Côte d'Ivoire - Abidjan le 13 décembre 2012 © koaci.com - La crainte d'être trompé par sa femme ou sa copine est l'une des principales paranoïa masculine du moment en cette période de fêtes de fin d'année en Côte d'Ivoire.
Crise oblige les estimations de proportion d'infidélité temporaire, l'espace des fêtes, seraient en forte progression cette année. Nombreux sont ceux qui, toutes classes sociales confondues, n'auront pas les moyens nécessaires pour retenir voire empêcher le faux pas des chasseuses de cadeaux à tout prix, prêtes par intérêt matériel, à bondir sur le plus offrant afin de satisfaire ce qui apparait tels des TOC (trouble obsessionnel compulsif) de consommation.
Si le sujet est d'abord tabou, il n'en demeure pas moins qu'il empêche de dormir un grand nombre comme constaté ces dernières semaines dans des "causeries enquêtes" auprès d'un large échantillons d'hommes à Abidjan.
La paranoïa de certains va même jusqu'à pousser leur jalousie à l’extrême violence comme ce mercredi soir à Marcory non loin du marché où un homme à battu sa femme en public après avoir pris connaissance d'une histoire d'infidélité de cette dernière avec un homme de Treichville d'origine libanaise par la découverte de conversation sur facebook avec ce dernier. Alerté par un voisin, en nous rendant sur les lieux, après près d'une heure d'échange avec l'homme trompé, nous apprendrons que les cadeaux de fin d'années étaient au centre des désirs exprimés via internet, de la femme tout juste âgée de 26 ans et légalement mariée depuis deux ans, envers son papa noël.
A Yopougon lundi soir un homme a tenté d'ouvrir le feu sur un autre après avoir pris en flagrant délit sa copine dans une résidence au lit avec un homme mariée d'une cinquantaine d'année cadre dans une banque en plein rapport en plus non protégé. Interrogée, la femme avouera que l'homme avec qui elle trompait, selon elle, pour la première fois, son compagnon était "gentil" avec elle. Tout était dit pour qui connait la définition ivoirienne d'un homme considéré "gentil" par les femmes. Nous apprendrons que la femme avait prétexté une visite chez sa tante et injoignable du fait d'un problème de réseau. Elle ne se doutait pas que son compagnon avait une connaissance dans la résidence...
Cynthia, une étudiante en fin de cycle d'une école d’ingénieur privée de la place, nous avouera quant à elle n'avoir aucun remords à tromper son compagnon pour obtenir une attention matérielle en nous indiquant qu'elle avait le choix parmi une dizaine de garçons prêts à débourser pour s’accommoder de ses charmes.
Myriam elle, vendeuse de vêtement à Marcory d'une trentaine d'année, nous glissera que, selon elle, si tu n'as rien pour les fêtes c'est que tu n'as pas fêté et si ton copain ne peux pas, il y 'en a plein qui peuvent. Là encore on aura tout compris.
Des récits d'histoires de ce genre nous en recevrons des dizaines mais force est de constater que la vigilance masculine est très forte actuellement contenu entre peur, honte et fatalité. A défaut de pouvoir attacher sa femme, faites lui plutôt comprendre qu'il n'y a pas que le matériel dans la vie, mais pour ça, bon courage.
Akissi Kouamé
Source: Koaci.com
Crise oblige les estimations de proportion d'infidélité temporaire, l'espace des fêtes, seraient en forte progression cette année. Nombreux sont ceux qui, toutes classes sociales confondues, n'auront pas les moyens nécessaires pour retenir voire empêcher le faux pas des chasseuses de cadeaux à tout prix, prêtes par intérêt matériel, à bondir sur le plus offrant afin de satisfaire ce qui apparait tels des TOC (trouble obsessionnel compulsif) de consommation.
Si le sujet est d'abord tabou, il n'en demeure pas moins qu'il empêche de dormir un grand nombre comme constaté ces dernières semaines dans des "causeries enquêtes" auprès d'un large échantillons d'hommes à Abidjan.
La paranoïa de certains va même jusqu'à pousser leur jalousie à l’extrême violence comme ce mercredi soir à Marcory non loin du marché où un homme à battu sa femme en public après avoir pris connaissance d'une histoire d'infidélité de cette dernière avec un homme de Treichville d'origine libanaise par la découverte de conversation sur facebook avec ce dernier. Alerté par un voisin, en nous rendant sur les lieux, après près d'une heure d'échange avec l'homme trompé, nous apprendrons que les cadeaux de fin d'années étaient au centre des désirs exprimés via internet, de la femme tout juste âgée de 26 ans et légalement mariée depuis deux ans, envers son papa noël.
A Yopougon lundi soir un homme a tenté d'ouvrir le feu sur un autre après avoir pris en flagrant délit sa copine dans une résidence au lit avec un homme mariée d'une cinquantaine d'année cadre dans une banque en plein rapport en plus non protégé. Interrogée, la femme avouera que l'homme avec qui elle trompait, selon elle, pour la première fois, son compagnon était "gentil" avec elle. Tout était dit pour qui connait la définition ivoirienne d'un homme considéré "gentil" par les femmes. Nous apprendrons que la femme avait prétexté une visite chez sa tante et injoignable du fait d'un problème de réseau. Elle ne se doutait pas que son compagnon avait une connaissance dans la résidence...
Cynthia, une étudiante en fin de cycle d'une école d’ingénieur privée de la place, nous avouera quant à elle n'avoir aucun remords à tromper son compagnon pour obtenir une attention matérielle en nous indiquant qu'elle avait le choix parmi une dizaine de garçons prêts à débourser pour s’accommoder de ses charmes.
Myriam elle, vendeuse de vêtement à Marcory d'une trentaine d'année, nous glissera que, selon elle, si tu n'as rien pour les fêtes c'est que tu n'as pas fêté et si ton copain ne peux pas, il y 'en a plein qui peuvent. Là encore on aura tout compris.
Des récits d'histoires de ce genre nous en recevrons des dizaines mais force est de constater que la vigilance masculine est très forte actuellement contenu entre peur, honte et fatalité. A défaut de pouvoir attacher sa femme, faites lui plutôt comprendre qu'il n'y a pas que le matériel dans la vie, mais pour ça, bon courage.
Akissi Kouamé
Source: Koaci.com