« Mon expérience est peut être semblable à d’autre, je l’avoue. Mais la différence c’est que j’avais tout pour ne pas arriver à cette bassesse. Et pourtant je l’ai fait.
Je suis issue d’un milieu aisé. Mon père était PDG d’une entreprise et ma mère avait sa propre structure d’agence immobilière. En un mot, je suis née avec une cuillère en argent dans la bouche. Et j’en ai longtemps profité et même abusé.
Et aujourd’hui cela me rattrape. Ma mère a eu un autre enfant après moi, un garçon, et j’ai toujours été fille unique. Ma mère après son accouchement a laissé la direction à une de ses amies. Celle-ci a fait des coups bas en deux mois au sein de l’entreprise. Du coup ma mère a cédé sa boite à une personne. Puis mon père est décédé, emporté par une courte maladie.
On pensait toucher un gros héritage mais au lieu de ça on a découvert que mon père avait d’énormes dettes. Ma mère a donné toutes ses économies et vendu la maison, ainsi que la voiture de mon père. Mais ça n’a pas été suffisant. La vie « modeste » nous ne connaissons pas et n’arrivons pas à gérer.
Avec tous ces soucis, il y a les parents de mon père à gérer; ils veulent nous vider de l’unique maison de mon père qui nous reste. Ma mère m’a alors demandé de trouver un boulot. Malgré mes diplômes universitaires, le souci c’est que je n’ai aucune expérience si ce n’est être la fille d’une famille de riche.
De plus, je ne sais rien faire.
Oui j’ai toujours été une gamine pourrie gâtée et je l’assume pleinement. Je suis donc partie à la recherche d’un travail ou je pourrai ne pas faire grand-chose. Et j’ai postulé pour un boulot chez un ancien ami de la famille qui recherchait une assistante personnelle.
J’ai tout misé sur mon physique avantageux pour avoir ce poste et peut être même trop. Cet homme aurait pu être mon père. Le jour J je m’étais apprêtée correctement. Il a regardé le peu de papier que je lui ai amené et m’a dit qu’il ne pouvait pas me prendre sans expérience sauf si je lui donnais une bonne raison. Je n’en avais aucune. Vue la situation déroutante que nous vivons, j’ai accepté sa proposition; celle de coucher avec lui. Je l’ai fait avec regret. Cependant, il m’a embauchée.
Ça devient un peu trop pour moi, car chaque fois qu’il a envie de moi, je dois le satisfaire. Il me touche discrètement au bureau, je me sens salie, cet homme m’a porté quand je suis née, je l’appelais tonton étant petite.
J’ai droit à des cadeaux, des augmentations et de l’argent à chaque fois que je le désir. Mais je suis salie… »