La nouvelle est tombée ce mardi. L’Union européenne aurait durci les conditions d’obtention du visa Schengen. "Désormais, le demandeur doit se présenter deux semaines à l’avance. Il doit également payer 50 mille francs Cfa pour les frais de traitement. Toutefois, l’acceptation de la demande dépend du respect de la coopération de son pays avec l’Ue, par rapport au rapatriement de ses migrants", renseigne Iradio. J, le président de l'Ong Otra Africa précise ne pas encore "eu une confirmation officielle venant de la délégation de l'UE ou du ministère des Affaires étrangères sénégalais". Toutefois, Souleymane Diallo met en garde les autorités compétentes en la matière. "Ce serait une décision lourde de dangers.
Elle pourrait être une porte ouverte à la migration clandestine. Les pays africains ne doivent pas accepter une telle mesure, aux conséquences fâcheuses", avertit-il. S'agissant du délai de 2 semaines, Diallo se pose des questions par rapport "au traitement qui sera réservé aux demandes de visa d'urgence". Quant aux 50 000 francs annoncés en guise de frais de visa, Souleymane Diallo juge que "c'est une grande arnaque que de ne pas prévoir un remboursement en cas de refus d'octroi de visa". Mais le plus "aberrant", aux yeux du leader de Otra Africa "c'est que le quota de visas d'un pays africain dépende de sa capacité à accepter que ses enfants soient rapatriés". Pour lui, c'est là, "un manque de respect manifeste de la part de l'Union européenne à l'encontre de l'Afrique