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DENREES DE PREMIERE NECESSITE: Risque de tension sur les prix


DENREES DE PREMIERE NECESSITE: Risque de tension sur les prix
En conférence de presse ce vendredi, l’Union nationale des commerçants et industriels du Sénégal (UNACOIS) a déploré une surenchère constatée au cordon douanier et induite par la nouvelle taxe de 3% appliquée à toutes les activités d’importation de biens de consommation. Une taxe instituée dans le nouveau Code général des impôts.
 
Serait-ce le début d’un « désamour» entre l’Union nationale des commerçants et industriels du Sénégal (UNACOIS) et le gouvernement ? Les deux parties avaient réussi au début de l’année 2012 à accorder leurs violons pour une dynamique de baisse des prix des denrées de première nécessité, officialisée depuis par un décret. L’application de cette mesure avait divisé et divise encore l’opinion sur son effectivité sur le marché.

Cependant, l’application de l’article 220 du nouveau Code général des impôts (CGI) en vigueur depuis le 1er janvier dernier, risque de mettre le feu aux prix sur le marché.  A travers cet article, l’Etat a institué une taxe de 3% comme «Acompte sur les impôts » et qui est mal perçue par les commerçants importateurs, ainsi que l’a indiqué Ibrahima Lô, Secrétaire général de ladite organisation des commerçants, en marge d’une conférence de presse.

Qualifiée de «taxe d’égalisation déguisée», les commerçants juge la mesure «inopportune» et indique qu’elle aura forcément un impact sur le prix des denrées concernées. Il s’agirait entre autres biens de consommation, de l’huile, du riz, mais aussi de produits du BTP.

En fait, les commerçants se sentiraient quelque peu «floués» car si l’on en croît Ibrahima Lô, «On nous avait fait savoir que cette mesure ne concernerait que les importateurs occasionnels, mais grande est notre surprise de nous rendre compte que presque tous les produits et tous les importateurs sont ainsi taxés.» Pour marquer leur incompréhension, les acteurs de l’Unacois subodorent une volonté de l’Etat de «récupérer » sur leur dos les quelque 28 milliards de FCfa de recettes qu’il perdrait à travers la baisse de l’impôt sur les salaires.

Et de souligner la bonne dynamique qui prévaut jusqu’ici entre l’Etat et l’Unacois qui, «est volontaire pour accompagner le gouvernement dans son effort de rationalisation et d’allègement du coût de la vie, entamé depuis le début.» Il va sans dire, toujours selon M. Lô, que toute taxe supplémentaire sur nos importations «impacte nos charges et il est évident qu’en l’état nous ne pouvons pas ne pas répercuter sur les prix.» 

Evoquant les problèmes de compétitivité que cela crée par rapport aux autres pays de la sous-région, les acteurs de l’Unacois mettent aujourd’hui le curseur sur le haut des prix des biens de consommation notamment les denrées de première nécessité.

Des tensions en perspective.

Source: Sudonline.sn

Samedi 20 Avril 2013 - 12:26





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