Cinq mois sont déjà passés depuis que le stade Léopold Sédar Senghor croule sous le poids de la sanction de la Caf, et jusque-là rien n’a été fait dans le cadre de sa réfection suite aux incidents du match Sénégal-Côte d’Ivoire. La directrice Cécile Faye évoque un problème de fonds pour expliquer les raisons de ce retard.
En cette fin de matinée ensoleillée ce mardi, le moment est propice pour les athlètes d’affuter leurs armes en vue d’échéances prochaines. Mais les enjambées de la spécialiste du 400m, Monscho n’attirent pas plus les regards que l’état du terrain. Le reflet des rayons de soleil fait scintiller le tapis vert qui couvre le milieu du stade Léopold Sédar Senghor. La pelouse vit. En atteste sa verdure rayonnante qui frappe à vu d’œil.
Cependant, cette impression de renouveau n’est pas généralisée à toute l’infrastructure sportive. Tout au tour de la pelouse, à l’exception de la piste, le spectre est le même. Aussi désolant. Malgré les efforts nourris des ouvriers pour nettoyer les sièges, les déchets laissés par les oiseaux, qui ont fait de la tribune couverte leur nid, restent tenaces. Cinq mois après la suspension du stade par la Confédération africaine de football (Caf) à la suite des incidents du match Sénégal-Côte d’Ivoire, le stade «Senghor» est toujours dans un état crasseux, délabré...
Pourtant, la directrice avait annoncé sa volonté de profiter de ce temps d’arrêt des activités pour apporter des réfections. Mais à la date d’aujourd’hui, Cécile Faye n’a pu traduire son intension en actes à cause de l’indisponibilité des fonds. «Les réfections en question ne peuvent pas être supportées par le budget de fonctionnement du stade. Il faut voir à un niveau supérieur et je pense que c’est l’Etat qui va mettre les moyens», précise la seule femme directrice de stade. Des fonds qui jusque-là n’ont pas encore été dégagés. «Je suis là et j’attends avec impatience qu’on me dise que les travaux vont démarrer», ajoute-t-elle.
Selon Cécile Faye, tout ce qui devait être fait au niveau de la direction l’a été. «D’après les documents que j’ai trouvés, tous les directeurs qui sont passés ont fait un état des lieux avec un budget bien déterminé pour la réfection», informe-t-elle. Donc, estime Mme Faye, ce ne sont pas les documents qui manquent, mais il faut que les gens du ministère des Sports bougent pour démarrer le travail. «Il suffit seulement de les réactualiser en tenant compte des dégâts qui ont été occasionnés lors du match Sénégal-Côte d’Ivoire», soutient-la directrice du stade.
Le plafond de la loge officielle, les vestiaires, les projecteurs…. Mais en l’état actuel des choses, le stade «Senghor» risque de rouvrir ses portes au football sénégalais sans grand changement. «Non !», rétorque sa directrice. «J’ai espoir que, d’ici fin mars, les travaux vont commencer», optimise Mme Faye, non sans perdre de vue que tout ne se fera pas d’un coup de baguette magique. «La réfection du stade, ce n’est pas le travail d’un an. On va procéder par étapes», tranquilise Cécile Faye en insistant sur les priorités de l’heure. «La réfection du plafond de la loge officielle est un impératif. Il faut également que les vestiaires soient refaits, de même que les projecteurs, la sonorisation et le tableau d’affichage. Ce sont tous des urgences afin que notre stade soit fonctionnel et que la Caf et la Fifa puissent accepter que des matchs y soient joués», dresse Cécile. Qui précise : «Personne ne m’a encore signifié que j’ai un budget de tant pour démarrer les travaux», explique la directrice, qui compte sur la diligence des autorités sportives pour la mise à disposition des fonds nécessaires à sa réhabilitation du «bijou» sénégalais.
En cette fin de matinée ensoleillée ce mardi, le moment est propice pour les athlètes d’affuter leurs armes en vue d’échéances prochaines. Mais les enjambées de la spécialiste du 400m, Monscho n’attirent pas plus les regards que l’état du terrain. Le reflet des rayons de soleil fait scintiller le tapis vert qui couvre le milieu du stade Léopold Sédar Senghor. La pelouse vit. En atteste sa verdure rayonnante qui frappe à vu d’œil.
Cependant, cette impression de renouveau n’est pas généralisée à toute l’infrastructure sportive. Tout au tour de la pelouse, à l’exception de la piste, le spectre est le même. Aussi désolant. Malgré les efforts nourris des ouvriers pour nettoyer les sièges, les déchets laissés par les oiseaux, qui ont fait de la tribune couverte leur nid, restent tenaces. Cinq mois après la suspension du stade par la Confédération africaine de football (Caf) à la suite des incidents du match Sénégal-Côte d’Ivoire, le stade «Senghor» est toujours dans un état crasseux, délabré...
Pourtant, la directrice avait annoncé sa volonté de profiter de ce temps d’arrêt des activités pour apporter des réfections. Mais à la date d’aujourd’hui, Cécile Faye n’a pu traduire son intension en actes à cause de l’indisponibilité des fonds. «Les réfections en question ne peuvent pas être supportées par le budget de fonctionnement du stade. Il faut voir à un niveau supérieur et je pense que c’est l’Etat qui va mettre les moyens», précise la seule femme directrice de stade. Des fonds qui jusque-là n’ont pas encore été dégagés. «Je suis là et j’attends avec impatience qu’on me dise que les travaux vont démarrer», ajoute-t-elle.
Selon Cécile Faye, tout ce qui devait être fait au niveau de la direction l’a été. «D’après les documents que j’ai trouvés, tous les directeurs qui sont passés ont fait un état des lieux avec un budget bien déterminé pour la réfection», informe-t-elle. Donc, estime Mme Faye, ce ne sont pas les documents qui manquent, mais il faut que les gens du ministère des Sports bougent pour démarrer le travail. «Il suffit seulement de les réactualiser en tenant compte des dégâts qui ont été occasionnés lors du match Sénégal-Côte d’Ivoire», soutient-la directrice du stade.
Le plafond de la loge officielle, les vestiaires, les projecteurs…. Mais en l’état actuel des choses, le stade «Senghor» risque de rouvrir ses portes au football sénégalais sans grand changement. «Non !», rétorque sa directrice. «J’ai espoir que, d’ici fin mars, les travaux vont commencer», optimise Mme Faye, non sans perdre de vue que tout ne se fera pas d’un coup de baguette magique. «La réfection du stade, ce n’est pas le travail d’un an. On va procéder par étapes», tranquilise Cécile Faye en insistant sur les priorités de l’heure. «La réfection du plafond de la loge officielle est un impératif. Il faut également que les vestiaires soient refaits, de même que les projecteurs, la sonorisation et le tableau d’affichage. Ce sont tous des urgences afin que notre stade soit fonctionnel et que la Caf et la Fifa puissent accepter que des matchs y soient joués», dresse Cécile. Qui précise : «Personne ne m’a encore signifié que j’ai un budget de tant pour démarrer les travaux», explique la directrice, qui compte sur la diligence des autorités sportives pour la mise à disposition des fonds nécessaires à sa réhabilitation du «bijou» sénégalais.