Après leur cuisante défaite face aux islamistes du MUJAO, le MNLA se dit déterminé à discuter des causes profondes de la crise du Nord-Mali : du nouveau donc dans la recherche d’une sortie de crise au Mali. C’est donc par la voix d’Ibrahim Ag Mohamed Assaleh, membre du Conseil de transition de l’Azawad, que le MNLA donne sa nouvelle vision : « En réalité, nous revendiquons notre droit à l’autodétermination.
L’autodétermination ne veut pas dire sécession. Même un enfant, dans sa propre famille, a besoin d’une autodétermination : le droit à la vie, le droit à la santé, le droit à l’éducation, tous les droits élémentaires de base ». Pour Djibril Bassolé, l’objectif est clair : « Afin d’engager les pourparlers de paix, le Médiateur renouvellera au Président Dioncounda Traoré la demande des Chefs d’Etat de la CEDEAO de créer une structure nationale chargée de promouvoir le dialogue avec le Nord. Nous verrons, dans la mesure du possible, comment satisfaire les aspirations légitimes du MNLA dans le cadre d’un Etat uni, fort et stable ». Cette structure nationale promise par le gouvernement malien établira l’agenda des pourparlers inclusifs devant aboutir à la signature d’un accord global définitif de paix et de stabilité au Mali, a conclu Djibril Bassolé.
Evoqué depuis des mois, ladite structure déterminera également l’agenda des pourparlers inclusifs devant aboutir à l’établissement d’un accord global définitif de paix, de stabilité et de développement, a poursuivi M. Bassolé, alors que l’hypothèse d’une intervention militaire de la CEDEAO dans le Nord malien se précise. Ainsi, Blaise Compaoré renouvellera au Président Dioncounda Traoré la demande de la CEDEAO de voir une structure nationale créée au Mali et chargée de promouvoir le dialogue avec le Nord, a-t-il ajouté. Le Chef de l’Etat burkinabè va demander au Pr. Dioncounda Traoré de constituer la délégation qui discutera au nom et pour le compte de l’Etat malien, a fait savoir le ministre burkinabè des Affaires étrangères.
Dans la foulée, le MNLA se dit prêt à discuter de l’autodétermination du Nord en renonçant à son indépendance. Mais pourquoi ce mouvement n’avait-il pas opté pour cette solution auparavant ? Comment compte-t-il assurer cette autodétermination avec la présence des intégristes et terroristes dans leur Azawad ? N’est-ce pas plutôt une ruse pour se faire des alliés qui les aideront à chasser leurs ennemis que sont les islamistes et terroristes de l’Azawad et engager de nouveau un bras de fer avec Bamako ? Le temps nous édifiera un peu plus…
Paul N’Guessan
Source: Le Combat
L’autodétermination ne veut pas dire sécession. Même un enfant, dans sa propre famille, a besoin d’une autodétermination : le droit à la vie, le droit à la santé, le droit à l’éducation, tous les droits élémentaires de base ». Pour Djibril Bassolé, l’objectif est clair : « Afin d’engager les pourparlers de paix, le Médiateur renouvellera au Président Dioncounda Traoré la demande des Chefs d’Etat de la CEDEAO de créer une structure nationale chargée de promouvoir le dialogue avec le Nord. Nous verrons, dans la mesure du possible, comment satisfaire les aspirations légitimes du MNLA dans le cadre d’un Etat uni, fort et stable ». Cette structure nationale promise par le gouvernement malien établira l’agenda des pourparlers inclusifs devant aboutir à la signature d’un accord global définitif de paix et de stabilité au Mali, a conclu Djibril Bassolé.
Evoqué depuis des mois, ladite structure déterminera également l’agenda des pourparlers inclusifs devant aboutir à l’établissement d’un accord global définitif de paix, de stabilité et de développement, a poursuivi M. Bassolé, alors que l’hypothèse d’une intervention militaire de la CEDEAO dans le Nord malien se précise. Ainsi, Blaise Compaoré renouvellera au Président Dioncounda Traoré la demande de la CEDEAO de voir une structure nationale créée au Mali et chargée de promouvoir le dialogue avec le Nord, a-t-il ajouté. Le Chef de l’Etat burkinabè va demander au Pr. Dioncounda Traoré de constituer la délégation qui discutera au nom et pour le compte de l’Etat malien, a fait savoir le ministre burkinabè des Affaires étrangères.
Dans la foulée, le MNLA se dit prêt à discuter de l’autodétermination du Nord en renonçant à son indépendance. Mais pourquoi ce mouvement n’avait-il pas opté pour cette solution auparavant ? Comment compte-t-il assurer cette autodétermination avec la présence des intégristes et terroristes dans leur Azawad ? N’est-ce pas plutôt une ruse pour se faire des alliés qui les aideront à chasser leurs ennemis que sont les islamistes et terroristes de l’Azawad et engager de nouveau un bras de fer avec Bamako ? Le temps nous édifiera un peu plus…
Paul N’Guessan
Source: Le Combat