Tout est parti de l'idée il y a dix ans de faire de Dakar un grand rendez-vous de la mode africaine.
Adama Paris ne cache pas sa fierté. “C'est un grand moment”, dit-elle, “une fête, un anniversaire.Toute la famille est réunie et je pense qu'au niveau des créations on va être très étonné. Les designers vont faire en sorte que les 10 ans soient inoubliables”
En vedette de cette Fashion Week, des grands noms de la mode africaine comme le styliste nigérien Alphandi.
Titos, un jeune styliste égyptien, se dit enthousiaste de participer à l'évènement mais souligne la difficulté d'exercer son métier dans son pays.
“C'est effectivement très difficile de faire de la mode en Egypte", dit-il.
"Les gens sont très conservateurs et il y a le poids de la religion. Cela ne veut pas dire que les gens n'aiment pas la mode, mais il y a beaucoup de restrictions, et c'est difficile de créer dans de telles conditions. Avec l'arrivée des Frères Musulmans au pouvoir cela va être encore plus difficile. Je crois que si je veux continuer à exercer mon métier je vais devoir quitter l'Egypte”.
Cette année, Adama Paris a souhaité rompre avec l’image d’un monde de la mode replié sur lui même grâce à un grand défilé gratuit mercredi en plein air sur le boulevard du centenaire de Dakar.
“On a mis un énorme podium sur toute l'avenue. C'est la preuve qu'on veut partager et surtout démocratiser la mode.”
Pour Adama Paris, le message de Dakar Fashion Week est que l'Afrique a toute sa place dans le monde très concurrentiel de la mode.
Elle en veut pour preuve d'avoir initié avec succès une Black Fashion Week à Prague en République Tchèque, et annonce pour juillet une Black Fashion Week à Bahia au Brésil, avant celle de Paris en octobre.
BBC Afrique
Adama Paris ne cache pas sa fierté. “C'est un grand moment”, dit-elle, “une fête, un anniversaire.Toute la famille est réunie et je pense qu'au niveau des créations on va être très étonné. Les designers vont faire en sorte que les 10 ans soient inoubliables”
En vedette de cette Fashion Week, des grands noms de la mode africaine comme le styliste nigérien Alphandi.
Titos, un jeune styliste égyptien, se dit enthousiaste de participer à l'évènement mais souligne la difficulté d'exercer son métier dans son pays.
“C'est effectivement très difficile de faire de la mode en Egypte", dit-il.
"Les gens sont très conservateurs et il y a le poids de la religion. Cela ne veut pas dire que les gens n'aiment pas la mode, mais il y a beaucoup de restrictions, et c'est difficile de créer dans de telles conditions. Avec l'arrivée des Frères Musulmans au pouvoir cela va être encore plus difficile. Je crois que si je veux continuer à exercer mon métier je vais devoir quitter l'Egypte”.
Cette année, Adama Paris a souhaité rompre avec l’image d’un monde de la mode replié sur lui même grâce à un grand défilé gratuit mercredi en plein air sur le boulevard du centenaire de Dakar.
“On a mis un énorme podium sur toute l'avenue. C'est la preuve qu'on veut partager et surtout démocratiser la mode.”
Pour Adama Paris, le message de Dakar Fashion Week est que l'Afrique a toute sa place dans le monde très concurrentiel de la mode.
Elle en veut pour preuve d'avoir initié avec succès une Black Fashion Week à Prague en République Tchèque, et annonce pour juillet une Black Fashion Week à Bahia au Brésil, avant celle de Paris en octobre.
BBC Afrique
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