Depuis des mois, les morts se succèdent et la presse locale ne cache rien à ses lecteurs du martyre des victimes. L'Association de lutte contre les crimes rituels (ALCR) a recensé 24 assassinats depuis janvier 2013, pour la plupart perpétrés dans la région de Libreville.
Libreville, le 11 mai dernier. Dans la capitale gabonaise, le fond de l'air est humide, comme le veut la saison, et étrangement anxiogène. Ce matin-là, la population est descendue dans la rue pour manifester sa colère contre les crimes rituels, cette horreur devenue quasi hebdomadaire.
Libreville, le 11 mai dernier. Dans la capitale gabonaise, le fond de l'air est humide, comme le veut la saison, et étrangement anxiogène. Ce matin-là, la population est descendue dans la rue pour manifester sa colère contre les crimes rituels, cette horreur devenue quasi hebdomadaire.