C’est dans une profonde tristesse accompagnée de chaudes larmes que James Rodolph Semako Saizonou a assisté à la barre sa nièce victime de détournement de mineure. Ayant porté plainte contre le bourreau de sa nièce, il est revenu sur les événements.
« Les faits se sont déroulés le 10 avril dernier. Alors que je me trouvais à mon lieu de travail, j’ai été avisé que ma nièce âgée de 17 ans venait d’être surprise dans la chambre de ma mère avec un garçon. J’ai alors décidé de rallier le domicile. Quand je suis arrivé, j’ai réuni la famille pour plus de précision», a d’emblée déclaré l’oncle de la victime. Poursuivant, il indique que «les explications qui m’ont été fournies par mes deux nerveux qui les ont surpris m’ont permis d’y voir clair. Revenant de leur école, ils ont surpris le couple qui s’était installé sur le lit de ma mère » a déclaré, les larmes aux yeux devant la barre, l’oncle de la victime.
Interpellée sur sa relation avec le prévenu, la victime explique : «c’est au courant du mois de janvier que j’ai fait la connaissance du dénommé Laye rencontré fortuitement au niveau du terrain de football de la Sicap liberté 4. Au début, notre relation était plutôt amicale mais elle finira par devenir amoureuse par la suite. Le 10 avril dernier, profitant de l’absence de mes parents, je l’ai invité à me rejoindre. Malheureusement, au moment où nous ressortions de la chambre de ma grand-mère, où nous avions entretenu des relations sexuelles, mes jeunes frères sont brusquement entrés à la maison. Ils ont décidé de tout dire à mon oncle qui m’a questionnée et je lui ai dit la vérité», a soutenu la petite.
Mais pour le prévenu Abdoulaye Ba, sa copine n’a pas dit la vérité. En effet s’il reconnait avoir entretenu à plusieurs reprises des relations sexuelles avec la petite fille, il nie jusqu’à la dernière énergie l’avoir fait chez elle.
«C’est vrai qu’on a eu des rapports sexuels à deux reprises chez moi. Je ne suis pas fou pour entretenir des relations sexuelles dans leur maison encore moins dans la chambre de sa grand-mère. J’ai eu en effet, à me rendre chez elle à deux fois mais à aucun moment, je n’ai dépassé le salon. Concernant son âge, je n’ai jamais su qu’elle était mineure. Je ne pouvais pas le savoir. En de pareilles circonstances, on ne demande pas l’âge de la fille avec qui on veut sortir. Il n’y a jamais eu viol puisqu’elle était toujours consentante», s’est défendu Laye.
Prenant la parole, l’avocat de la partie civile qui s’est transformé en spécialiste du Bénin le temps de sa plaidoirie dira qu’il est impardonnable au Bénin que le patrimoine des grands parents soit violé ou détruit à ce point. Et c’est pourquoi, selon lui, il n’y a point de doute que le sieur Laye a manipulé la jeune fille pour la pousser à commettre l’impardonnable. Ainsi, il demande à la cour de le maintenir dans les liens de la prévention et de la condamner. Ceci d’autant plus que le délit de détournement de mineure est constant.
Le représentant du ministère public qui dans son réquisitoire a dit que les faits sont d’une extrême gravité a demandé à la cour de condamner le sieur Abdoulaye Ba.
Une peine que la défense a trouvée exagéré. D’autant plus que pour le conseil du prévenu, ce dossier ne souffre d’aucune preuve suffisante pour entraîner en voie de condamnation. Délibéré le 4 Mai.
« Les faits se sont déroulés le 10 avril dernier. Alors que je me trouvais à mon lieu de travail, j’ai été avisé que ma nièce âgée de 17 ans venait d’être surprise dans la chambre de ma mère avec un garçon. J’ai alors décidé de rallier le domicile. Quand je suis arrivé, j’ai réuni la famille pour plus de précision», a d’emblée déclaré l’oncle de la victime. Poursuivant, il indique que «les explications qui m’ont été fournies par mes deux nerveux qui les ont surpris m’ont permis d’y voir clair. Revenant de leur école, ils ont surpris le couple qui s’était installé sur le lit de ma mère » a déclaré, les larmes aux yeux devant la barre, l’oncle de la victime.
Interpellée sur sa relation avec le prévenu, la victime explique : «c’est au courant du mois de janvier que j’ai fait la connaissance du dénommé Laye rencontré fortuitement au niveau du terrain de football de la Sicap liberté 4. Au début, notre relation était plutôt amicale mais elle finira par devenir amoureuse par la suite. Le 10 avril dernier, profitant de l’absence de mes parents, je l’ai invité à me rejoindre. Malheureusement, au moment où nous ressortions de la chambre de ma grand-mère, où nous avions entretenu des relations sexuelles, mes jeunes frères sont brusquement entrés à la maison. Ils ont décidé de tout dire à mon oncle qui m’a questionnée et je lui ai dit la vérité», a soutenu la petite.
Mais pour le prévenu Abdoulaye Ba, sa copine n’a pas dit la vérité. En effet s’il reconnait avoir entretenu à plusieurs reprises des relations sexuelles avec la petite fille, il nie jusqu’à la dernière énergie l’avoir fait chez elle.
«C’est vrai qu’on a eu des rapports sexuels à deux reprises chez moi. Je ne suis pas fou pour entretenir des relations sexuelles dans leur maison encore moins dans la chambre de sa grand-mère. J’ai eu en effet, à me rendre chez elle à deux fois mais à aucun moment, je n’ai dépassé le salon. Concernant son âge, je n’ai jamais su qu’elle était mineure. Je ne pouvais pas le savoir. En de pareilles circonstances, on ne demande pas l’âge de la fille avec qui on veut sortir. Il n’y a jamais eu viol puisqu’elle était toujours consentante», s’est défendu Laye.
Prenant la parole, l’avocat de la partie civile qui s’est transformé en spécialiste du Bénin le temps de sa plaidoirie dira qu’il est impardonnable au Bénin que le patrimoine des grands parents soit violé ou détruit à ce point. Et c’est pourquoi, selon lui, il n’y a point de doute que le sieur Laye a manipulé la jeune fille pour la pousser à commettre l’impardonnable. Ainsi, il demande à la cour de le maintenir dans les liens de la prévention et de la condamner. Ceci d’autant plus que le délit de détournement de mineure est constant.
Le représentant du ministère public qui dans son réquisitoire a dit que les faits sont d’une extrême gravité a demandé à la cour de condamner le sieur Abdoulaye Ba.
Une peine que la défense a trouvée exagéré. D’autant plus que pour le conseil du prévenu, ce dossier ne souffre d’aucune preuve suffisante pour entraîner en voie de condamnation. Délibéré le 4 Mai.