Abraham Lincoln 16ème président des Etats-Unis de 1860 à 1865 donna la célèbre formule consacrée de la démocratie «le gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple ». Cette définition très courante confère au peuple sa souveraineté. Celle-ci est exprimée à travers un choix libre. Cependant elle ne donne pas à tout le peuple sa citoyenneté.
En Afrique, la démocratie est exercée différemment de la même manière qu’en occident avec la diversité des régimes politiques-parlementaire, présidentiel, semi-présidentiel…Cependant, des principes généraux et universels dans l’application de la démocratie demeurent. Il s’agit du pouvoir exécutif, du pouvoir judiciaire et du pouvoir législatif. Ce dernier a la particularité de contrôler l’exécutif et dispose même d’une motion de censure qui lui permet de renverser le gouvernement. Ce pouvoir, le législatif le tire de ses délégants : le peuple. C’est comme qui dirait un pacte tacite de confiance issu des urnes entre les délégants et leurs délégués au Parlement. Par conséquent, une symétrie et une logique devrait être vues et sentie dans les propositions des citoyens et les politiques exécutés par l’exécutif. En Afrique, pendant longtemps l’on a senti un écart entre les orientations citoyennes et celles des politiques stratégiques définies par l’exécutif et votées par le législatif. Ce fait participe-t-il de la crise de la démocratie. Garantit-il une stabilité sociale et politique donnant aux gouvernants le temps d’action et de résultats ?
La marche du monde, l’évolution des mentalités et des sociétés ont accompagné les changements intervenus dans la gouvernance à travers le monde. Ce, jusqu’à universaliser un régime politique qui constitue aujourd’hui le baromètre d’une bonne gouvernance. Ce régime politique nécessite-t-il une révolution ? Est-il en crise ? L’on serait tenté de répondre par l’affirmatif. Eh oui la démocratie telle que vécue et exprimée sous nos cieux ne fait plus rêver. Elle n’est plus cet idéal incarné par des hommes épris de justice, d’intégrité et de morale. Des hommes dont la vocation première à travers leurs actes de gouvernance est de servir et non de se servir. Rousseau avait bien raison donc de relever l’utopie en ces termes « il n’a jamais existé de véritable démocratie, et il n’en existera jamais.»
La motion de censure ou mention des sangsues
Tant que la logique de la démocratie restera la conservation du pouvoir pour les gouvernants et l’accession du pouvoir pour les opposants, les citoyens resteront les éternels perdants. Pour preuve l’assemblée nationale du Sénégal a été le théâtre d’un scénario hollywoodien. Une tentative de frein ourdie par des guenons et gorilles, des magiciens de la triche de par leur acrobatie et leur supercherie ont presté devant des citoyens étonnés par leur gambade. A ce jeu de dupe et de tartuffe les citoyens sont les vrais perdants. Le suicide serait de confier nos destinées à ces politiciens. Ils ont échoué.
En Afrique, la démocratie est exercée différemment de la même manière qu’en occident avec la diversité des régimes politiques-parlementaire, présidentiel, semi-présidentiel…Cependant, des principes généraux et universels dans l’application de la démocratie demeurent. Il s’agit du pouvoir exécutif, du pouvoir judiciaire et du pouvoir législatif. Ce dernier a la particularité de contrôler l’exécutif et dispose même d’une motion de censure qui lui permet de renverser le gouvernement. Ce pouvoir, le législatif le tire de ses délégants : le peuple. C’est comme qui dirait un pacte tacite de confiance issu des urnes entre les délégants et leurs délégués au Parlement. Par conséquent, une symétrie et une logique devrait être vues et sentie dans les propositions des citoyens et les politiques exécutés par l’exécutif. En Afrique, pendant longtemps l’on a senti un écart entre les orientations citoyennes et celles des politiques stratégiques définies par l’exécutif et votées par le législatif. Ce fait participe-t-il de la crise de la démocratie. Garantit-il une stabilité sociale et politique donnant aux gouvernants le temps d’action et de résultats ?
La marche du monde, l’évolution des mentalités et des sociétés ont accompagné les changements intervenus dans la gouvernance à travers le monde. Ce, jusqu’à universaliser un régime politique qui constitue aujourd’hui le baromètre d’une bonne gouvernance. Ce régime politique nécessite-t-il une révolution ? Est-il en crise ? L’on serait tenté de répondre par l’affirmatif. Eh oui la démocratie telle que vécue et exprimée sous nos cieux ne fait plus rêver. Elle n’est plus cet idéal incarné par des hommes épris de justice, d’intégrité et de morale. Des hommes dont la vocation première à travers leurs actes de gouvernance est de servir et non de se servir. Rousseau avait bien raison donc de relever l’utopie en ces termes « il n’a jamais existé de véritable démocratie, et il n’en existera jamais.»
La motion de censure ou mention des sangsues
Tant que la logique de la démocratie restera la conservation du pouvoir pour les gouvernants et l’accession du pouvoir pour les opposants, les citoyens resteront les éternels perdants. Pour preuve l’assemblée nationale du Sénégal a été le théâtre d’un scénario hollywoodien. Une tentative de frein ourdie par des guenons et gorilles, des magiciens de la triche de par leur acrobatie et leur supercherie ont presté devant des citoyens étonnés par leur gambade. A ce jeu de dupe et de tartuffe les citoyens sont les vrais perdants. Le suicide serait de confier nos destinées à ces politiciens. Ils ont échoué.