
La page de l’accident de la circulation routière survenu le 15 août 2021 à Kaolack ayant causé 4 morts et deux blessés, est loin d’être tournée. Si au Sénégal, le deuil a été fait sur ce drame routier, en terre malienne, un blocage des camionneurs sénégalais y est noté. Et depuis près de deux semaines, aucun véhicule sénégalais ne peut franchir les frontières sénégalo-maliennes avec un chargement. Une situation qui vient remettre une couche à la colère des chauffeurs sénégalais. Des conducteurs frustrés par le caillassage de leurs camions survenus en territoire malien qu’a tenté de réconforter Momar Sourang, le Coordonnateur du Collectif des professionnels des transports du Sénégal (Cpts).
Celui-ci, dans une déclaration faite au micro de Dakaractu, a plaidé en faveur d’un diagnostic de leur secteur. ‘’Il nous faut procéder à un diagnostic sans complaisance du trafic routier inter-États pour tenter d’enrayer les goulots d’étranglement. Il ne faut pas que l’on se voile la face. En réalité, il y a des problèmes de part et d’autre. Ce n’est que dans des discussions franches, honnêtes et sincères que nous arriverons à transformer ce corridor qui semble être pour les acteurs un parcours du combattant, en un havre de paix et de sécurité. Nous devons plaider au niveau de nos États pour que nous puissions être bénéficiaires d’un cadre institutionnel fédérateur de toutes les organisations de routiers de la Cedeao’’, a dit M. Sourang qui est par ailleurs le président du Collectif des acteurs des transports routiers du Sénégal (Catrs).
Ce dernier qui a déploré ce qui se passe au niveau de nos frontières (sénégalo-maliennes), où des gens ont pris sur eux de fermer la frontière. Selon lui, ‘’il appartient aux présidents Sénégalais et Malien de prendre toutes les dispositions sécuritaires nécessaires pour permettre une meilleure circulation des personnes et des biens. Les autorités étatiques ne doivent permettre à aucun citoyen de fermer les frontières’’.
Pour le coordonnateur du Cpts, des gens tapis dans l’ombre tirent les ficelles pour saboter les activités de ce corridor Dakar-Bamako. ‘’Nous pensons, parfois, qu’il y a une instrumentalisation de la chose. Il est, dès lors, du ressort des États de prendre leurs responsabilités pour que les casseurs et éventuellement, ceux qui seraient tentés de fermer les frontières soient pourchassés, traqués et punis. Ce trafic, nous le pensons bien, beaucoup de personnes nous l’envie. Nous ne pouvons pas comprendre que l’État malien ait dépêché beaucoup de personnes sur le Sénégal, donc, il veut préserver la relation, que les commerçants maliens veulent passer par ici et que des chauffeurs disent qu’aucun de leurs collègues Sénégalais ne doit rentrer au Mali. Cela interpelle les plus hautes autorités maliennes qui doivent faire preuve de fermeté’’.
À ce titre, ses camarades et lui interpellent les deux présidents. ‘’Nous, acteurs routiers, demandons à nos deux chefs d’État d’être très fermes par rapport aux gens qui veulent tenter de barrer la frontière et d’assurer la sécurité des camionneurs maliens qui entrent dans le territoire sénégalais et d’en faire autant pour ces routiers qui se rendent en terre malienne. Les deux États ne devraient pas accepter que leurs autorités soient bafouées par des personnes instrumentalisées par des forces occultes. Que les deux États envoient des forces de défense et de sécurité au niveau des frontières pour garantir la sécurité des camions et des acteurs du transport. Un État ne doit pas se laisser fragilisé par des citoyens’’, indique M. Sourang.
Pour lui, le règlement définitif de ce genre de tension passe par l’acceptation de son prochain comme soi. ‘’Pour une réintégration des peuples, il faudrait que reléguons nos frontières au stade de prestige. Et que dans nos esprits, nous cessions de penser en Sénégalais, Maliens ou Burkinabé Mais que l’on pense en Africain’’.
Une des victimes directes de ce blocage, Fallou Sèye, délégué syndical d’une société de la place a dressé la situation sur place. Sur les lieux plusieurs dizaines de camions sont en stationnement depuis 12 jours. Cela à cause du refus de leurs collègues maliens d’emprunter une nouvelle fois ledit corridor. ‘’Des chauffeurs maliens disent ne plus vouloir se rendre au Sénégal. En plus, certains ont décidé de barrer la route aux camions sénégalais chargés se rendant au Mali. Seul les camions ayant déjà déchargé leur produit en terre malienne ont la liberté de prendre le sens inverse. Par contre, tout camion malien qui avait déjà chargé a aussi la possibilité de circuler librement’’.
Il souligne d’ailleurs que la balle est dans le camp malien. ‘’Aujourd’hui, c’est au tour du gouvernement malien, des syndicats routiers du Mali, des chauffeurs et des commerçants maliens d’arrondir leurs angles’’.
Celui-ci, dans une déclaration faite au micro de Dakaractu, a plaidé en faveur d’un diagnostic de leur secteur. ‘’Il nous faut procéder à un diagnostic sans complaisance du trafic routier inter-États pour tenter d’enrayer les goulots d’étranglement. Il ne faut pas que l’on se voile la face. En réalité, il y a des problèmes de part et d’autre. Ce n’est que dans des discussions franches, honnêtes et sincères que nous arriverons à transformer ce corridor qui semble être pour les acteurs un parcours du combattant, en un havre de paix et de sécurité. Nous devons plaider au niveau de nos États pour que nous puissions être bénéficiaires d’un cadre institutionnel fédérateur de toutes les organisations de routiers de la Cedeao’’, a dit M. Sourang qui est par ailleurs le président du Collectif des acteurs des transports routiers du Sénégal (Catrs).
Ce dernier qui a déploré ce qui se passe au niveau de nos frontières (sénégalo-maliennes), où des gens ont pris sur eux de fermer la frontière. Selon lui, ‘’il appartient aux présidents Sénégalais et Malien de prendre toutes les dispositions sécuritaires nécessaires pour permettre une meilleure circulation des personnes et des biens. Les autorités étatiques ne doivent permettre à aucun citoyen de fermer les frontières’’.
Pour le coordonnateur du Cpts, des gens tapis dans l’ombre tirent les ficelles pour saboter les activités de ce corridor Dakar-Bamako. ‘’Nous pensons, parfois, qu’il y a une instrumentalisation de la chose. Il est, dès lors, du ressort des États de prendre leurs responsabilités pour que les casseurs et éventuellement, ceux qui seraient tentés de fermer les frontières soient pourchassés, traqués et punis. Ce trafic, nous le pensons bien, beaucoup de personnes nous l’envie. Nous ne pouvons pas comprendre que l’État malien ait dépêché beaucoup de personnes sur le Sénégal, donc, il veut préserver la relation, que les commerçants maliens veulent passer par ici et que des chauffeurs disent qu’aucun de leurs collègues Sénégalais ne doit rentrer au Mali. Cela interpelle les plus hautes autorités maliennes qui doivent faire preuve de fermeté’’.
À ce titre, ses camarades et lui interpellent les deux présidents. ‘’Nous, acteurs routiers, demandons à nos deux chefs d’État d’être très fermes par rapport aux gens qui veulent tenter de barrer la frontière et d’assurer la sécurité des camionneurs maliens qui entrent dans le territoire sénégalais et d’en faire autant pour ces routiers qui se rendent en terre malienne. Les deux États ne devraient pas accepter que leurs autorités soient bafouées par des personnes instrumentalisées par des forces occultes. Que les deux États envoient des forces de défense et de sécurité au niveau des frontières pour garantir la sécurité des camions et des acteurs du transport. Un État ne doit pas se laisser fragilisé par des citoyens’’, indique M. Sourang.
Pour lui, le règlement définitif de ce genre de tension passe par l’acceptation de son prochain comme soi. ‘’Pour une réintégration des peuples, il faudrait que reléguons nos frontières au stade de prestige. Et que dans nos esprits, nous cessions de penser en Sénégalais, Maliens ou Burkinabé Mais que l’on pense en Africain’’.
Une des victimes directes de ce blocage, Fallou Sèye, délégué syndical d’une société de la place a dressé la situation sur place. Sur les lieux plusieurs dizaines de camions sont en stationnement depuis 12 jours. Cela à cause du refus de leurs collègues maliens d’emprunter une nouvelle fois ledit corridor. ‘’Des chauffeurs maliens disent ne plus vouloir se rendre au Sénégal. En plus, certains ont décidé de barrer la route aux camions sénégalais chargés se rendant au Mali. Seul les camions ayant déjà déchargé leur produit en terre malienne ont la liberté de prendre le sens inverse. Par contre, tout camion malien qui avait déjà chargé a aussi la possibilité de circuler librement’’.
Il souligne d’ailleurs que la balle est dans le camp malien. ‘’Aujourd’hui, c’est au tour du gouvernement malien, des syndicats routiers du Mali, des chauffeurs et des commerçants maliens d’arrondir leurs angles’’.