La loi-cadre sur la gouvernance des universités, initiée en 2010 et adoptée seulement le 26 décembre 2014, oppose actuellement le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique (MERS) et les Syndicats, notamment le Syndicat Autonome de l’Enseignement Supérieur (SAES) et le SUDES dans les différents espaces universitaires du Sénégal.
Malheureusement, l’année universitaire 2014/2015 qui vient à peine de démarrer connait déjà des perturbations suite à un appel au débrayage du SAES.
Le RUR rappelle que cette loi initiée en 2010 avait deux objectifs principaux : Ouvrir nos universités au monde socio -professionnel pour mieux adapter nos formations aux besoins de nos entreprises. Moderniser le management de nos universités pour répondre aux exigences de transparence de nos citoyens. Il faut noter par ailleurs que l’école supérieure polytechnique de Dakar (ESP) et les trois dernières nées de nos universités (Ziguinchor, Bambey, Thies) fonctionnent déjà sous ce mode de gouvernance.
Le RUR, convaincu de la nécessité de réformer nos universités pour les rendre plus aptes à jouer leur rôle dans l’effort national de développement de notre pays mais également de la nécessité de mener les réformes dans un esprit inclusif et participatif de tous les acteurs de l’université, regrette le face à face Ministère et Syndicats. Le RUR appelle les 2 parties à œuvrer, sans délai, pour la pacification de notre espace commun.
Si cette loi cadre prévoit un conseil d’administration, elle prévoit à coté un conseil académique constitué exclusivement d’universitaires pour garantir l’indépendance pédagogique de l’université.
Le conseil d’administration est composé de vingt (20) membres, dont dix (10) sont issus du monde universitaire et (10) autres nommés par décret présidentiel sur proposition du Ministère de l’enseignement supérieur. La mise en place du CA est une avancée dans l’amélioration de la gouvernance de nos universités et devrait faire l’objet de consensus.
Le RUR estime que le MERS et le SAES devraient examiner la loi en question pour aplanir leurs désaccords. En écoutant les uns et les autres, le RUR note que le SAES s’oppose en réalité à l’égalité du nombre des représentants Université-Privé au CA. Cela nous semble négociable. On peut se souvenir que la Loi portant nouveau Code des Collectivités Locale était retournée à l’Assemblée pour supprimer l’obligation de savoir lire et écrire la langue officielle pour être maire ou président de Conseil départemental. La pacification de l’espace universitaire vaut cet effort.
Le réseau des universitaires républicains appelle les 2 parties à s’assoir autour d’une table pour échanger sur toutes les nombreuses questions qui plombent les universités dans l’esprit des conclusions du Conseil Présidentiel. Il est temps de reprendre également les négociations Etat SAES, interrompues au lendemain du décès du regretté Bassirou Faye.
Pour toutes ces raisons le RUR appelle les syndicats à retourner autour de la table des négociations pour aplanir les divergences et lever les malentendus pour offrir enfin à nos étudiants une année universitaire normale.
Le RUR condamne les dérives verbales aux relents politiques et appelle les acteurs à plus de courtoisie et de responsabilité.Le chef de l’Etat, le Président MackySall est engagé dans une lutte effrénée de modernisation de nos universités mais également de création de nouvelles universités avec une enveloppe de 130 000 000 000F. La réussite de cette politique du Chef de l’Etat a besoin d’un espace universitaire pacifié. Le RUR demande, en conséquence, aux acteurs de tout bord, d’œuvrer à la pacification de l’espace universitaire dans la durée pour que l’enseignement supérieur se modernise et puisse véritablement jouer son rôle de levier de développement économique et social.
Vive l’Enseignement Supérieure
Vive le Sénégal
Signé
Le RUR (réseau des universitaires républicains) : UCAD, UGB, UT, UB, UASZ
Malheureusement, l’année universitaire 2014/2015 qui vient à peine de démarrer connait déjà des perturbations suite à un appel au débrayage du SAES.
Le RUR rappelle que cette loi initiée en 2010 avait deux objectifs principaux : Ouvrir nos universités au monde socio -professionnel pour mieux adapter nos formations aux besoins de nos entreprises. Moderniser le management de nos universités pour répondre aux exigences de transparence de nos citoyens. Il faut noter par ailleurs que l’école supérieure polytechnique de Dakar (ESP) et les trois dernières nées de nos universités (Ziguinchor, Bambey, Thies) fonctionnent déjà sous ce mode de gouvernance.
Le RUR, convaincu de la nécessité de réformer nos universités pour les rendre plus aptes à jouer leur rôle dans l’effort national de développement de notre pays mais également de la nécessité de mener les réformes dans un esprit inclusif et participatif de tous les acteurs de l’université, regrette le face à face Ministère et Syndicats. Le RUR appelle les 2 parties à œuvrer, sans délai, pour la pacification de notre espace commun.
Si cette loi cadre prévoit un conseil d’administration, elle prévoit à coté un conseil académique constitué exclusivement d’universitaires pour garantir l’indépendance pédagogique de l’université.
Le conseil d’administration est composé de vingt (20) membres, dont dix (10) sont issus du monde universitaire et (10) autres nommés par décret présidentiel sur proposition du Ministère de l’enseignement supérieur. La mise en place du CA est une avancée dans l’amélioration de la gouvernance de nos universités et devrait faire l’objet de consensus.
Le RUR estime que le MERS et le SAES devraient examiner la loi en question pour aplanir leurs désaccords. En écoutant les uns et les autres, le RUR note que le SAES s’oppose en réalité à l’égalité du nombre des représentants Université-Privé au CA. Cela nous semble négociable. On peut se souvenir que la Loi portant nouveau Code des Collectivités Locale était retournée à l’Assemblée pour supprimer l’obligation de savoir lire et écrire la langue officielle pour être maire ou président de Conseil départemental. La pacification de l’espace universitaire vaut cet effort.
Le réseau des universitaires républicains appelle les 2 parties à s’assoir autour d’une table pour échanger sur toutes les nombreuses questions qui plombent les universités dans l’esprit des conclusions du Conseil Présidentiel. Il est temps de reprendre également les négociations Etat SAES, interrompues au lendemain du décès du regretté Bassirou Faye.
Pour toutes ces raisons le RUR appelle les syndicats à retourner autour de la table des négociations pour aplanir les divergences et lever les malentendus pour offrir enfin à nos étudiants une année universitaire normale.
Le RUR condamne les dérives verbales aux relents politiques et appelle les acteurs à plus de courtoisie et de responsabilité.Le chef de l’Etat, le Président MackySall est engagé dans une lutte effrénée de modernisation de nos universités mais également de création de nouvelles universités avec une enveloppe de 130 000 000 000F. La réussite de cette politique du Chef de l’Etat a besoin d’un espace universitaire pacifié. Le RUR demande, en conséquence, aux acteurs de tout bord, d’œuvrer à la pacification de l’espace universitaire dans la durée pour que l’enseignement supérieur se modernise et puisse véritablement jouer son rôle de levier de développement économique et social.
Vive l’Enseignement Supérieure
Vive le Sénégal
Signé
Le RUR (réseau des universitaires républicains) : UCAD, UGB, UT, UB, UASZ