"Casino France nous a envoyé un mail pour nous demander de retirer des conserves de viandes surgelées que sont le Hachis Parmentier, le Cannoli de bœuf et Ravioli de bœuf’’, a confié au magazine un cadre du groupe.
Ce dernier, qui a requis l’anonymat, s’exprimait sur autorisation du Directeur général de Casino Sénégal, Christophe Petit, a précisé Gouvernance. Le magazine a consacré une enquête au marché de la viande importée, soit 8000 tonnes débarquées tous les ans au port et à l’aéroport de Dakar.
Pour sa part, Casino Sénégal signale que les produits qu’il a retirés de ses rayons n’étaient pas des produits de consommation courante, mais il se devait ‘’de respecter ses clients’’. ‘’Dès que l’affaire a éclaté en France, le premier reflexe a été de retirer les produits’’, a ajouté la même source.
Il n’a pas donné de précisions sur le nombre de produits retirés et le manque à gagner financier, mais le commercial a tenté de relativiser la nature de la décision. ‘’Il nous arrive de détruire des tonnes de produits, parce qu’on a eu une panne d’électricité.’’
Ces opérations de salubrité se déroulent ‘’toujours en présence des services compétents’’, avant de préciser que ‘’Casino ne commercialise pas de la viande de cheval’’. Ce produit est suspecté dans la distribution européenne.
‘’Nous contrôlons tout ce qui est importation ou transit d’animaux vivants ou de produits alimentaires d’origine animale. Nous avons deux postes frontaliers. Le poste frontalier du port qui est au Môle 2 et le poste frontalier de l’aéroport’’, a assuré Dr Algor Thiam, chef du Service vétérinaire de l’élevage de la région de Dakar.
Selon lui, le contrôle comporte plusieurs aspects. ‘’Il y a d’abord le contrôle documentaire, puisque les denrées qui viennent sont accompagnées par des documents. (…) Il y a aussi les renseignements sur les produits, la quantité et le nombre de colis. Il y a aussi le certificat vétérinaire’’, a-t-il confié à Gouvernance.
‘’En venant, les produits sont contrôlés par les services vétérinaires des pays d’origine avec les résultats d’analyses microbiologiques. Des analyses sont souvent faites pour déterminer la radioactivité. Si le certificat fait défaut, nous refusons d’admettre le produit’’, a signalé le vétérinaire.
Dr Thiam a signalé que ses services procèdaient en outre à des examens avec les organes de sens pour déterminer l’odeur, la couleur et le goût qui leur permettent d’être orientés sur la qualité du produit. ‘’Avec les organes de sens, a-t-il ajouté, on peut se faire une idée sur la qualité du produit.’’
Ce dernier, qui a requis l’anonymat, s’exprimait sur autorisation du Directeur général de Casino Sénégal, Christophe Petit, a précisé Gouvernance. Le magazine a consacré une enquête au marché de la viande importée, soit 8000 tonnes débarquées tous les ans au port et à l’aéroport de Dakar.
Pour sa part, Casino Sénégal signale que les produits qu’il a retirés de ses rayons n’étaient pas des produits de consommation courante, mais il se devait ‘’de respecter ses clients’’. ‘’Dès que l’affaire a éclaté en France, le premier reflexe a été de retirer les produits’’, a ajouté la même source.
Il n’a pas donné de précisions sur le nombre de produits retirés et le manque à gagner financier, mais le commercial a tenté de relativiser la nature de la décision. ‘’Il nous arrive de détruire des tonnes de produits, parce qu’on a eu une panne d’électricité.’’
Ces opérations de salubrité se déroulent ‘’toujours en présence des services compétents’’, avant de préciser que ‘’Casino ne commercialise pas de la viande de cheval’’. Ce produit est suspecté dans la distribution européenne.
‘’Nous contrôlons tout ce qui est importation ou transit d’animaux vivants ou de produits alimentaires d’origine animale. Nous avons deux postes frontaliers. Le poste frontalier du port qui est au Môle 2 et le poste frontalier de l’aéroport’’, a assuré Dr Algor Thiam, chef du Service vétérinaire de l’élevage de la région de Dakar.
Selon lui, le contrôle comporte plusieurs aspects. ‘’Il y a d’abord le contrôle documentaire, puisque les denrées qui viennent sont accompagnées par des documents. (…) Il y a aussi les renseignements sur les produits, la quantité et le nombre de colis. Il y a aussi le certificat vétérinaire’’, a-t-il confié à Gouvernance.
‘’En venant, les produits sont contrôlés par les services vétérinaires des pays d’origine avec les résultats d’analyses microbiologiques. Des analyses sont souvent faites pour déterminer la radioactivité. Si le certificat fait défaut, nous refusons d’admettre le produit’’, a signalé le vétérinaire.
Dr Thiam a signalé que ses services procèdaient en outre à des examens avec les organes de sens pour déterminer l’odeur, la couleur et le goût qui leur permettent d’être orientés sur la qualité du produit. ‘’Avec les organes de sens, a-t-il ajouté, on peut se faire une idée sur la qualité du produit.’’