DAKAR, 16 août (Xinhua) -- Plusieurs quartiers de Dakar sont inondés par les pluies diluviennes qui se sont abattues sur la capitale sénégalaise dans la nuit du lundi au mardi 14 Août. Bilan des voies impraticables, des morts et des blessés.
A Grand-Yoff, un quartier populaire de Dakar, les habitants sont encore sous les eaux. Dans les rues et ruelles, les jeunes forment de petits groupes et s'introduisent dans des maisons submergées pour sauver quelques meubles qui flottent encore dans l' eau.
"Depuis lundi, on essaye d'évacuer l'eau des maisons pour sauver certaines affaires. Nous sommes du quartier et il nous faut être solidaires pour pouvoir faire face à cette catastrophe", explique Cheikh Sy.
Cet esprit de solidarité permet aux voisins qui habitent au premier, deuxième ou troisième étage d'un immeuble d'accueillir les familles sinistrées du rez-de-chaussée, ainsi que une partie de leurs meubles. C'est le cas d'Aïssata Thiam, la quarantaine : " J'habite le rez-de-chaussée, mais depuis lundi soir, mes enfants dorment chez nos voisins du premier étage", confie-t-elle, désespérée.
Dans ce quartier populeux, bâti sur une ancienne cuvette, plusieurs maisons se sont effondrées et des artères principales sont devenues impraticables à cause de la boue. Surtout, la station de pompage des eaux ne fonctionne pas et les canaux d' évacuation sont bouchés par le sable et les détritus.
Les habitants du quartier se déplacent, avec l'aide d'un bâton, le pantalon ou le pagne relevé jusqu'au genou.
Même scénario à Dalifort, Cambérène, Thiaroye, Hann, des quartiers de la banlieue dakaroise, qui sont aussi sous les eaux depuis. Leurs populations, issues de l'exode rurale et qui avaient trouvé refuge dans des taudis, ont enterré leurs morts et pleurent devant leurs habitations effondrées.
En tout, neuf morts ont été enregistrés dans la nuit du lundi au mardi, selon le ministre sénégalais de l'intérieur. Les uns sont morts par noyades et d'autres ensevelis sous des murs qui se sont effondrés.
La météo prévoit encore de fortes pluies à Dakar et à l' intérieur du pays dans la semaine à venir.
Du côté des autorités des dispositions ont été prises pour faire face à la situation. Un comité de crise a été installé avec comme mission de prendre des dispositions pour libérer la route nationale numéro 1 qui est envahie par les eaux.
Pour assurer la circulation de Dakar vers la banlieue, l' autoroute à péage a été ouverte au public.
Parmi les autres mesures d'urgence, le ministre de l'Intérieur, a indiqué son collègue des finance a, débloqué 500 millions de F CFA, sur une enveloppe de 2 milliards de francs CFA prévue pour la gestion des inondations».
Plusieurs voitures hydro cureurs et de pompage sont sur le terrain pour l'évacuation des eaux.
A Grand-Yoff, un quartier populaire de Dakar, les habitants sont encore sous les eaux. Dans les rues et ruelles, les jeunes forment de petits groupes et s'introduisent dans des maisons submergées pour sauver quelques meubles qui flottent encore dans l' eau.
"Depuis lundi, on essaye d'évacuer l'eau des maisons pour sauver certaines affaires. Nous sommes du quartier et il nous faut être solidaires pour pouvoir faire face à cette catastrophe", explique Cheikh Sy.
Cet esprit de solidarité permet aux voisins qui habitent au premier, deuxième ou troisième étage d'un immeuble d'accueillir les familles sinistrées du rez-de-chaussée, ainsi que une partie de leurs meubles. C'est le cas d'Aïssata Thiam, la quarantaine : " J'habite le rez-de-chaussée, mais depuis lundi soir, mes enfants dorment chez nos voisins du premier étage", confie-t-elle, désespérée.
Dans ce quartier populeux, bâti sur une ancienne cuvette, plusieurs maisons se sont effondrées et des artères principales sont devenues impraticables à cause de la boue. Surtout, la station de pompage des eaux ne fonctionne pas et les canaux d' évacuation sont bouchés par le sable et les détritus.
Les habitants du quartier se déplacent, avec l'aide d'un bâton, le pantalon ou le pagne relevé jusqu'au genou.
Même scénario à Dalifort, Cambérène, Thiaroye, Hann, des quartiers de la banlieue dakaroise, qui sont aussi sous les eaux depuis. Leurs populations, issues de l'exode rurale et qui avaient trouvé refuge dans des taudis, ont enterré leurs morts et pleurent devant leurs habitations effondrées.
En tout, neuf morts ont été enregistrés dans la nuit du lundi au mardi, selon le ministre sénégalais de l'intérieur. Les uns sont morts par noyades et d'autres ensevelis sous des murs qui se sont effondrés.
La météo prévoit encore de fortes pluies à Dakar et à l' intérieur du pays dans la semaine à venir.
Du côté des autorités des dispositions ont été prises pour faire face à la situation. Un comité de crise a été installé avec comme mission de prendre des dispositions pour libérer la route nationale numéro 1 qui est envahie par les eaux.
Pour assurer la circulation de Dakar vers la banlieue, l' autoroute à péage a été ouverte au public.
Parmi les autres mesures d'urgence, le ministre de l'Intérieur, a indiqué son collègue des finance a, débloqué 500 millions de F CFA, sur une enveloppe de 2 milliards de francs CFA prévue pour la gestion des inondations».
Plusieurs voitures hydro cureurs et de pompage sont sur le terrain pour l'évacuation des eaux.
La Douane aux trousses de Gorasia Hitesh / Le DG de Senegindia sommé de payer 17 milliards suite à des importations de marchandises prohibées.
