Loin des affaires de mœurs, c’est en tant que patron du FMI que Dominique Strauss-Kahn est visé depuis le 2 juillet, par une enquête financière, relate Nice-Matin.
Le parquet de Grasse (Alpes-Maritimes) a ouvert une enquête préliminaire visant Dominique Strauss-Kahn, après qu'un chef d'entreprise cannois a poursuivi l'ancien directeur du FMI pour "faux et falsification de certificats", dans le cadre d'une affaire concernant l'effacement de la dette du Congo par le Fonds, en 2010.
Me Frédérique Baulieu, avocate de Dominique Strauss-Kahn dans les affaires du Carlton de Lille, n'était au courant de rien. « J'ignore tout de ce dossier. » affirme-t-elle à propos de la nouvelle enquête.
Elle n'est pas la seule. Depuis qu'il a été spolié de ses biens au Congo en 1987 par le président Sassou-Nguesso, Serge Berrebi, ce Cannois de 62 ans, se bat seul. Sa plainte, déposée à l'automne dernier pour « faux, falsification de résultats et infractions à activités réglementées» était restée inaperçue.
Le Cannois s'est s'attaqué à Dominique Strauss-Kahn en sa qualité de président du FMI. Une attaque entérinée par Muriel Fusina, le vice-procureur de Grasse, qui a ouvert le 2 juillet, une nouvelle enquête préliminaire contre DSK.
Les premières investigations ont été lancées par la brigade financière de la PJ de Nice. Serge Berrebi, premier à être auditionné, ne conteste rien de moins que « les conditions troubles» de l'effacement par le FMI, des 2,6 milliards d'euros de dette du Congo auprès de la France. "J'ai été volé deux fois dans cette affaire : en tant que simple contribuable qui, par ses impôts, assume ce cadeau fait par DSK à un état voyou. Et en tant que chef d'entreprise volé par ce même état voyou."
Serge Berrebi attend toujours que le Congo lui verse 18 millions d'euros, une créance qui entrait dans l'annulation de la dette du pays, avant un mystérieux arbitrage du FMI.
Lu sur atlantico.fr
Le parquet de Grasse (Alpes-Maritimes) a ouvert une enquête préliminaire visant Dominique Strauss-Kahn, après qu'un chef d'entreprise cannois a poursuivi l'ancien directeur du FMI pour "faux et falsification de certificats", dans le cadre d'une affaire concernant l'effacement de la dette du Congo par le Fonds, en 2010.
Me Frédérique Baulieu, avocate de Dominique Strauss-Kahn dans les affaires du Carlton de Lille, n'était au courant de rien. « J'ignore tout de ce dossier. » affirme-t-elle à propos de la nouvelle enquête.
Elle n'est pas la seule. Depuis qu'il a été spolié de ses biens au Congo en 1987 par le président Sassou-Nguesso, Serge Berrebi, ce Cannois de 62 ans, se bat seul. Sa plainte, déposée à l'automne dernier pour « faux, falsification de résultats et infractions à activités réglementées» était restée inaperçue.
Le Cannois s'est s'attaqué à Dominique Strauss-Kahn en sa qualité de président du FMI. Une attaque entérinée par Muriel Fusina, le vice-procureur de Grasse, qui a ouvert le 2 juillet, une nouvelle enquête préliminaire contre DSK.
Les premières investigations ont été lancées par la brigade financière de la PJ de Nice. Serge Berrebi, premier à être auditionné, ne conteste rien de moins que « les conditions troubles» de l'effacement par le FMI, des 2,6 milliards d'euros de dette du Congo auprès de la France. "J'ai été volé deux fois dans cette affaire : en tant que simple contribuable qui, par ses impôts, assume ce cadeau fait par DSK à un état voyou. Et en tant que chef d'entreprise volé par ce même état voyou."
Serge Berrebi attend toujours que le Congo lui verse 18 millions d'euros, une créance qui entrait dans l'annulation de la dette du pays, avant un mystérieux arbitrage du FMI.
Lu sur atlantico.fr