Une bonne partie des travailleurs et de la clientèle des magasins dakarois était absente mardi des quartiers des affaires et de l’Administration publique, au lendemain de la célébration au Sénégal de l’Aïd el Fitr, la fête marquant la fin du mois de jeûne chez les musulmans.
La quasi-totalité des magasins étaient ouverts, à Tilène comme à Sandaga, où les commerçants proposent une large gamme de marchandises allant des vêtements aux objets d’art, en passant par le matériel de bureau ou les produits alimentaires.
Mais la clientèle s’est fait désirer, tout comme une bonne partie des fonctionnaires et des travailleurs du secteur parapublic.
Après la première pluie tombée tôt le matin sur Dakar, pour l’hivernage 2017, les portes des magasins du marché Tilène, dans la commune de La Médina, sont ouvertes. Ces magasins situés de part et d’autre de l’avenue Blaise-Diagne sont, comme à l’accoutumé, approvisionnés de diverses marchandises.
Mais la clientèle brille par son absence, laissant esseulés les commerçants, qui les attendent désespérément.
Tilène, l’un des plus grands marché de Dakar, avec ceux de Sandaga et des HLM, grouille habituellement de monde. Il reçoit la visite quotidienne d’environ 50.000 personnes par jour, selon des statistiques publiées par la commune de La Médina en 2013.
A Dakar, au lendemain des fêtes, les marchés se vident généralement de leur clientèle. Les clients s’approvisionnent abondamment à la veille des fêtes.
Ibrahima Wade, un vendeur d’appareils électroménagers établi depuis 15 ans au marché Tilène, fait porter au temps la responsabilité de la désertion des clients. "Les gens ne veulent pas prendre le risque de sortir sous ce temps menaçant", dit-il, espérant que ’’dans l’après-midi, quand le ciel sera moins nuageux, les clients viendront faire leurs achats’’.
Selon Amadou Sow, un charcutier trouvé sur l’avenue Blaise-Diagne, les commerçants devraient s’attendre à pareille ambiance, dans la mesure où la clientèle a fait ses emplettes avant la fête de l’Aïd el fitr. ’’A la veille des fêtes, les clients font souvent des stocks de provisions pour parer à d’éventuelles pénuries ou flambées des prix après la fête’’, explique M. Sow.
A Sandaga, les boutiques et les centres commerciaux sont ouverts, mais ce marché situé dans le centre-ville de Dakar n’a pas connu mardi les embouteillages, qui sont la marque des nombreuses affaires qui s’y déroulent.
Les rues sont quasi désertes, ce qui semble faire le bonheur des automobilistes et des habitants du Plateau, lesquels vaquent sans entrave aucune à leurs occupations.
Mouhamed Tine, un commerçant établi sur l’avenue Lamine-Guéye, explique la rareté des clients et la morosité des affaires par le manque d’argent. "Nous en sommes au 27e jour du mois. Seuls les fonctionnaires ont déjà perçu leurs salaires. La plupart d’entre eux sont allés faire la fête chez eux, loin de Dakar", explique le jeune commerçant entré dans une vive discussion avec d’autres occupants des magasins.
La circulation est exceptionnellement très fluide à Dakar, ce mardi, même à Dakar-Plateau, le quartier des affaires et de l’Administration publique.
"Je me rends à pied à l’université, pour suivre mes cours. Aucune entrave. Pas d’embouteillage. La circulation n’est pas du tout dense’’, fait remarquer Mor Diop, un étudiant de l’Ecole supérieure polytechnique de Dakar.
’’J’ai presque la conviction que mon professeur va s’absenter ce matin en raison de la fête. Donc, je prends mon temps’’, ajoute-t-il.
Dans une mairie d’arrondissement de Dakar, les bureaux étaient encore fermés à 10 heures, là où le travail est censé commencer à 8 heures. ’’Les agents sont absents à cause de la pluie, la première pluie de cette année’’, explique un vigile.
L’ambiance est la même dans une autre mairie visitée par un reporter de l’APS. Habib Diop, un chauffeur de taxi trouvé sur place, parle même d’une ’’journée morte’’.
La quasi-totalité des magasins étaient ouverts, à Tilène comme à Sandaga, où les commerçants proposent une large gamme de marchandises allant des vêtements aux objets d’art, en passant par le matériel de bureau ou les produits alimentaires.
Mais la clientèle s’est fait désirer, tout comme une bonne partie des fonctionnaires et des travailleurs du secteur parapublic.
Après la première pluie tombée tôt le matin sur Dakar, pour l’hivernage 2017, les portes des magasins du marché Tilène, dans la commune de La Médina, sont ouvertes. Ces magasins situés de part et d’autre de l’avenue Blaise-Diagne sont, comme à l’accoutumé, approvisionnés de diverses marchandises.
Mais la clientèle brille par son absence, laissant esseulés les commerçants, qui les attendent désespérément.
Tilène, l’un des plus grands marché de Dakar, avec ceux de Sandaga et des HLM, grouille habituellement de monde. Il reçoit la visite quotidienne d’environ 50.000 personnes par jour, selon des statistiques publiées par la commune de La Médina en 2013.
A Dakar, au lendemain des fêtes, les marchés se vident généralement de leur clientèle. Les clients s’approvisionnent abondamment à la veille des fêtes.
Ibrahima Wade, un vendeur d’appareils électroménagers établi depuis 15 ans au marché Tilène, fait porter au temps la responsabilité de la désertion des clients. "Les gens ne veulent pas prendre le risque de sortir sous ce temps menaçant", dit-il, espérant que ’’dans l’après-midi, quand le ciel sera moins nuageux, les clients viendront faire leurs achats’’.
Selon Amadou Sow, un charcutier trouvé sur l’avenue Blaise-Diagne, les commerçants devraient s’attendre à pareille ambiance, dans la mesure où la clientèle a fait ses emplettes avant la fête de l’Aïd el fitr. ’’A la veille des fêtes, les clients font souvent des stocks de provisions pour parer à d’éventuelles pénuries ou flambées des prix après la fête’’, explique M. Sow.
A Sandaga, les boutiques et les centres commerciaux sont ouverts, mais ce marché situé dans le centre-ville de Dakar n’a pas connu mardi les embouteillages, qui sont la marque des nombreuses affaires qui s’y déroulent.
Les rues sont quasi désertes, ce qui semble faire le bonheur des automobilistes et des habitants du Plateau, lesquels vaquent sans entrave aucune à leurs occupations.
Mouhamed Tine, un commerçant établi sur l’avenue Lamine-Guéye, explique la rareté des clients et la morosité des affaires par le manque d’argent. "Nous en sommes au 27e jour du mois. Seuls les fonctionnaires ont déjà perçu leurs salaires. La plupart d’entre eux sont allés faire la fête chez eux, loin de Dakar", explique le jeune commerçant entré dans une vive discussion avec d’autres occupants des magasins.
La circulation est exceptionnellement très fluide à Dakar, ce mardi, même à Dakar-Plateau, le quartier des affaires et de l’Administration publique.
"Je me rends à pied à l’université, pour suivre mes cours. Aucune entrave. Pas d’embouteillage. La circulation n’est pas du tout dense’’, fait remarquer Mor Diop, un étudiant de l’Ecole supérieure polytechnique de Dakar.
’’J’ai presque la conviction que mon professeur va s’absenter ce matin en raison de la fête. Donc, je prends mon temps’’, ajoute-t-il.
Dans une mairie d’arrondissement de Dakar, les bureaux étaient encore fermés à 10 heures, là où le travail est censé commencer à 8 heures. ’’Les agents sont absents à cause de la pluie, la première pluie de cette année’’, explique un vigile.
L’ambiance est la même dans une autre mairie visitée par un reporter de l’APS. Habib Diop, un chauffeur de taxi trouvé sur place, parle même d’une ’’journée morte’’.