« Si le Synpics est bien installé, il n’en demeure pas moins que notre organisation est sans doute la plus représentative et sans doute la plus dynamique », a déclaré Thierno Dramé, président de la (Cjrs). Il s’exprimait lors de la soirée de Gala annuel de la Cjrs, ce samedi dernier, coïncidant avec le 10èmeanniversaire de la création de cette structure.
Dans son speech, le président de la Cjrs, estime qu’en une décennie, sa convention a réussi des prouesses dans le domaine de la formation et d’encadrement, avec l’octroie de 130 bourses, plus de 200 séminaires, entre autres, à l’endroit de jeunes reporters. Un bilan suffisamment riche pour lui, à tel point, que sa structure a damné le pion au Synpics, organe habilité à veiller sur les intérêts des professionnels des médias.
Ce Gala, était également l’occasion pour le Cjrs de décerner les prix des meilleurs reportages dans différents médiums sur une année.
En presse écrite, le mérite est revenu à Mouhamadou Coulibaly du journal Wa Sports. Une enquête qui portait sur l’affaire de la fraude sur l’âge des basketteuses, catégorie cadette de l’équipe sénégalaise. Un article très osé d’après le jury.
En radio, c’est la journaliste de Soxna fm, Oumou Kalsoum Bâ qui a été primée pour son reportage sur les « enfants trisomiques ». Pour Lamine Touré, enseignant au Cesti et membre du jury, la lauréate a évoqué un sujet souvent diabolisé par la population, « à travers un récit captivant et agréable à écouter ».
En télévision, Ibrahima Ndong de la Rts, a remporté la palme, pour son reportage sur la brèche de Saint-Louis et surtout sur le danger qu’elle représente.
Et enfin le meilleur prix de photo est revenu à Abdou Cissé du jounal le Quotidien, sur la pollution de la baie de Hann.