La Compagnie sucrière sénégalaise (CSS) produira 120.000 tonnes de sucre en 2013 et 150.000 autres, dans les deux années à venir, a annoncé son directeur conseiller, Louis Lamotte, dans une interview parue samedi dans Sud Quotidien. ‘’Mais pour engager ce programme qu’on appelle KT50, de presque 50 milliards de FCfa, il a fallu des garanties de marché. La fraude y compris transfrontalière n’existe plus aujourd’hui sur notre marché et nous sommes dans une configuration de marché stable’’, a-t-il expliqué.
Selon lui, autant les cours étaient ‘’très erratiques’’ par le passé, ‘’autant aujourd’hui ces cours se stabilisent à des niveaux où jamais ils ne descendront. Sauf catastrophe’’.
Louis Lamotte rappelle que la CSS s’était retouvée ‘’avec 50.000 tonnes de sucre sous les bras’’ en 2004, après avoir produit 80.000 tonnes.
Mais selon lui, à la faveur de la remontée des cours en 2006, la compagnie est parvenue à vendre ‘’120 000 tonnes de sucre’’. Cette année-là, dit-il, ‘’le Sénégal a failli connaître pour la première fois une pénurie de sucre’’.
A l’en croire, ‘’depuis 2006-2007, avec le phénomène du dumping en Europe et ailleurs, le sucre est revenu à son niveau normal, c’est-à-dire dans l’ordre de 750 dollars la tonne, rendant subitement la production de la CSS complètement compétitive’’.
‘’Quand le sucre est produit dans des conditions normales et vendu à son coût de revient réel, la CSS est en mesure de concurrencer celui qui fait l’opération. Depuis 2007, quand nous avions su que les tendances à la stabilisation étaient lourdes, nous avons un programme visant à produire 150.000 tonnes de sucre’’, a-t-il expliqué.
Basée à Richard Toll, ville située dans le département de Dagana (nord), la CSS a une capacité de plus de 1 million de tonnes de canne à sucre, selon les rendements agricoles actuels, et un chiffre d’affaires de 70 milliards de Fcfa, indique le site internet de l’entreprise. Sa production est supérieure à 100 000 tonnes par an.
Selon lui, autant les cours étaient ‘’très erratiques’’ par le passé, ‘’autant aujourd’hui ces cours se stabilisent à des niveaux où jamais ils ne descendront. Sauf catastrophe’’.
Louis Lamotte rappelle que la CSS s’était retouvée ‘’avec 50.000 tonnes de sucre sous les bras’’ en 2004, après avoir produit 80.000 tonnes.
Mais selon lui, à la faveur de la remontée des cours en 2006, la compagnie est parvenue à vendre ‘’120 000 tonnes de sucre’’. Cette année-là, dit-il, ‘’le Sénégal a failli connaître pour la première fois une pénurie de sucre’’.
A l’en croire, ‘’depuis 2006-2007, avec le phénomène du dumping en Europe et ailleurs, le sucre est revenu à son niveau normal, c’est-à-dire dans l’ordre de 750 dollars la tonne, rendant subitement la production de la CSS complètement compétitive’’.
‘’Quand le sucre est produit dans des conditions normales et vendu à son coût de revient réel, la CSS est en mesure de concurrencer celui qui fait l’opération. Depuis 2007, quand nous avions su que les tendances à la stabilisation étaient lourdes, nous avons un programme visant à produire 150.000 tonnes de sucre’’, a-t-il expliqué.
Basée à Richard Toll, ville située dans le département de Dagana (nord), la CSS a une capacité de plus de 1 million de tonnes de canne à sucre, selon les rendements agricoles actuels, et un chiffre d’affaires de 70 milliards de Fcfa, indique le site internet de l’entreprise. Sa production est supérieure à 100 000 tonnes par an.