Dans des dossiers de justice où l’Etat se saisit, c’est l’agent judiciaire de l’Etat qui est le seul à avoir les prérogatives de la défense des intérêts de ce dernier. Mais dans le dossier de la traque des biens mal acquis, l’on s’aperçoive que l’Etat a commis des avocats assurer cette tâche. « Si l’on s’en tient strictement à la loi, la défense des intérêts de l’Etat est assurée par l’agent judiciaire de l’Etat qui est le seule à avoir ces prérogatives » précise un juriste interpellé par l’As sur le report des conférences de presse des avocats commis par l’Etat dans le dossier.
Cette rencontre avec la presse, poursuit t-il a été une initiative du ministre de la justice qui à chaque fois s’est chargé de l’organisation. « Si l’on peut comprendre que les avocats, par respect des règles déontologiques se soient conformés à une telle interdiction, on peut s’interroger sur les raisons pour lesquelles le ministre de la justice est à l’avant de telles initiatives » ajoute –il.
En outre, tient-il à rappeler, « Dans un Etat de droit, le rôle du ministre de la Justice est de veiller à la marche impartiale de la justice et non d’être juge et partie. Comment se fait t-il que le ministre de la Justice, vice président du Conseil supérieur de la magistrature, charger de veiller à la bonne marche des cours et tribunaux prenne partie dans un dossier judiciaire au point de demander des avocats de l’Etat de tenir une conférence de presse ? »
Cette rencontre avec la presse, poursuit t-il a été une initiative du ministre de la justice qui à chaque fois s’est chargé de l’organisation. « Si l’on peut comprendre que les avocats, par respect des règles déontologiques se soient conformés à une telle interdiction, on peut s’interroger sur les raisons pour lesquelles le ministre de la justice est à l’avant de telles initiatives » ajoute –il.
En outre, tient-il à rappeler, « Dans un Etat de droit, le rôle du ministre de la Justice est de veiller à la marche impartiale de la justice et non d’être juge et partie. Comment se fait t-il que le ministre de la Justice, vice président du Conseil supérieur de la magistrature, charger de veiller à la bonne marche des cours et tribunaux prenne partie dans un dossier judiciaire au point de demander des avocats de l’Etat de tenir une conférence de presse ? »