Le Conseil de sécurité de l’ONU a rejeté hier un projet de résolution présenté par les Etats-Unis, la France et le Royaume-Uni réclamant une enquête sur l’attaque chimique présumée de Khan Cheikhoun, en Syrie, en raison du veto de la Russie, membre permanent du Conseil.
Le projet de résolution a reçu 10 votes pour (dont le Sénégal), deux votes contre (Russie et Bolivie) et trois abstentions (Chine, Ethiopie et Kazakhstan).
Depuis le début de ce conflit le 15 mars 2011, il s’agit du huitième veto de la Russie au Conseil de sécurité visant à protéger son allié syrien.
On se rappelle que lors d’une intervention devant le Conseil de sécurité le 7 avril, le Secrétaire général adjoint des Nations Unies
aux affaires politiques, Jeffrey Feltman, a indiqué que le 4 avril des informations inquiétantes ont fait état d’une attaque chimique présumée, à proximité de Khan Cheikhoun, dans le gouvernorat d’Idlib, lancé selon certaines sources par voie aérienne.
L’attaque a apparemment causé la mort de 87 personnes et fait plus de 300 blessés.
Vendredi 7 avril, deux navires de guerre américains déployés en mer de la Méditerranée orientale ont lancé un total de 59 missiles de croisière contre la base aérienne militaire d’Al-Shayrat, située dans le gouvernorat de Homs.
Les États-Unis ont déclaré que c’était en réaction à l’attaque chimique, dans la mesure où le gouvernement syrien aurait utilisé des armes chimiques à partir de cette base aérienne.
Il est évident que cette utilisation d’armes chimiques contre des populations civiles, est non seulement une violation manifeste et flagrante du droit international général mais aussi et surtout de la résolution 2118 du Conseil de sécurité adoptée en 2013, qui prévoyait le désarmement chimique du pays avant mi-2014.
Pour mémoire, quelques 400.000 Syriens ont été tués depuis que la guerre civile a éclaté dans ce pays il y a cinq ans et 70.000 autres sont morts en raison du manque d'eau potable, de nourriture ou de médicaments selon le Centre syrien pour la recherche politique, une ONG travaillant notamment avec l'agence des Nations unies pour les réfugiés, ajoute que 1,9 million de Syriens ont été blessés.
Au total, 11,5% de la population syrienne a donc été tuée ou blessée en raison de la guerre, précise le rapport.
Pourtant la Communauté internationale peine à mettre en place la riposte prévue dans le dispositif de Sécurité Collective de Charte de l’Organisation et dont la finalité proclamée est de pouvoir remédier efficacement à des situations de cette nature et ceci partout où ils surgiront dans le monde.
La question qui émerge aujourd’hui est celle de savoir à quand la suppression de ce droit de veto qui paralysie le système ?
Sinon où ira le droit international ? Combien de morts faudra t- il donc encore pour faire réagir la Communauté des Etats.
Me Tine
Le projet de résolution a reçu 10 votes pour (dont le Sénégal), deux votes contre (Russie et Bolivie) et trois abstentions (Chine, Ethiopie et Kazakhstan).
Depuis le début de ce conflit le 15 mars 2011, il s’agit du huitième veto de la Russie au Conseil de sécurité visant à protéger son allié syrien.
On se rappelle que lors d’une intervention devant le Conseil de sécurité le 7 avril, le Secrétaire général adjoint des Nations Unies
aux affaires politiques, Jeffrey Feltman, a indiqué que le 4 avril des informations inquiétantes ont fait état d’une attaque chimique présumée, à proximité de Khan Cheikhoun, dans le gouvernorat d’Idlib, lancé selon certaines sources par voie aérienne.
L’attaque a apparemment causé la mort de 87 personnes et fait plus de 300 blessés.
Vendredi 7 avril, deux navires de guerre américains déployés en mer de la Méditerranée orientale ont lancé un total de 59 missiles de croisière contre la base aérienne militaire d’Al-Shayrat, située dans le gouvernorat de Homs.
Les États-Unis ont déclaré que c’était en réaction à l’attaque chimique, dans la mesure où le gouvernement syrien aurait utilisé des armes chimiques à partir de cette base aérienne.
Il est évident que cette utilisation d’armes chimiques contre des populations civiles, est non seulement une violation manifeste et flagrante du droit international général mais aussi et surtout de la résolution 2118 du Conseil de sécurité adoptée en 2013, qui prévoyait le désarmement chimique du pays avant mi-2014.
Pour mémoire, quelques 400.000 Syriens ont été tués depuis que la guerre civile a éclaté dans ce pays il y a cinq ans et 70.000 autres sont morts en raison du manque d'eau potable, de nourriture ou de médicaments selon le Centre syrien pour la recherche politique, une ONG travaillant notamment avec l'agence des Nations unies pour les réfugiés, ajoute que 1,9 million de Syriens ont été blessés.
Au total, 11,5% de la population syrienne a donc été tuée ou blessée en raison de la guerre, précise le rapport.
Pourtant la Communauté internationale peine à mettre en place la riposte prévue dans le dispositif de Sécurité Collective de Charte de l’Organisation et dont la finalité proclamée est de pouvoir remédier efficacement à des situations de cette nature et ceci partout où ils surgiront dans le monde.
La question qui émerge aujourd’hui est celle de savoir à quand la suppression de ce droit de veto qui paralysie le système ?
Sinon où ira le droit international ? Combien de morts faudra t- il donc encore pour faire réagir la Communauté des Etats.
Me Tine