DEPENALISATION ET DEPRISONNISATION : NI BONNES, NI REVOLUTIONNAIRES, NI ADOPTABLES


A.    Le Groupe BennooBokkYaakaarmilite,aujourd’hui comme hier, sous réserve du respect de l’égalité de tous les citoyens devant la loi,de l’ordre public, des droits d’autrui, pour le droit d’informer, d’être informé, d’avoir des opinions, des sentiments et de les communiquer sans aucune entrave, quel que soit le support utilisé;
B.     Le Groupe BennooBokkYaakaar porte et partage les bonnes dispositions contenues dans le projet du nouveau code de la presse en terme de plus de garantie par les professionnels eux-mêmes à organiser le secteur des médias, le statut du journaliste, la pratique du journalisme, mais surtout le fonctionnement adéquat du système d’autorégulation ;
C.     Le Groupe BennooBokkYaakaar considère que la dépénalisation, la déprisonnisation ne sauraient être envisageablespourla diffamation, l’injure, les fausses informations, les outrages, la discrimination raciale, haine religieuse ou ethniquepar voie de presseet cela pour deux raisons :
1.      enlever le caractère pénal à toutes ces infractions, au bénéfice des seuls journalistes au sens du Synpics, de la FIJ et de la FAJ reviendraitàengendrer d’inacceptables inégalités des citoyennes et des citoyens devant la loi ;
2.      Voter la dépénalisation, la déprisonnisationc’est àremettredangereusement en cause les principes de la généralité et de l’impersonnalité de la loi.
Au regard de ce qui précède, il n’est donc pas envisageable que la déprisonnisation et la dépénalisation puissentêtre adoptées.

Bamba Toure

Lundi 31 Mars 2014 22:16

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