sous régional

Les économies africaines doivent être protégées et accompagnées pour atteindre le développement économique. Pour cela, il faut un fonds souverain d’investissement sous régional et un respect des équilibres dans les échanges commerciaux.

C’est la conviction martelée par Serigne Mboup, Président de l’Union nationale  des chambres de commerce.

L’économie de la sous-région fait face à de nombreux défis, qui pourraient, si des mesures adéquates ne sont pas prises, saper les fondements mêmes de l’intégration.

Et pour mieux rendre effective cette volonté d’intégration, il faut des mesures hardies. Le président de l’Union des chambres de commerce nationales, Serigne Mboup a présenté aux autorités une série de mesures, au cours de l’assemblée générale des chambres consulaires régionales de l’Uemoa.

Il s’agit du financement des entreprises et à ce niveau dit-il « nous estimons comme disent les Chinois, il faut entretenir la vache qui donne du lait. Dans le cas d’espèce, c’est l’entreprise qui est le moteur de la croissance économique, nous attendons donc de nos États, un meilleur accompagnement de l’entreprise et des opérateurs économiques ». Le président de l’Union a aussi soulevé la question de l’ouverture de l’espace économique sous régional à d’autres pays ou à des investisseurs étrangers.

Pour lui, « il n’est pas question de se barricader, mais juste respect un certain équilibre puisque des pays émergents comme la Corée protège en priorité leurs entreprises nationales en les accompagnants dans la recherche de marchés extérieurs. Nous attendons de nos États, le même ».

En fait pour Serigne Mboup, même si circuler aujourd’hui d’un pays à un autre de l’Union, relève encore dans de nombreux cas, d’un véritable parcours de combattant, alors même que la libre circulation des biens et des personnes est de l’avis de tous, considérée comme le socle et le baromètre de l’intégration économique, il n’en demeure pas moins, que pour des économies fortes et durables capables de soutenir le développement, l’État doit protéger encore davantage ses entreprises nationales.

Rappelons que le Président de l’union des chambres de commerce au Sénégal, est un acteur clef du secteur privé national et sous régional, mais aussi, et surtout « homme d’action et de réalisations » comme l’a souligné le Premier ministre Mouhamed Boun Abdallah Dionne au cours de son discours de la plénière.



Dimanche 19 Novembre 2017 - 09:27










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