Benoit Sambou, ministre de l’agriculture a effectué une visite au niveau des 3 départements de la région de Diourbel pour s'enquérir de l'état des cultures. A Ngoye première étape de cette tournée, les producteurs ont demandé au ministre de renouveler les équipements agricoles et de renforcer les quotas de semences et d'engrais. Saliou Diouf, producteur dans la localité indique qu’il y a un manque criard de semoirs au niveau de la zone. Il faut renouveler le matériel agricole pour développer l'agriculture. Pierre Sène, premier vice-président de la communauté rurale de Ngoye renchérit : "la communauté rurale de Ngoye a besoin de deux tracteurs pour aider les producteurs à mieux exploiter leurs terres. On assiste à un appauvrissement des terres". Mr Sène exhorte le ministre de tout faire pour remettre en marche les forages de Barry Ndondol, Batal et Tokorag.
En ce qui concerne celui de Sonkad, Il s'agit de construire un forage . Certes à Banene Sérère, il existe un forage qui dispose d'un château au sol qui ne peut couvrir les besoins en eau des deux hectares mis en valeur par les producteurs. C'est pourquoi Pierre Sène invite le ministre de l'agriculture à trouver une solution à ce problème. Au niveau du centre national de recherche agronomique de Bambey 2, étape de la visite, les chercheurs ont exposé au ministre l'ensemble des difficultés liées à la recherche. Il nous faut prés de 6 milliards de FCfa pour redynamiser ce centre, ont indiqué les techniciens de l'agriculture. Le ministre a également visité le périmètre agricole de Darou Salam ou Serigne Moustapha Lakram Mbacké a emblavé 500 hectares. Le mil, l'arachide, le maïs, le sésame, le riz ont été cultivés dans cette zone du bassin arachidier.
Benoit Sambou s'est rendu à Typ dans le département de Mbacké où Sérigne Bassirou Mbacké a évoqué le manque d'engrais suffisant pour exploiter plusieurs hectares de son domaine.
Il demande au ministre de mécaniser l'agriculture et de renouveler les semoirs. Il faut également renforcer les moyens des services techniques pour pouvoir suivre le processus de certification des semences. Ici, plusieurs variétés de semences ont été certifiées en ce concerne le mil, l'arachide, le niébé, le riz, le sorgho et le maïs. Abordant la question des subventions, le ministre Benoit Sambou a, dans sa réponse aux producteurs, affirmé avoir lancé l'idée selon laquelle il faut continuer à subventionner les semences.
" Nous sommes en train d'échanger avec les producteurs. L'Etat met beaucoup d'argent dans la subvention. Est ce que nous pouvons réorganiser la subvention, mettre moins dans les semences et réorienter les moyens dans le matériel agricole. Il est important de mettre l'accent sur le matériel agricole et nous allons nous y atteler", indique Mr Sambou.
Tirant le bilan de sa visite, Benoît Sambou souligne : "les cultures se comportent bien. La pluie a été au rendez vous. Nous prions le bon Dieu pour que cela puisse continuer. Les engrais sont en train d'arriver. Même si personnellement nous ne sommes pas trop satisfaits. Nous aurions souhaité qu'à mi-juillet toute la distribution d'engrais soit effectuée. Il y a eu quelques retards dans la sortie des engrais au niveau du Port de Dakar, mais nous osons espérer qu'avec le travail que nous sommes en train de faire, avec la pression que nous faisons sur les opérateurs atteindre à la fin du mois de juillet des niveaux extrêmement satisfaisants".
Selon lui, le développement de l'agriculture passe nécessairement par la maitrise de l'eau. "Si nous nous voulons sédentariser les populations et donner de l'emploi aux jeunes, il faut que certaines questions soient réglées et parmi ces questions il y a la maitrise de l'eau est un élément fondamental", a t-il martelé.
La reconstitution du capital semencier
"Avec une bonne politique de mécanisation et avec une concertation avec les gros producteurs, nous pouvons arriver à des résultats probants surtout dans le domaine de reconstitution du capital semencier. Nous avons déjà commencé à y travailler .On a mis en place une commission technique au ministère .Sous la supervision du premier ministre, nous allons organiser dans le courant du mois d'aout un conseil interministériel sur cette question", dira le ministre de l'agriculture avant de poursuivre : "Nous avons des contacts très avancé avec des chercheurs au centre national de recherche agronomique. Il est important que nous puissions renforcer la recherche et accompagner ce programme que nous voulons mettre en place.
La recherche et la formation sont les piliers sur lesquels nous voulons nous endosser pour développer notre agriculture pour atteindre l'auto suffisance alimentaire". "nous sommes très conscients des conditions de travail des chercheurs .Nous avons décidé de les accompagner parce qu'ils ils nous font gagner du temps et ils nous permettent de découvrir des variétés. Quand nous prenons ce riz que Serigne Moustapha Mbacke Lakram est en train de produire ici et conçu dans les laboratoires de Djibelor. Nous voyons qu'il peut pousser partout dans le pays. Cela veut dire qu'avec un peu d'efforts dans le cadre de l'aménagement et la maitrise de l'eau, nous pouvons avoir des rendements satisfaisants. Nous pouvons atteindre les objectifs que nous nous fixons d'ici les 5 prochaines années", ajoute Benoit Sambou. Le président de la république a, précise-t-il, l'ambition de faire de l'agriculture le levier du développement du Sénégal.
En ce qui concerne celui de Sonkad, Il s'agit de construire un forage . Certes à Banene Sérère, il existe un forage qui dispose d'un château au sol qui ne peut couvrir les besoins en eau des deux hectares mis en valeur par les producteurs. C'est pourquoi Pierre Sène invite le ministre de l'agriculture à trouver une solution à ce problème. Au niveau du centre national de recherche agronomique de Bambey 2, étape de la visite, les chercheurs ont exposé au ministre l'ensemble des difficultés liées à la recherche. Il nous faut prés de 6 milliards de FCfa pour redynamiser ce centre, ont indiqué les techniciens de l'agriculture. Le ministre a également visité le périmètre agricole de Darou Salam ou Serigne Moustapha Lakram Mbacké a emblavé 500 hectares. Le mil, l'arachide, le maïs, le sésame, le riz ont été cultivés dans cette zone du bassin arachidier.
Benoit Sambou s'est rendu à Typ dans le département de Mbacké où Sérigne Bassirou Mbacké a évoqué le manque d'engrais suffisant pour exploiter plusieurs hectares de son domaine.
Il demande au ministre de mécaniser l'agriculture et de renouveler les semoirs. Il faut également renforcer les moyens des services techniques pour pouvoir suivre le processus de certification des semences. Ici, plusieurs variétés de semences ont été certifiées en ce concerne le mil, l'arachide, le niébé, le riz, le sorgho et le maïs. Abordant la question des subventions, le ministre Benoit Sambou a, dans sa réponse aux producteurs, affirmé avoir lancé l'idée selon laquelle il faut continuer à subventionner les semences.
" Nous sommes en train d'échanger avec les producteurs. L'Etat met beaucoup d'argent dans la subvention. Est ce que nous pouvons réorganiser la subvention, mettre moins dans les semences et réorienter les moyens dans le matériel agricole. Il est important de mettre l'accent sur le matériel agricole et nous allons nous y atteler", indique Mr Sambou.
Tirant le bilan de sa visite, Benoît Sambou souligne : "les cultures se comportent bien. La pluie a été au rendez vous. Nous prions le bon Dieu pour que cela puisse continuer. Les engrais sont en train d'arriver. Même si personnellement nous ne sommes pas trop satisfaits. Nous aurions souhaité qu'à mi-juillet toute la distribution d'engrais soit effectuée. Il y a eu quelques retards dans la sortie des engrais au niveau du Port de Dakar, mais nous osons espérer qu'avec le travail que nous sommes en train de faire, avec la pression que nous faisons sur les opérateurs atteindre à la fin du mois de juillet des niveaux extrêmement satisfaisants".
Selon lui, le développement de l'agriculture passe nécessairement par la maitrise de l'eau. "Si nous nous voulons sédentariser les populations et donner de l'emploi aux jeunes, il faut que certaines questions soient réglées et parmi ces questions il y a la maitrise de l'eau est un élément fondamental", a t-il martelé.
La reconstitution du capital semencier
"Avec une bonne politique de mécanisation et avec une concertation avec les gros producteurs, nous pouvons arriver à des résultats probants surtout dans le domaine de reconstitution du capital semencier. Nous avons déjà commencé à y travailler .On a mis en place une commission technique au ministère .Sous la supervision du premier ministre, nous allons organiser dans le courant du mois d'aout un conseil interministériel sur cette question", dira le ministre de l'agriculture avant de poursuivre : "Nous avons des contacts très avancé avec des chercheurs au centre national de recherche agronomique. Il est important que nous puissions renforcer la recherche et accompagner ce programme que nous voulons mettre en place.
La recherche et la formation sont les piliers sur lesquels nous voulons nous endosser pour développer notre agriculture pour atteindre l'auto suffisance alimentaire". "nous sommes très conscients des conditions de travail des chercheurs .Nous avons décidé de les accompagner parce qu'ils ils nous font gagner du temps et ils nous permettent de découvrir des variétés. Quand nous prenons ce riz que Serigne Moustapha Mbacke Lakram est en train de produire ici et conçu dans les laboratoires de Djibelor. Nous voyons qu'il peut pousser partout dans le pays. Cela veut dire qu'avec un peu d'efforts dans le cadre de l'aménagement et la maitrise de l'eau, nous pouvons avoir des rendements satisfaisants. Nous pouvons atteindre les objectifs que nous nous fixons d'ici les 5 prochaines années", ajoute Benoit Sambou. Le président de la république a, précise-t-il, l'ambition de faire de l'agriculture le levier du développement du Sénégal.