Fallou Mbaye confie à l’Obs que l’Alcool a failli gâcher sa vie. « J’ignore comment et pourquoi j’ai taquiné la bouteille. Je sais par contre que dès que j’ai découvert l’alcool, je ne pouvais plus m’en passer », ressasse-t-il. Sa relation privilégiée avec l’alcool a fait que son épouse, qui ne pouvait plus partager son mari avec la bouteille a préféré prendre la tangente. Pas assez suffisant pour inviter Fallou a quitté le monde de l’ivresse. « C’est lorsque je me suis réveillé sur un tas d’ordure dans la rue (…) j’ai alors compris que j’ai touché le fond », se souvient-il.
Quant à Demba Dicko, il aimait avoir maille à partir avec la loi et la société. « Je faisais tout. Tout ce qu’il y a de répréhensible. C’est comme si je me plaisais à défier la loi et la société. J’ai volé et j’ai fait pire en participant à des cambriolages », se remémore ce saint-louisiens qui se réjouit par contre de n’avoir jamais été pris dans les filets de la police. « Fort heureusement pour moi, je n’ai jamais été arrêté par la police, mais je sentais que cela pouvait arriver d’un moment à l’autre si je n’arrêtais pas de fréquenter ma bande », raconte-t-il. Aujourd’hui, Demba Dicko s’est repenti grâce au centre de Keur Massar.
Pour sa part, Alassane Soumaré dit Mame Cheikh, ses premiers jours dans le monde de la délinquance ont été marqués par de petits vols. Puis, ce banlieusard qui habite Guédiawaye est passé à la vitesse supérieure pour s’attaquer aux gens la nuit. Ne pouvant plus s’arrêter, il affrète sa charrette pour écumer les enclos. Comme il lui fallait un peu plus de courage pour s’adonner à son vice, Mame Cheikh utilisait de temps en temps de la drogue. Mais il finit par tomber à la suite d’un vol commis avec violence. Il est jugé et condamné à un mois ferme. Tout comme Demba Dicko et Fallou Mbaye, il regrette sa vie d’avant et invite ses camarades à changer de vie pendant qu’il est temps.
Il avait un avenir prometteur. Mais en un clin d’œil, Bamba Seck qui était gestionnaire de qualité dans une entreprise de pêche a tout perdu. Rendu « aveugle » par une famille qui ne trouvait à redire sur ses errements, à partir du moment où il s’occupait bien d’elle, ce célibataire sans enfants sombre dans le banditisme et perdit son emploi. Bonjour la descente aux enfers. En enfer. Heureusement pour lui, comme une oasis dans un désert, le centre de Keur Massar lui a tendu la perche. Et Bamba ne l’a pas refusé. Sauf qu’il doit se contenter des fruits de son « madial » (faire la manche) pour survivre.
Quant à Demba Dicko, il aimait avoir maille à partir avec la loi et la société. « Je faisais tout. Tout ce qu’il y a de répréhensible. C’est comme si je me plaisais à défier la loi et la société. J’ai volé et j’ai fait pire en participant à des cambriolages », se remémore ce saint-louisiens qui se réjouit par contre de n’avoir jamais été pris dans les filets de la police. « Fort heureusement pour moi, je n’ai jamais été arrêté par la police, mais je sentais que cela pouvait arriver d’un moment à l’autre si je n’arrêtais pas de fréquenter ma bande », raconte-t-il. Aujourd’hui, Demba Dicko s’est repenti grâce au centre de Keur Massar.
Pour sa part, Alassane Soumaré dit Mame Cheikh, ses premiers jours dans le monde de la délinquance ont été marqués par de petits vols. Puis, ce banlieusard qui habite Guédiawaye est passé à la vitesse supérieure pour s’attaquer aux gens la nuit. Ne pouvant plus s’arrêter, il affrète sa charrette pour écumer les enclos. Comme il lui fallait un peu plus de courage pour s’adonner à son vice, Mame Cheikh utilisait de temps en temps de la drogue. Mais il finit par tomber à la suite d’un vol commis avec violence. Il est jugé et condamné à un mois ferme. Tout comme Demba Dicko et Fallou Mbaye, il regrette sa vie d’avant et invite ses camarades à changer de vie pendant qu’il est temps.
Il avait un avenir prometteur. Mais en un clin d’œil, Bamba Seck qui était gestionnaire de qualité dans une entreprise de pêche a tout perdu. Rendu « aveugle » par une famille qui ne trouvait à redire sur ses errements, à partir du moment où il s’occupait bien d’elle, ce célibataire sans enfants sombre dans le banditisme et perdit son emploi. Bonjour la descente aux enfers. En enfer. Heureusement pour lui, comme une oasis dans un désert, le centre de Keur Massar lui a tendu la perche. Et Bamba ne l’a pas refusé. Sauf qu’il doit se contenter des fruits de son « madial » (faire la manche) pour survivre.