À Kolda, les communautés vivent dans la convivialité et la fraternité le dialogue islamo-chrétien. Ce dialogue est traduit ici entre les deux chefs religieux que sont Chérif Léheibe Aïdara, Khalife de Saré Mamady et l’évêque de Kolda, Monseigneur Jean Pierre Bassène.
Selon Chérif Léheibe Aïdara, « oui, à Kolda il n’existe pas de dialogue islamo-chrétien car pour dialoguer il faut être deux et nous, nous sommes "un". Nous avons d’excellentes relations avec la communauté chrétienne de Kolda, voire de la Casamance. Nous avons voulu entretenir les meilleures relations avec cette communauté puisque devant Dieu nous sommes un. Mieux encore, à la ziarra de Saré Mamady, Monseigneur Jean Pierre Bassène, l’évêque de Kolda est membre actif du comité d’organisation car étant là-bas le fils aîné. Donc il y a une fraternité très sincère entre l’évêque et moi. Je le dis souvent aux gens, je ne sais pas ailleurs, mais chez moi en Casamance, il n’existe pas de dialogue islamo-chrétien. Ce qui existe, c’est que nous sommes un et indivisibles puisque pour dialoguer il faut être deux. Et nous, nous sommes un ».
Il ajoute avec précision « nous faisons en ce sens une "seule personne", car on s’entend bien. Donc, il ne peut avoir de dialogue quand on est « un ». Nous partageons beaucoup de choses ensemble comme la viande de Tabaski, le « ngalakh ». Mieux nous avons en commun le « vendredi saint ». Nous partageons tous. D’ailleurs, le cimetière de Ziguinchor est mixte et y reposent chrétiens et musulmans. Nous pensons que ce qui se passe dans le monde doit nous amener à améliorer nos relations avec l’autre dont on ne partage pas la même religion ou la même ethnie. »
Dans la foulée, il s’appesantit sur le socle socio-étatique « nous pensons que dans un pays pour avoir la paix il faut remplir trois conditions. Il faut d’abord régler la question ethnique, le dialogue
religieux et interreligieux fondamental, en engendrant le respect mutuel entre les hommes et les hommes d’obédiences religieuses différentes. Il ne faut pas jouer avec la religion dans un pays et dernièrement rester à l’écoute de la jeunesse. Nous pensons qu’aujourd’hui, le Sénégal est sur une bonne pente en ce qui concerne le dialogue islamo-chrétien. Et pour qu’il y ait dialogue, il faut être deux et nous, nous sommes "un" ».
Revenant sur la lutte contre la covid-19, il déclare : « En tant que guide religieux nous nous sommes dits qu’il faut aller au djihad avec le président Macky Sall. Nous avons mené des campagnes de sensibilisation à travers les médias en fermant nos mosquées et en suspendant nos ziarras. Nous avons sensibilisé pour dire à la population que l’heure est grave. Nous sommes allés plus loin en mettant la main à la poche en réunissant une somme que nous avons remise à l’État pour soigner les citoyens sénégalais. Nous acceptons les mesures prises par les autorités administratives et sanitaires. Et actuellement, nous continuons la sensibilisation pour le port obligatoire du masque, mais également invitons les populations à arrêter les cérémonies familiales pour stopper le virus. C’est en ce moment que les guides religieux sont exposés. Mieux, il faut suivre les recommandations du prophète Mohamed (psl) en cas de pandémie. »
En tant que guide religieux, il est au premier rang pour donner l’exemple : « nous soutenons la politique agricole du chef de l’État. En tant que guide religieux et leader d’opinion, il fallait donner l’exemple. Nous avons demandé aux talibés d’aller vers la terre. Et c’est ainsi que nous avons cultivé beaucoup de maïs et de riz. À côté de l’agriculture, nous avons fait du reboisement avant même l’appel du président de la République. Aujourd’hui, à Saré Mamady nous avons planté plus de deux mille arbres de différentes variétés. Et nous allons continuer le reboisement dans d’autres villages en essayant de convaincre les imams, les chefs de village et les leaders d’opinion à œuvrer dans ce sens. Ceci va protéger l’écosystème et comme le dit l’adage qui a planté un arbre n’a pas vécu inutilement. »
Selon Chérif Léheibe Aïdara, « oui, à Kolda il n’existe pas de dialogue islamo-chrétien car pour dialoguer il faut être deux et nous, nous sommes "un". Nous avons d’excellentes relations avec la communauté chrétienne de Kolda, voire de la Casamance. Nous avons voulu entretenir les meilleures relations avec cette communauté puisque devant Dieu nous sommes un. Mieux encore, à la ziarra de Saré Mamady, Monseigneur Jean Pierre Bassène, l’évêque de Kolda est membre actif du comité d’organisation car étant là-bas le fils aîné. Donc il y a une fraternité très sincère entre l’évêque et moi. Je le dis souvent aux gens, je ne sais pas ailleurs, mais chez moi en Casamance, il n’existe pas de dialogue islamo-chrétien. Ce qui existe, c’est que nous sommes un et indivisibles puisque pour dialoguer il faut être deux. Et nous, nous sommes un ».
Il ajoute avec précision « nous faisons en ce sens une "seule personne", car on s’entend bien. Donc, il ne peut avoir de dialogue quand on est « un ». Nous partageons beaucoup de choses ensemble comme la viande de Tabaski, le « ngalakh ». Mieux nous avons en commun le « vendredi saint ». Nous partageons tous. D’ailleurs, le cimetière de Ziguinchor est mixte et y reposent chrétiens et musulmans. Nous pensons que ce qui se passe dans le monde doit nous amener à améliorer nos relations avec l’autre dont on ne partage pas la même religion ou la même ethnie. »
Dans la foulée, il s’appesantit sur le socle socio-étatique « nous pensons que dans un pays pour avoir la paix il faut remplir trois conditions. Il faut d’abord régler la question ethnique, le dialogue
religieux et interreligieux fondamental, en engendrant le respect mutuel entre les hommes et les hommes d’obédiences religieuses différentes. Il ne faut pas jouer avec la religion dans un pays et dernièrement rester à l’écoute de la jeunesse. Nous pensons qu’aujourd’hui, le Sénégal est sur une bonne pente en ce qui concerne le dialogue islamo-chrétien. Et pour qu’il y ait dialogue, il faut être deux et nous, nous sommes "un" ».
Revenant sur la lutte contre la covid-19, il déclare : « En tant que guide religieux nous nous sommes dits qu’il faut aller au djihad avec le président Macky Sall. Nous avons mené des campagnes de sensibilisation à travers les médias en fermant nos mosquées et en suspendant nos ziarras. Nous avons sensibilisé pour dire à la population que l’heure est grave. Nous sommes allés plus loin en mettant la main à la poche en réunissant une somme que nous avons remise à l’État pour soigner les citoyens sénégalais. Nous acceptons les mesures prises par les autorités administratives et sanitaires. Et actuellement, nous continuons la sensibilisation pour le port obligatoire du masque, mais également invitons les populations à arrêter les cérémonies familiales pour stopper le virus. C’est en ce moment que les guides religieux sont exposés. Mieux, il faut suivre les recommandations du prophète Mohamed (psl) en cas de pandémie. »
En tant que guide religieux, il est au premier rang pour donner l’exemple : « nous soutenons la politique agricole du chef de l’État. En tant que guide religieux et leader d’opinion, il fallait donner l’exemple. Nous avons demandé aux talibés d’aller vers la terre. Et c’est ainsi que nous avons cultivé beaucoup de maïs et de riz. À côté de l’agriculture, nous avons fait du reboisement avant même l’appel du président de la République. Aujourd’hui, à Saré Mamady nous avons planté plus de deux mille arbres de différentes variétés. Et nous allons continuer le reboisement dans d’autres villages en essayant de convaincre les imams, les chefs de village et les leaders d’opinion à œuvrer dans ce sens. Ceci va protéger l’écosystème et comme le dit l’adage qui a planté un arbre n’a pas vécu inutilement. »