« La nuit de la peur engloutit tes cités
L’espoir s’envole
Et du sang de tes enfants
Ton sol se colore »,
Muzurige Mbonyi (Le Phénix qui renait)
C’est avec le cœur rempli de peine que j’ai décidé d’écrire ces lignes. La situation au Nord de notre voisin d’à coté, le Mali m’intrigue tant, me préoccupe pesamment. Voilà un pays présenté depuis les années « 90 » comme un parangon, voire un laboratoire de démocratie en Afrique qui est en passe de sombrer, dangereusement ! Un état de fait qui me hante l’esprit et, au fort de la nuit, me pousse à scander tel un possédé, cette interrogation : « Après la Libye, la Côte d’Ivoire, le feu est à nos portes avec le voisin malien. Mon Dieu, qu’avons –nous vraiment fait pour mériter cette pluie de malheurs, de calamités ?»
Après la fameuse conférence de la Baule (En France) de 1990 convoquée, on se le rappelle, par le Président français d’alors, François Mitterrand, la plante de la démocratie commençait à fleurir sur la terre d’Afrique, surtout dans la sous région ouest –africaine. Le Mali a vu son jardin si verdoyant avec le départ de son célèbre dictateur Moussa Traoré. Dans les différentes enceintes des conférences internationales, on invitait les rétifs à s'inspirer du modéle malien. Cet Etat séparé du mien par les acrobaties de l’histoire est réputé peuplé de gens pas va-t-en –guerre, paisibles, courtois et qui ont un attachement viscéral vis à vis de la religion mouhamétane (cf. ses cités religieuses Gao et Tombouctou).
Aujourd’hui, l’autorité est prés que dans la rue dans ce vaste pays d’Afrique de l’Ouest. Le départ forcé de son Président légalement élu à 3 mois de la Présidentielle de 2012 a envenimé la situation politique. Se sentant exclus, des rebelles d ‘ethnie touareg connus sous le nom de Salafistes entendent fractionner le pays. Le continent africain examiné à la loupe malienne, est-il susceptible de prendre en main son propre destin ? La réponse à cette question de gros sous est, ma foi, tout proche de la négative. Il est plus que malheureux de le dire : nous sommes toujours comme de gros enfants entre les mains des grandes puissances. Nos dirigeants,grands fêtards devant l’éternel, ne travaillent pas au salut des peuples d’Afrique. Pour rappel, ils viennent de célébrer avec faste le cinquantenaire de nos indépendances, des indépendances synonymes de refilage ! Nous savons tous que nous sommes dirigés de l’extérieur. Nous sommes toujours entre les rets du néo-colonialisme. Et sur de nombreux domaines.
L’heure du réveil en fanfare est sonnée. Nous ne devons plus rester à la remorque du monde. L’expérience a montré qu’on n’a jamais développé un pays avec de l’aide internationale. Nous devons alors travailler, sans interruption pour « dé-néocolonialiser» l’Afrique-Mère. Pour ce faire, il urge de faire preuve de dépassement tout en sachant qu’on n’obtienne rien de grand dans l’adversité, on ne construit rien de consistant sur le ressentiment. Nous devons rêver comme le disait l’autre, que « L’Afrique sera debout, tel un chasseur devant un fauve, avec pour armes à sa main gauche l’unité de ses peuples, et à sa main droite la liberté de ses nations. »
Ayons foi au devenir de l’Afrique car, avec la foi on peut soulever des montagnes mais aussi bâtir des civilisations.
Ibrahima Ngom,
Journaliste
Tel : 77 323 40 19/ 76 848 20 48
E-mail : iboufallou@gmaiil.com
L’espoir s’envole
Et du sang de tes enfants
Ton sol se colore »,
Muzurige Mbonyi (Le Phénix qui renait)
C’est avec le cœur rempli de peine que j’ai décidé d’écrire ces lignes. La situation au Nord de notre voisin d’à coté, le Mali m’intrigue tant, me préoccupe pesamment. Voilà un pays présenté depuis les années « 90 » comme un parangon, voire un laboratoire de démocratie en Afrique qui est en passe de sombrer, dangereusement ! Un état de fait qui me hante l’esprit et, au fort de la nuit, me pousse à scander tel un possédé, cette interrogation : « Après la Libye, la Côte d’Ivoire, le feu est à nos portes avec le voisin malien. Mon Dieu, qu’avons –nous vraiment fait pour mériter cette pluie de malheurs, de calamités ?»
Après la fameuse conférence de la Baule (En France) de 1990 convoquée, on se le rappelle, par le Président français d’alors, François Mitterrand, la plante de la démocratie commençait à fleurir sur la terre d’Afrique, surtout dans la sous région ouest –africaine. Le Mali a vu son jardin si verdoyant avec le départ de son célèbre dictateur Moussa Traoré. Dans les différentes enceintes des conférences internationales, on invitait les rétifs à s'inspirer du modéle malien. Cet Etat séparé du mien par les acrobaties de l’histoire est réputé peuplé de gens pas va-t-en –guerre, paisibles, courtois et qui ont un attachement viscéral vis à vis de la religion mouhamétane (cf. ses cités religieuses Gao et Tombouctou).
Aujourd’hui, l’autorité est prés que dans la rue dans ce vaste pays d’Afrique de l’Ouest. Le départ forcé de son Président légalement élu à 3 mois de la Présidentielle de 2012 a envenimé la situation politique. Se sentant exclus, des rebelles d ‘ethnie touareg connus sous le nom de Salafistes entendent fractionner le pays. Le continent africain examiné à la loupe malienne, est-il susceptible de prendre en main son propre destin ? La réponse à cette question de gros sous est, ma foi, tout proche de la négative. Il est plus que malheureux de le dire : nous sommes toujours comme de gros enfants entre les mains des grandes puissances. Nos dirigeants,grands fêtards devant l’éternel, ne travaillent pas au salut des peuples d’Afrique. Pour rappel, ils viennent de célébrer avec faste le cinquantenaire de nos indépendances, des indépendances synonymes de refilage ! Nous savons tous que nous sommes dirigés de l’extérieur. Nous sommes toujours entre les rets du néo-colonialisme. Et sur de nombreux domaines.
L’heure du réveil en fanfare est sonnée. Nous ne devons plus rester à la remorque du monde. L’expérience a montré qu’on n’a jamais développé un pays avec de l’aide internationale. Nous devons alors travailler, sans interruption pour « dé-néocolonialiser» l’Afrique-Mère. Pour ce faire, il urge de faire preuve de dépassement tout en sachant qu’on n’obtienne rien de grand dans l’adversité, on ne construit rien de consistant sur le ressentiment. Nous devons rêver comme le disait l’autre, que « L’Afrique sera debout, tel un chasseur devant un fauve, avec pour armes à sa main gauche l’unité de ses peuples, et à sa main droite la liberté de ses nations. »
Ayons foi au devenir de l’Afrique car, avec la foi on peut soulever des montagnes mais aussi bâtir des civilisations.
Ibrahima Ngom,
Journaliste
Tel : 77 323 40 19/ 76 848 20 48
E-mail : iboufallou@gmaiil.com