Setal.net

Conséquences des tenues indécentes La région de KOLDA a enrégistré, en 2011, 149 cas de grossesses et plus de 800 accouchements


Conséquences des tenues indécentes La région de KOLDA a enrégistré, en 2011, 149 cas de grossesses et plus de 800 accouchements
Les tenues indécentes des filles à l’école sont devenues un moyen d’agression. Les jeunes écolières s’exposent ainsi aux actes délictueux et se laissent aller à des comportements inacceptables, sous le regard des parents et des responsables des établissements. Conséquences, les grossesses précoces et les accouchements se multiplient au Fouladou. Déjà, la région de Kolda vient d’enregistrer 149 cas de grossesses et 800 accouchements, selon des sources sûres. Des grossesses précoces et des accouchements qui continuent de briser l’avenir des jeunes écolières. Une situation qui s’explique pour la plupart, par les relations sexuelles entre enseignants et élèves. Ceci dans le but d’avoir de bonnes moyennes, pendant les compositions. A cela, s’ajoute des menuisiers, des chauffeurs de taxi et certains hommes qui aujourd’hui, ne peuvent plus tenir devant ce genre d’habillement. Un phénomène qui devrait inciter les responsables des établissements à instaurer l’uniforme dans les écoles Ceci pour barrer la route à une prostitution qui ne dit pas son nom.
 
 Faute de moyens financiers, pour instaurer l’uniforme, les autorités administratives locales et les agents de l’Asbef (Association Sénégalaise de bien-être familial), organisent une caravane de sensibilisation sur les mariages précoces dans les différents établissements de la région de Kolda pour mettre fin au mal. L’école Sénégalaise est devenue de nos jours, un espace d’insécurité où les jeunes filles élèves s’habillent de manière trop sexy, voir même choquante. A Kolda par exemple, voir les jeunes écolières presque nues, emprunter le chemin de l’école ne relève pas du miracle. Prises dans le mirage de la mode, elles se lancent dans la quête sans relâche de moyens pour se vêtir, à l’image des mannequins. Des jupes qui arrivent à peine aux genoux, des hauts-talons, une plastique à damner un saint, des vêtements qui couvrent à peine les parties intimes. Voilà l’habillement le plus prisé des jeunes filles de la capitale du Fouladou et un peu partout, d’ailleurs, au Sénégal.
 
 A côté des pantalons moulants, laissant devinant les parties intimes de la fille, les hommes avertis se demandent si ces dernières ont laissées des parents à leurs domiciles. Ainsi, dans les cours d’écoles comme dans les salles de classes, on se croirait sur un plateau de défilé de mode. Influencées par la télévision, les sites internet, les films pornographiques et « gâtées » par les téléphones portables, les jeunes écolières s’exposent à des actes délictueux et se laissent aller à des comportements inacceptables. Pour certaines, tous les moyens sont bons pour tirer son épingle du jeu. L’essentiel pour elles, c’est de pouvoir subvenir à leurs besoins pour vivre normalement et d’avoir de bonnes notes. Ceci, sous le regard de leurs parents et des responsables des établissements. 
Aujourd’hui, l’éducation et les valeurs inculquées aux jeunes, n’ont plus une grande importance, face à l’appât du gain facile. Ceux-ci affirment que dans cette société, les valeurs morales et religieuses sont en décadences et la seule chose qui semble compter de nos jours, c’est l’argent et non le savoir. 
 
                                          Conséquences des tenues indécentes
 
 Selon des sources sûres, la région de Kolda a enregistré 149 cas de grossesses non désirés, dans certains établissements, depuis le début de l’année scolaire, répartis comme suit : 59 dans le département de Vélingara, 10 dans la communauté rurale de Coumbacara mais le département de Kolda bat le record avec 80 cas de grossesses. Face à ce fléau, et conscients que les grossesses précoces sont des obstacles pour le maintien des filles à l’école, et sachant que la jeune fille représente un potentiel réel de développement, les membres de la scofi et l’ASBEF multiplient des campagnes de sensibilisations dans les établissements de la région. 
Ceci, pour éradiquer le mal et pérenniser les acquis mais surtout pour relever le défi de l’excellence et de la performance des filles à l’école. Face à aux grossesses non désirées, les filles s’adonnent pour la plupart aux avortements clandestins. Ces acteurs de l’éducation ont une seule ambition, mettre fin aux dégâts causés par les grossesses, afin de promouvoir les droits des enfants. Selon des chiffres, publiés récemment par les services en charge de cette question, plus de 800 accouchements ont été enregistrés chez des adolescentes.
 
 Constatant qu’entre vacataires, maitres contractuels et élèves, c’est pratiquement la même génération, Moubarack Seck, en son temps gouverneur de la région de Kolda, a affirmé que : « Même s’ils sont de la même génération, il appartient aux enseignants de placer une ligne de démarcation entre eux et les élèves ». Un appel lancé à l’endroit des enseignants qui servent dans la région du Fouladou. Son adjoint, Pape Malick Ndaw, chargé des questions de développement, ajoute que « les élèves, c’est l’insouciance et l’immaturité. Seul l’enseignant peut instaurer une barrière ». Installé à Kolda, depuis le 10 avril 2007, l’ancien gouverneur de la région, Moubarack Seck qui a cédé tout récemment sa place à l’actuel gouverneur, Mamadou Dia, s’était engagé aux côtés des associations de femmes pour combattre ces fléaux que représentent les mariages précoces et l’excision. Reconnaissant que le problème est occulté quelque part, avec les traditions et les coutumes de la localité, l’autorité administrative locale du Fouladou avait invité les autorités académiques à des actions de sensibilisation et d’information pour atténuer les chocs de ces phénomènes.
 Malgré ces campagnes de sensibilisations et d’information pour éradiquer le mal, les conséquences dévastatrices s’accentuent sur la vie de ces jeunes créatures. Et l’insécurité plane sur les établissements, surtout avec les jeunes garçons à la sexualité précoce et pire des enseignants, voire même certains chefs d’établissements, dont on est en droit de douter de la conscience professionnelle.
 
                                    Absence d’organes de contrôle et d’alertes
 
 Pourtant dans toutes les écoles, il existe bel et bien des sanctions contre les filles. Mais celles-ci ne sont pas appliquées, du fait de l’absence d’organes de contrôle et d’alerte. Ainsi, on recourt aux arrangements, surtout lorsque le mis en cause est une personnalité. Selon Jean Dominique Diémé, enseignant à l’école élémentaire de Saré Keita « la tenue indécente des filles à l’école est un mal à combattre, pour sécuriser les jeunes filles à l’école ». Son collègue, Mamadou Baldé, enseignant à Badion, aborde dans le même sens, « la sexualité est entrée à l’école par le biais de l’habillement trop sexy des filles ».Au vu et au su de tout le monde, nous pouvons dire que la société sénégalaise est une société du paraitre et les modes changent à une allure vertigineuse surtout pour les femmes. 
 
        La pauvreté et le manque de soutien financier des autorités locales et administratives 
 
Dans les collèges d’enseignements moyens et secondaires, de la région de Kolda, fréquentés par les jeunes adolescentes, le personnel rejette toute responsabilité. Et estime que la pauvreté et le manque de soutien financier des autorités locales et administratives, sont passés par là, pour parler du port de l’uniforme. Par exemple, au Lycée Alpha Molo Baldé, l’idée d’instaurer l’uniforme a été murie depuis 2005, mais tarde encore à voir le jour. « Les parents d’élèves ont toujours des difficultés à inscrire leurs enfants à l’école ou acheter toutes les fournitures scolaires nécessaire à leurs enfants. Et si on leur demande encore, de cotiser pour la tenue de leurs rejetons, ça sera un autre problème. En tout cas, en ce qui me concerne, je ne peux pas pousser les parents d’élèves à cotiser pour les tenues. 
 
Maintenant, s’ils me disent qu’ils peuvent le faire, je n’y vois pas d’inconvénients » a affirmé le proviseur du Lycée Paul Mendy. Même son de cloche au CEM I de Kolda où l’uniforme n’est pas encore au rendez-vous. Les raisons évoquées par le responsable de cet établissement, Mamadou Gassama, sont liées à la conjoncture et à la pauvreté des populations. A en croire le principal dudit établissement, « le manque de partenaires, d’ONG et de certaines structures, est aussi un autre facteur à noter. Parce que si on avait des partenaires, des ONG ou d’autres structures qui nous financent, on n’aurait pu instaurer la tenue dans notre établissement, c’est notre souhait ». Et pourtant, dans certains établissements comme celui du CEM Sikilo-Ouest, le signal a été donné, mais le respect des engagements pose problème. 
 
« Nous avions démarré à instaurer la tenue unique. Parce que nous savons, que seul l’uniforme pourra éviter certaines violences faites aux filles, dans les établissements. Mais à un certain moment, on a remarqué qu’on avait des problèmes avec certains pères de familles qui nous ont confirmé qu’ils traversent des moments difficiles. Et comme on ne pouvait pas les forcer, on a préféré laisser d’abord le port de l’uniforme, tout en essayant de trouver d’autres voies, sans faire du mal aux uns et aux autres », a conclu le principal dudit établissement, Souanding Sané. Contrairement au CEM II de Kolda, où les parents d’élèves peuvent pousser un ouf de soulagement. Car, leurs filles ne feront pas objet de regards interrogatifs. « Nous ne pouvions pas laisser nos jeunes écolières s’habillaient de manière choquante, pour venir à l’école. Nous nous sommes dit qu’il faut coûte que coûte trouver le plus vite possible, des solutions afin de pouvoir barrer la route à ce phénomène. Et c’est ainsi qu’on a pu instaurer la tenue dans notre établissement », a soutenu Mr Mané, principal de l’établissement. 
                                
                                       Les avantages de l’uniforme dans les écoles.
 
 L’uniforme dans les établissements contribue à la réduction des violences dans les écoles, à une meilleure intégration des élèves issus de différentes localités et à la suppression des barrières sociales, permettant ainsi une meilleure réussite scolaire.

Bamba Toure

Dimanche 14 Avril 2013 - 10:17





Setal People - 11/01/2024 - 0 Commentaire

La femme de Sadio émue : Le « Ndokolé » de ses camarades d’école… (vidéo)

Mariage de Sadio Mané : Les premières images de son épouse

07/01/2024 - 0 Commentaire

Courroucé par son divorce, le maintenancier du Prodac divulgue les vidéos d'ébats sexuels de son ex épouse

28/12/2023 - 0 Commentaire

Remariage : Mia Guissé a pris une décision

28/12/2023 - 0 Commentaire

Awa Baldé raconte sa descente aux enfers :«Je n’ai plus d’argent …»

28/12/2023 - 0 Commentaire





Google+

Partager ce site