Si Cheikh Béthio Thioune a nié son implication dans leur meurtre de ses talibés le 22 avril dernier à Médinatoul Salam, il ressort du procès verbal de son audition par la section de recherches de la Gendarmerie de Thiès que le thiantacoune en chef n’est pas aussi blanc qu’il le laisse croire. Le marabout a confié aux enquêteurs que c’est son chambellan et homme de main Cheikh Faye qui a reçu un coup de fil l’informant de la présence de Bara Sow dans la concession du Cheikh. Béthio dit qu’il a été informé de la présence de son talibé excommunié par son chambellan après une pause avec ses épouses.
Aux gendarmes de lui faire savoir qu’au lieu d’un coup de fil, son chambellan a parlé d’un sms. Comme sonné par cette confrontation avec les propos de Cheikh Faye, le guide des thiantacounes se perd dans ses propos et dit « peut être. Il était couché à même le sol et je n’étais pas attentif à ce qu’il faisait ».
S’agissant des coups de feu, Cheikh Béthio dira aux enquêteurs qu’il n’a rien entendu. Selon Libération épluché par Setal.net, c’est la même posture qu’il adopte quand il lui est demandé à savoir s’il a constaté les traces de sang dans son domicile. Mais selon Libération, le Cheikh avait été informé du caractère effroyable de ce qui venait de se passer dans sa maison. En attestent ces propos qu'il a tenu dans le procès verbal de son audition par les gendarmes « Ce matin, on me l’a dit, mais j’avais horreur d’aller voir ».
Le guide des thiantacounes qui dit n’avoir pas pris part à l’ensevelissement des exécutés (Bara Sow et Ababacar Diagne) a en outre avoué ceci « oui je suis sorti avec mon chauffeur Samba Ngom et Cheikh Faye (inculpés et écroués comme étant les principaux exécutants) pour faire un tour dans le village, de 8 minutes à peu près ».
Les enquêteurs qui ont cherché à en savoir davantage sur le profil du donneur d’ordre ont demandé au marabout s’il a donné à ses disciples l’ordre de faire sortir Bara Sow et ses acolytes. Béthio avoue : « Oui, j’avais ordonné à mes disciples de ne plus recevoir Bara Sow dans mon domicile ». Cependant Cheikh Béthio a invité les gendarmes à faire la différence entre un ndigel et un ordre. « Je suis un guide spirituel, j’ai donné un ndiguel qui est différent d’un ordre. Le ndigel est facultatif », philosophe le marabout.
Aux gendarmes de lui faire savoir qu’au lieu d’un coup de fil, son chambellan a parlé d’un sms. Comme sonné par cette confrontation avec les propos de Cheikh Faye, le guide des thiantacounes se perd dans ses propos et dit « peut être. Il était couché à même le sol et je n’étais pas attentif à ce qu’il faisait ».
S’agissant des coups de feu, Cheikh Béthio dira aux enquêteurs qu’il n’a rien entendu. Selon Libération épluché par Setal.net, c’est la même posture qu’il adopte quand il lui est demandé à savoir s’il a constaté les traces de sang dans son domicile. Mais selon Libération, le Cheikh avait été informé du caractère effroyable de ce qui venait de se passer dans sa maison. En attestent ces propos qu'il a tenu dans le procès verbal de son audition par les gendarmes « Ce matin, on me l’a dit, mais j’avais horreur d’aller voir ».
Le guide des thiantacounes qui dit n’avoir pas pris part à l’ensevelissement des exécutés (Bara Sow et Ababacar Diagne) a en outre avoué ceci « oui je suis sorti avec mon chauffeur Samba Ngom et Cheikh Faye (inculpés et écroués comme étant les principaux exécutants) pour faire un tour dans le village, de 8 minutes à peu près ».
Les enquêteurs qui ont cherché à en savoir davantage sur le profil du donneur d’ordre ont demandé au marabout s’il a donné à ses disciples l’ordre de faire sortir Bara Sow et ses acolytes. Béthio avoue : « Oui, j’avais ordonné à mes disciples de ne plus recevoir Bara Sow dans mon domicile ». Cependant Cheikh Béthio a invité les gendarmes à faire la différence entre un ndigel et un ordre. « Je suis un guide spirituel, j’ai donné un ndiguel qui est différent d’un ordre. Le ndigel est facultatif », philosophe le marabout.