Le wird (ordre) khadriya est un "chapelet" transmis du prophète Mohamed (PSL) à Cheikh Abdou Khadre Djeylani et de Cheikh Abdoul Khadre Djeylani à Cheikh Saad-Bouh, 31ème fils de Cheikh Mohamed Fadel et le 37ème petit-fils du prophète Mohamed (PSL).
De par son attachement au Soufisme (courant mystique et ascétique de l'Islam), la confrérie Khadriya a élargi la base de l'Islam particulièrement au 12e siècle, qui a correspondu à la pénétration de cette confrérie en Afrique de l'Ouest.
Prenant ses origines au Maghreb, cette confrérie propagée par ordre chronologique au Sahara, dans l'Adrar, Walata et à Tombouctou grâce à ses messagers, Oulémas et Cheikhs et des gens qui s'adonnent à leur commerce.
Né à Odd en Mauritanie vers 1848 (vers 1262 de l'Hégire), Cheikh Saad-Bouh s'installe dans la région de Trarza. L'enseignement qu'il dispensa atteignit tous les niveaux, du primaire à l'universitaire, en 1284 de l'Hégire et il y eut une véritable ruée vers cet homme exceptionnel.
Saad-Bouh Abihi est un nom prédestiné dont la signification est à la fois symbolique et chargée puisqu'elle traduit, "la joie d'un père". La joie de Cheikh Mohamed Fadel Ould Mamine qui, par la grâce d'Allah, a eu la chance d'être le père de cet homme à la dimension religieuse exceptionnelle.
Avant la naissance du Cheikh, tous les grands érudits de l'époque avaient prédit la naissance de ce fils qui allait être la chance de son père. Cheikh Mohamed Fadel, dont la famille était la plus instruite dans cette partie de la Mauritanie, avait choisi de prier pour bénéficier de la grâce divine, afin que ce fils soit sa chance à lui.
A la faveur d'un évènement heureux, les merveilles divines finirent par faire de Cheikh Mohamed Fadel, l'heureux père. La naissance de Saad-Bouh Abihi fut précédée par celle d'une jumelle, baptisée Souadou.
Cheikh Saad-Bouh a été éduqué par son père, pour avoir perdu sa mère très tôt. Seulement, il n'a jamais eu de maître. Dieu lui a donné tout son savoir sans qu'il n'aille le chercher. La preuve que son intelligence, son savoir et son érudition constituent un don de Dieu.
A l'âge de 7 ans, Dieu transmit à Saad-Bouh Abihi toutes ses connaissances du Saint Coran et son père lui donna le wird, marquant son affiliation à la Khadrya. Le fils commença à suivre les recommandations de son père sur le plan spirituel et sur le plan temporel jusqu'à l'âge de 10 ans.
Sa zone d'influence fut ainsi l'Afrique de l'Ouest, où il marqua de son empreinte le rayonnement de l'Islam, par le biais de la tarikha. Il rétablit aussi le pont spirituel entre l'Afrique de l'Ouest et le Maghreb.
Ces disciples qu'il prenait en charge entièrement s'attelèrent à la vulgarisation de la Khadrya, un flambeau que ses petits-fils, disséminés dans le continent, entretiennent jusqu'à présent. Cheikh Saad-Bouh est un saint, pourvu de dons prouvés de sa naissance à aujourd’hui.
Il instruit et forme des néophytes. Ainsi a-t-il reçu des coins les plus reculés de l'Afrique occidentale française d'alors, des visiteurs en quête de savoir islamique. Ces visiteurs, qui ne savaient ni lire et écrire, ne pouvaient distinguer une génuflexion d'une prosternation, selon des fidèles.
‘’Cheikhna leur donnait son enseignement mystique et sept jours après, ils repartaient parfaitement instruits et dignes d'être des cheikhs, conducteurs d'âmes”, poursuivent les mêmes sources. Outre les aspirants, il a élevé 313 érudits au titre de cheikh dans la Khadriya, dont des Sénégalais.
Cheikh Saad-Bouh détient une influence certaine, presque toutes les localités du Sénégal. Parmi ses illustres disciples, il y a Cheikh Ahmadou Ndiaye (Loboudou), Cheikh Mamadou Ali (Digaane), Cheikh Déthialaw Seck (Ngourane), Cheikh Ibnou Arabi Ly (Thiès), Cheikh Cissè ''Boraba'' (Keur Samba Dia), Cheikh Youssou Bamar Guèye (Dakar), Cheikh Moussa Kamara (Gamgel), Cheikh Ahmadou Lo (Mbour), Cheikh Ibrahima Codou Seck (Tivaouane).
Jeudi 12 juillet 1917, Cheikh Saad-Bouh s'éteignit. Cette date correspondait au 22ème jour du Ramadan de l’an 1335 de l'Hégire. Il fut enterré à Nimzath, où plusieurs dizaines de milliers de fidèles se rendent chaque année pour y effectuer la Ziarra, notamment vers la fin du Ramadan.
De par son attachement au Soufisme (courant mystique et ascétique de l'Islam), la confrérie Khadriya a élargi la base de l'Islam particulièrement au 12e siècle, qui a correspondu à la pénétration de cette confrérie en Afrique de l'Ouest.
Prenant ses origines au Maghreb, cette confrérie propagée par ordre chronologique au Sahara, dans l'Adrar, Walata et à Tombouctou grâce à ses messagers, Oulémas et Cheikhs et des gens qui s'adonnent à leur commerce.
Né à Odd en Mauritanie vers 1848 (vers 1262 de l'Hégire), Cheikh Saad-Bouh s'installe dans la région de Trarza. L'enseignement qu'il dispensa atteignit tous les niveaux, du primaire à l'universitaire, en 1284 de l'Hégire et il y eut une véritable ruée vers cet homme exceptionnel.
Saad-Bouh Abihi est un nom prédestiné dont la signification est à la fois symbolique et chargée puisqu'elle traduit, "la joie d'un père". La joie de Cheikh Mohamed Fadel Ould Mamine qui, par la grâce d'Allah, a eu la chance d'être le père de cet homme à la dimension religieuse exceptionnelle.
Avant la naissance du Cheikh, tous les grands érudits de l'époque avaient prédit la naissance de ce fils qui allait être la chance de son père. Cheikh Mohamed Fadel, dont la famille était la plus instruite dans cette partie de la Mauritanie, avait choisi de prier pour bénéficier de la grâce divine, afin que ce fils soit sa chance à lui.
A la faveur d'un évènement heureux, les merveilles divines finirent par faire de Cheikh Mohamed Fadel, l'heureux père. La naissance de Saad-Bouh Abihi fut précédée par celle d'une jumelle, baptisée Souadou.
Cheikh Saad-Bouh a été éduqué par son père, pour avoir perdu sa mère très tôt. Seulement, il n'a jamais eu de maître. Dieu lui a donné tout son savoir sans qu'il n'aille le chercher. La preuve que son intelligence, son savoir et son érudition constituent un don de Dieu.
A l'âge de 7 ans, Dieu transmit à Saad-Bouh Abihi toutes ses connaissances du Saint Coran et son père lui donna le wird, marquant son affiliation à la Khadrya. Le fils commença à suivre les recommandations de son père sur le plan spirituel et sur le plan temporel jusqu'à l'âge de 10 ans.
Sa zone d'influence fut ainsi l'Afrique de l'Ouest, où il marqua de son empreinte le rayonnement de l'Islam, par le biais de la tarikha. Il rétablit aussi le pont spirituel entre l'Afrique de l'Ouest et le Maghreb.
Ces disciples qu'il prenait en charge entièrement s'attelèrent à la vulgarisation de la Khadrya, un flambeau que ses petits-fils, disséminés dans le continent, entretiennent jusqu'à présent. Cheikh Saad-Bouh est un saint, pourvu de dons prouvés de sa naissance à aujourd’hui.
Il instruit et forme des néophytes. Ainsi a-t-il reçu des coins les plus reculés de l'Afrique occidentale française d'alors, des visiteurs en quête de savoir islamique. Ces visiteurs, qui ne savaient ni lire et écrire, ne pouvaient distinguer une génuflexion d'une prosternation, selon des fidèles.
‘’Cheikhna leur donnait son enseignement mystique et sept jours après, ils repartaient parfaitement instruits et dignes d'être des cheikhs, conducteurs d'âmes”, poursuivent les mêmes sources. Outre les aspirants, il a élevé 313 érudits au titre de cheikh dans la Khadriya, dont des Sénégalais.
Cheikh Saad-Bouh détient une influence certaine, presque toutes les localités du Sénégal. Parmi ses illustres disciples, il y a Cheikh Ahmadou Ndiaye (Loboudou), Cheikh Mamadou Ali (Digaane), Cheikh Déthialaw Seck (Ngourane), Cheikh Ibnou Arabi Ly (Thiès), Cheikh Cissè ''Boraba'' (Keur Samba Dia), Cheikh Youssou Bamar Guèye (Dakar), Cheikh Moussa Kamara (Gamgel), Cheikh Ahmadou Lo (Mbour), Cheikh Ibrahima Codou Seck (Tivaouane).
Jeudi 12 juillet 1917, Cheikh Saad-Bouh s'éteignit. Cette date correspondait au 22ème jour du Ramadan de l’an 1335 de l'Hégire. Il fut enterré à Nimzath, où plusieurs dizaines de milliers de fidèles se rendent chaque année pour y effectuer la Ziarra, notamment vers la fin du Ramadan.