Le bateau "Aline Sitoë Diatta" a jeté l’ancre mercredi aux environs de 14 heures au port de Ziguinchor (sud), après avoir accusé un important retard sur son habituelle heure d’arrivée.
‘’On a eu un incident de mer. Le navire s’est échoué à l’embouchure à 7h, parce qu’il y’ avait pas assez d’eau. Il y a des mouvements de bancs de sable’’, a-t-il expliqué.
Ce problème des marées a été signalé au gouvernement depuis la mise en service du bateau "Aline Sitoë Diatta", selon le commandant Fall.
‘’Voilà, c’est arrivé. On a eu à informer tout le monde, le COSEMA, la Marine nationale et tout ce qui tourne autour de la sécurité du navire. Ce qui est normal par rapport au plan SAR (Recherche et sauvetage des vies humaines en mer)’’, a-t-il rappelé.
‘’Après on a essayé pendant ce temps de déséchouer le navire. Ce n’était pas évident et au bout de deux tentatives, nous avons réussi à le sortir du banc de sable vers 9h. Et on a repris encore le chenal pour revenir à Ziguinchor’’, a-t-il poursuivi.
‘’Les autorités maritimes nous on envoyé une vedette pour sécuriser la zone et les militaires étaient sur place pour sécuriser la zone. Le commando marin Ndiaye est monté à bord pour voir ce qui s’est passé’’, a expliqué le commandant Makhtar Fall.
Il a indiqué que c’est lui-même et tout son équipage qui ont effectué toutes les opérations de manœuvre pour déséchouer le navire Aline Sitoë Diatta, pour démentir l’information selon laquelle, ils ont reçu un secours de la base navale d’Elinkine.
‘’La base navale est venue en tant que renfort de sécurité conformément au plan SAR mis en place. C’est ça la vérité. Conformément au plan SAR, dès il y a un incident, on informe tout le monde et chacun doit s’acquitter de son rôle’’, a-t-il martelé.
‘’Il y a un autre bateau qui est encore là-bas (à l’embouchure) depuis dimanche et qui n’arrive pas à sortir’’, a soutenu le commandant Fall que le ‘’problème de la Casamance, c’est la rivière’’.
Le commandant a salué la sérénité des passagers qui, a-t-il souligné, leur a permis de travailler dans la tranquillité sans aucune pression.
‘’Le défaut de communication nous a permis de travailler dans la tranquillité. Peut-être si on avait senti une certaine panique du côté des passagers, on aurait communiqué. C’est ce qui nous a permis de travailler dans la tranquillité et de sortir le bateau du banc de sable’’, a-t-il insisté.