Selon Anne Marie Deutschlander, représentante régionale adjointe du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (Hcr) en l’Afrique de l’Ouest, le gouvernement de la Guinée Bissau a décidé d’accorder la nationalité à près de dix mille Sénégalais qui avaient fui la Casamance pour trouver refuge en Guinée Bissau. Mme Anne Marie Deutschlander a fait cette annonce hier, jeudi 7 décembre, lors d’une conférence de presse en marge d’un colloque régional sur l’asile et les migrations mixtes à Dakar.
Un rebondissement dans l’épineuse question de la résolution du conflit casamançais. Les autorités Bissau guinéennes ont décidé d’accorder la nationalité aux réfugiés sénégalais qui avaient fui le conflit casamançais pour s’installer dans leur pays. L’annonce est d’Anne Marie Deutschlander, représentante régionale adjointe du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (Hcr) pour l’Afrique de l’Ouest. S’exprimant hier, jeudi 7 décembre, lors d’une conférence de presse en marge d’un colloque régional sur l’asile et les migrations mixtes à Dakar, Anne Marie Deutschlander a même informé que la cérémonie officielle de lancement de la procédure de naturalisation de ces réfugiés sénégalais installés dans le pays du président Jose Mario Vaz depuis près 35 ans a déjà eu lieu sous la présidence du Premier ministre Bissau Guinéen, en présence de son ministre de l’Intérieur et celui de la justice.
Poursuivant son propos lors de face-à-face avec la presse auquel ont également participé Mme Liz Ahua, représentante régionale du Hcr pour l’Afrique de l’Ouest et Abdouraouf Kondé, représentant régional adjoint du Hcr pour le Niger, Mme Deutschlander a salué cette «décision exceptionnelle» des autorités Bissau Guinéennes. En effet, soulignant que l’engagement du gouvernement du président Jose Mario Vaz est d’offrir la nationalité Bissau Guinéenne à près de dix mille déplacés sénégalais vivant sur son sol depuis l’éclatement du conflit Casamançais, Anne Marie Deutschlander a indiqué que cette mesure va permettre à ces réfugiés et à leurs enfants de bénéficier d’une identité avec des documents d’Etat civil donc de ne pas devenir des apatrides. Autrement dit, des personnes dépourvues de leur nationalité et qu’aucun Etat ne considère comme ses ressortissants par application de sa législation.
Il faut souligner que même si on ne parle pas souvent d’eux, il n’en demeure pas moins vrai qu’ils sont beaucoup de Sénégalais à vivre dans une situation particulière en territoire Gambien et Bissau guinéen après leur déplacement forcé pour fuir le conflit Casamançaise éclaté en 1982. Dépourvues de documents administratifs attestant leur nationale sénégalaise, ces personnes rencontrent tous les problèmes du monde pour accéder à certains services de base : se soigner, inscrire leurs enfants à l’école pour ne citer que cela.
En effet, contraints de prendre le chemin de l’exil, le plus souvent à la suite de l’attaque de leur village pour sauver leur vie, celle des membres de leurs familles en laissant tout derrière eux, la plupart des personnes avaient débarqué dans leur asile sans documents administratifs. Pour cause, la plupart de ces documents sont souvent brûlés lors d’incendie de maisons ou des préfectures, à la suite des attaques. Aujourd’hui, ils sont des milliers de Sénégalais contraints à vivre éternellement au niveau de ces deux pays tous simplement parce qu’ils n’ont plus par devers eux-des documents administratifs que l’Etat du Sénégal leur exige pour prouver leur nationale sénégalaise.
S’agissant du colloque, Abdouraouf Kondé, représentant régional adjoint du Hcr pour le Niger a indiqué qu’il réunit des responsables des Commissions nationales en charge des réfugies des 15 pays de la Cedeao, des représentants de l’Union africaine, du HCR, des autres agences des Nations unies et des organisations internationales, ainsi que des universitaires, experts et autres représentants de la société civile. Selon lui, l’objectif est d’intéresser tous ces acteurs à la question de gestion de migration mixtes en lien avec l’asile et la protection des réfugiés dans la sous-région Ouest africaine.
Un rebondissement dans l’épineuse question de la résolution du conflit casamançais. Les autorités Bissau guinéennes ont décidé d’accorder la nationalité aux réfugiés sénégalais qui avaient fui le conflit casamançais pour s’installer dans leur pays. L’annonce est d’Anne Marie Deutschlander, représentante régionale adjointe du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (Hcr) pour l’Afrique de l’Ouest. S’exprimant hier, jeudi 7 décembre, lors d’une conférence de presse en marge d’un colloque régional sur l’asile et les migrations mixtes à Dakar, Anne Marie Deutschlander a même informé que la cérémonie officielle de lancement de la procédure de naturalisation de ces réfugiés sénégalais installés dans le pays du président Jose Mario Vaz depuis près 35 ans a déjà eu lieu sous la présidence du Premier ministre Bissau Guinéen, en présence de son ministre de l’Intérieur et celui de la justice.
Poursuivant son propos lors de face-à-face avec la presse auquel ont également participé Mme Liz Ahua, représentante régionale du Hcr pour l’Afrique de l’Ouest et Abdouraouf Kondé, représentant régional adjoint du Hcr pour le Niger, Mme Deutschlander a salué cette «décision exceptionnelle» des autorités Bissau Guinéennes. En effet, soulignant que l’engagement du gouvernement du président Jose Mario Vaz est d’offrir la nationalité Bissau Guinéenne à près de dix mille déplacés sénégalais vivant sur son sol depuis l’éclatement du conflit Casamançais, Anne Marie Deutschlander a indiqué que cette mesure va permettre à ces réfugiés et à leurs enfants de bénéficier d’une identité avec des documents d’Etat civil donc de ne pas devenir des apatrides. Autrement dit, des personnes dépourvues de leur nationalité et qu’aucun Etat ne considère comme ses ressortissants par application de sa législation.
Il faut souligner que même si on ne parle pas souvent d’eux, il n’en demeure pas moins vrai qu’ils sont beaucoup de Sénégalais à vivre dans une situation particulière en territoire Gambien et Bissau guinéen après leur déplacement forcé pour fuir le conflit Casamançaise éclaté en 1982. Dépourvues de documents administratifs attestant leur nationale sénégalaise, ces personnes rencontrent tous les problèmes du monde pour accéder à certains services de base : se soigner, inscrire leurs enfants à l’école pour ne citer que cela.
En effet, contraints de prendre le chemin de l’exil, le plus souvent à la suite de l’attaque de leur village pour sauver leur vie, celle des membres de leurs familles en laissant tout derrière eux, la plupart des personnes avaient débarqué dans leur asile sans documents administratifs. Pour cause, la plupart de ces documents sont souvent brûlés lors d’incendie de maisons ou des préfectures, à la suite des attaques. Aujourd’hui, ils sont des milliers de Sénégalais contraints à vivre éternellement au niveau de ces deux pays tous simplement parce qu’ils n’ont plus par devers eux-des documents administratifs que l’Etat du Sénégal leur exige pour prouver leur nationale sénégalaise.
S’agissant du colloque, Abdouraouf Kondé, représentant régional adjoint du Hcr pour le Niger a indiqué qu’il réunit des responsables des Commissions nationales en charge des réfugies des 15 pays de la Cedeao, des représentants de l’Union africaine, du HCR, des autres agences des Nations unies et des organisations internationales, ainsi que des universitaires, experts et autres représentants de la société civile. Selon lui, l’objectif est d’intéresser tous ces acteurs à la question de gestion de migration mixtes en lien avec l’asile et la protection des réfugiés dans la sous-région Ouest africaine.