La Chambre d’accusation a confirmé mercredi les charges retenues contre 84 pro-Gbagbo dont son épouse Simone Ehivet Gbagbo et son fils Michel Gbagbo ainsi que le Président du Front populaire ivoirien (FPI), Pascal Affi N’guessan.
Ces partisans de M. Gbagbo accusés de “crimes de guerre, crimes de sang, crimes économiques, troubles à l’ordre public, atteinte à la sûreté de l’Etat et entretien de bandes armées”, sont renvoyés devant la Cour d’assise qui va les juger.
“Il y a eu l’allègement des charges pour les anciens ministres et d’autres hauts fonctionnaires accusés d’usurpation de fonction” a expliqué à APA Me Félix Bobré Avocant de la défense, ajoutant que ”les procès ne pourront pas avoir lieu en cette année judiciaire” dans la mesure où les vacances judiciaires commencent en août.
Selon le verdict de la Chambre d’accusation, six parmi les partisans de l’ancien Président Laurent Gbagbo bénéficient d’une nullité des charges et seront relaxés.
Certains accusés jouissent déjà d’une liberté provisoire, tandis que d’autres sont en détention dans les prisons du Nord du pays, notamment à Boundiali (extrême Nord), Bouna (Nord-Est), Katiola (Centre-Nord), et Odienné (Nord-Ouest).
Les plus illustres de ces mis en cause sont Simone Ehivet Gbagbo, l’épouse de l’ex-Chef de l’Etat, Affi N’guessan (Président du Front populaire ivoirien), Aké N’gbo (dernier Premier ministre de Laurent Gbagbo, il est déjà en liberté provisoire), Michel Gbagbo (fils de M. Gbagbo), ou encore l’ex-Gouverneur de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), Philippe Dacoury-Tabley.
Ces cadres de l’ancien parti au pouvoir, ont été pour la plus part arrêtés le 11 avril 2011, à la fin de la crise postélectorale de novembre 2010 à avril 2011, alors qu’ils étaient avec Laurent Gbagbo, retranché dans son bunker de la résidence présidentielle à Cocody, le quartier chic d’Abidjan.
M.Gbagbo est lui-même détenu depuis fin novembre 2011 par la Cour pénale internationale (CPI) à la Haye où il est en attente de confirmation ou de l’infirmation de charges portées contre lui.
La crise postélectorale ivoirienne est survenue à la suite d’un contentieux au 2ème tour de l’élection présidentielle organisée le 28 novembre 2010.
Le règlement pacifique de la crise n’ayant pas abouti, les deux camps (Gbagbo et Ouattara) se sont livrés avec leurs soutiens respectifs, à une guerre sanglante et meurtrière qui a coûté la vie à plus de 3000 personnes et causé d’importants dégâts matériels, affaiblissant l’économie nationale.
xibaaru
Ces partisans de M. Gbagbo accusés de “crimes de guerre, crimes de sang, crimes économiques, troubles à l’ordre public, atteinte à la sûreté de l’Etat et entretien de bandes armées”, sont renvoyés devant la Cour d’assise qui va les juger.
“Il y a eu l’allègement des charges pour les anciens ministres et d’autres hauts fonctionnaires accusés d’usurpation de fonction” a expliqué à APA Me Félix Bobré Avocant de la défense, ajoutant que ”les procès ne pourront pas avoir lieu en cette année judiciaire” dans la mesure où les vacances judiciaires commencent en août.
Selon le verdict de la Chambre d’accusation, six parmi les partisans de l’ancien Président Laurent Gbagbo bénéficient d’une nullité des charges et seront relaxés.
Certains accusés jouissent déjà d’une liberté provisoire, tandis que d’autres sont en détention dans les prisons du Nord du pays, notamment à Boundiali (extrême Nord), Bouna (Nord-Est), Katiola (Centre-Nord), et Odienné (Nord-Ouest).
Les plus illustres de ces mis en cause sont Simone Ehivet Gbagbo, l’épouse de l’ex-Chef de l’Etat, Affi N’guessan (Président du Front populaire ivoirien), Aké N’gbo (dernier Premier ministre de Laurent Gbagbo, il est déjà en liberté provisoire), Michel Gbagbo (fils de M. Gbagbo), ou encore l’ex-Gouverneur de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), Philippe Dacoury-Tabley.
Ces cadres de l’ancien parti au pouvoir, ont été pour la plus part arrêtés le 11 avril 2011, à la fin de la crise postélectorale de novembre 2010 à avril 2011, alors qu’ils étaient avec Laurent Gbagbo, retranché dans son bunker de la résidence présidentielle à Cocody, le quartier chic d’Abidjan.
M.Gbagbo est lui-même détenu depuis fin novembre 2011 par la Cour pénale internationale (CPI) à la Haye où il est en attente de confirmation ou de l’infirmation de charges portées contre lui.
La crise postélectorale ivoirienne est survenue à la suite d’un contentieux au 2ème tour de l’élection présidentielle organisée le 28 novembre 2010.
Le règlement pacifique de la crise n’ayant pas abouti, les deux camps (Gbagbo et Ouattara) se sont livrés avec leurs soutiens respectifs, à une guerre sanglante et meurtrière qui a coûté la vie à plus de 3000 personnes et causé d’importants dégâts matériels, affaiblissant l’économie nationale.
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