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DOSSIER - La Déclaration de politique générale d’hier à aujourd’hui : Jeu et enjeux d’un grand oral


DOSSIER - La Déclaration de politique générale d’hier à aujourd’hui : Jeu et enjeux d’un grand oral
a Déclaration de po­litique générale du Premier ministre Ab­doul Mbaye, lundi, sera la dixième du genre depuis 1960. Sous le régime socialiste, il y en a eu quatre dont la première a été prononcée par le président du Conseil Mamadou Dia. Sous le régime libéral, soit en l’espace de 12 ans seulement, six chefs de gouvernement ont défilé à l’Assemblée nationale pour la circonstance. Mais pour le constitutionnaliste Ameth Ndiaye, le format de la Dpg doit être revisité parce que n’ayant jamais pu donner des résultats probants. Dans ce dossier, Le Quotidien revisite les différents passages, les péripéties de chacune des Dpg mais aussi le jeu et ses enjeux.
2000-2012 : les temps ont changé, mais le contexte reste le même. Moustapha Niasse, actuel président de l’Assemblée nationale, aura la tête remplie de souvenirs en recevant Abdoul Mbaye qui va sacrifier au rituel de la Déclaration de politique générale (Dpg). Dans cette auguste institution, il était chargé de guider l’équipe de «rê-ve» de Wade qui incarnait un espoir national immense. Abdoul Mbaye se retrouve aussi dans une posture qui rappelle aussi que les enjeux et les attentes nourris par les populations sont toujours la­tents. Urgents. Car, toutes les deux déclarations surviennent à la suite d’une alternance politique survenue au sommet de l’Etat à la suite d’un combat âpre contre les régimes socialiste et libéral.
Abdoul Mbaye va donc sacrifier au rituel devant un public (députés) largement acquis à sa cause. A priori. Puisque Benno bokk yaakaar et ses alliés disposent d’une majorité écrasante. Ce qui augure d’un baptême de feu qui se fera sans anicroche majeure. Malgré le discours de rupture et de changement renouvelé, les députés n’iront pas jusqu’à mettre le Pm dos au mur et/ou dans une situation inconfortable. Il va exposer sa vi­sion du Président pour les 5 ans à venir sous le regard bienveillant et même paternaliste de Moustapha Niasse.

Niasse en 2000
Il y a douze ans, Mousta­pha Nias­se, Premier ministre de Wade, prêchait devant un parterre plus qu’hostile. Le Parti socialiste bien que se trouvant dans l’opposition disposait encore de l’essentiel des leviers institutionnels notamment l’Assemblée nationale et le Sénat.
A l’époque, tous les ingrédients étaient réunis pour rendre le face-à-face trivial. Les Socialistes attendaient de pied ferme Moustapha Niasse, artisan de leur chute pour lui solder ses comptes. Mais, La guerre de Troie n’aura jamais eu lieu. Sentant la confrontation, le lea­der de l’Afp avait usé d’un subterfuge pour éviter un règlement de comptes public. Il avait, en ef­fet, prétexté d’un voyage urgent pour s’éclipser après avoir sévèrement critiqué la gestion des socialistes. La séance allait être suspendue sans le moindre débat. C’est le président de l’institution de l’époque qui est chargé d’en informer ses pairs (voir le témoignage de Dji­bo Kâ en page 6) .
Piqué dans son orgueil par «l’attitude inélégante» de Moustapha Nias­se, Djibo Kâ, l’autre transfuge du parti socialiste, a confié aux journalistes qui l’avaient suivi que «les propos de Niasse sont haineux». Cette fois-ci, le Premier ministre ne s’éclipsera pas. Il y aura aussi débat. Cette fois-ci, les dinosaures sont toujours là : Djibo Kâ, Mamadou Diagne Fada, Ab­dou­laye Makhtar Diop… Aujour­d’hui, les Sénégalais ploient toujours sous les urgences. Comment Abdoul Mbaye compte-t-il sortir les Sénéga­lais de l’ornière et du naufrage hivernal. D’une saison à l’autre, les hommes changent mais les problèmes restent les mêmes.

LEQUOTIDIENb[

Bamba Toure

Dimanche 9 Septembre 2012 - 00:59



Avis des Setalnautes

1.Posté par Citoyen le 09/09/2012 09:42 | Alerter
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Sauvons nos universités publiques du naufrage

Malgré les moyens substantiels mis à la disposition de l'enseignement supérieur de notre pays, les résultats sont qualitativement et quantitativement loin des normes de l'UNESCO. Nos instituions d'enseignement supérieur ont surtout un problème de management (mal gouvernance, corruption, népotisme, dépenses de prestige, gestion solitaire en lieu et place de la gestion démocratique et légale, non respect des lois et des règlements, etc.) avec la complicité active ou passive de la communauté universitaire (avantages indus, intimidations, etc.), des autorités étatiques qui, jusqu'à présent, feignent de ne rien savoir (n'ont-ils pas les moyens de savoir ce qui se passe ?) pour éviter la confrontation avec ceux (les amis politiques !) qui sont nommés à la tête de ses structures et qui agissent parfois comme des monarques en gérant la chose publique à leur guise.

Face à la démission de l’État, nos universités croulent sous le poids de dettes dues aux créanciers (banques, hôpitaux, Sonatel, Senelec, SDE, fournisseurs divers) et chaque corporation s'évertue à demander toujours plus pour « améliorer ses conditions d'existence » et parfois au détriment des intérêts de la communauté. Ainsi donc, la crise est donc une conséquence logique de l'inaction de l’État.

En effet quand les dirigeants (nommés par les autorités) gèrent la chose publique en dehors des normes établies sans être inquiétés le moindre du monde (pour ne pas dire promus à des stations plus juteuses), les syndicats demanderont des chosent hors normes et c'est le début du CHAOS.

A l’État de faire l'état de la gestion de ceux qu'il a nommé, punir ceux qui se sont montrés indélicats et récompenser les autres, ensuite il serait facile de demander aux syndicalistes de faire preuve de mesure et enfin sévir dans le respect de la loi si de besoin. Il est temps de restaurer l’État de droit (et donc des devoirs) ; il est indispensable, avant toute promotion, d'étudier sérieusement la gestion présente et passée du pressenti.

L’État ne peut continuer à protéger et promouvoir ceux qui mettent à genoux nos institutions d'enseignement supérieur et jeter en pâture les syndicats. Je pense que les responsabilités sont partagées.

Des assises de l’Éducation avec ceux qui bloquent le système pour des raisons personnelles ou émotives ne serviraient à rien, je proposent des assises des anciens (Recteurs, Professeurs ou hauts cadres à la retraites) du système pour faire des propositions objectives. Il est souvent difficile d'être juge et parti.


Il n'est jamais trop trad pour bien faire un devoir citoyen.

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