Né en 1940 à Kaolack, l’artiste est décédé vendredi à 14h auprès de sa famille, des suites d'une longue maladie. Le disparu a été enterré dans sa ville natale où il s’est replié, des mois durant, pendant la décadence de sa santé.
A l’instar du président de la République, Macky Sall, plusieurs admirateurs ont salué sa mémoire. "Doss" a été rendu célèbre par son rôle dans le film "Guélewar" (1991), de feu Ousmane Sembène. Il a été membre des Ballets sérères du Sine Saloum, fondé par Abdou Mama Diouf, avant de regagner le Théâtre dramatique encouragé en cela par Douta Seck et Doura Mané.
‘’On a perdu une grande référence d’artiste, au vrai sens du terme, c’est-à-dire l’être et en même temps le créateur. Je veux parler de la générosité de Ndiaye Doss, de son sens de l’ouverture, de partage et de rassembleur. C’est une grosse perte pour la communauté artistique du Sénégal et de l’Afrique’’, a déclaré Ibrahima Mbaye, comédien au Théâtre national Daniel Sorano.
Il a confié qu’il a eu à "tourner" avec "Doss" à l’intérieur du pays et ailleurs. ‘’En 1992-1993, quand je tâtais la matière théâtrale et que je voulais faire ce métier, je crois que la première personne qui a eu à m’encourager, c’était Ndiaye Doss. Ça, je m’en souviens et depuis, il ne m’a pas lâché.’’
Le dernier souvenir, a expliqué M. Mbaye, c’était à Palmarin lors du tournage d’un film avec des Espagnols. ‘’Là-bas, nous tenions des rôles. Il était déjà atteint par cette maladie et encore, il a fait preuve de bravoure, de générosité à l’endroit de tous les artistes et de toute l’équipe’’. ‘’Nous prions pour le repos de son âme et que Dieu l’accueille dans son paradis.’’
‘’Pour nous qui sommes encore là, il est une grande référence et il le sera pour toujours. Il s’est battu pour le bien-être des artistes et il s’est fait une belle carrière. Je pense que, dans sa tombe, Ndiaye Doss garde sa dignité et il reste le grand Ndiaye Doss’’, a-t-il ajouté. Le disparu était le président de l'Association nationale des artistes comédiens du théâtre sénégalais (ARCOTS).
Boubacar Diallo, qui tient un kiosque à l’entrée du Théâtre national Daniel Sorano, a connu le disparu. ‘’J’ai fait, au moins, plus de 10 ans ici et je connais presque tous les comédiens. Ndiaye Doss, c’est près de ma cantine qu’il garait sa moto. C’était un homme de paix, très discret. C’est quelqu’un de bien’’, a soutenu le boutiquier.
M. Diallo a révélé avoir appelé au téléphone Thierno Ndiaye "Doss" quand il était malade. ‘’Il m’a dit : Diallo, je suis fier de toi’’. ‘’C’était quelqu’un qui faisait bien son travail, qui aidait beaucoup de gens et il avait un bon cœur. Que le Bon Dieu ait pitié de lui et qu’il l’accueille en son paradis’’, a-t-il poursuivi.
‘’A mon entrée à Sorano, en 1971, j’ai trouvé Ndiaye Doss déjà grand artiste. Il était dans le groupe de ballet d’Abdou Mama Dia Diouf. Doss était comme un grand-frère et on se donnait du respect. Il s’est battu contre la maladie, il a tout fait mais, personne ne peut rien face à la volonté divine. Prions pour le repos de son âme’’, a dit Abdoulaye Diallo, technicien au Théâtre Daniel Sorano.
Selon lui, Thierno Ndiaye "Doss" ‘’était un homme sensible et humain’’. ‘’Nous avons travaillé un peu partout en étant membres du groupe +Sons et lumière+’’, a souligné le technicien.
‘’C’est émouvant, c’est fait mal qu’un artiste comme Thierno Ndiaye décède parce qu’il était malade et qu’on ne s’est pas levé à temps pour le soutenir. Il y a d’autres artistes qui sont malades aussi. Les gens se servent des artistes et des comédiens pour des manifestations et après ils les oublient’’, a déploré Abdoulaye Diallo.
A l’instar du président de la République, Macky Sall, plusieurs admirateurs ont salué sa mémoire. "Doss" a été rendu célèbre par son rôle dans le film "Guélewar" (1991), de feu Ousmane Sembène. Il a été membre des Ballets sérères du Sine Saloum, fondé par Abdou Mama Diouf, avant de regagner le Théâtre dramatique encouragé en cela par Douta Seck et Doura Mané.
‘’On a perdu une grande référence d’artiste, au vrai sens du terme, c’est-à-dire l’être et en même temps le créateur. Je veux parler de la générosité de Ndiaye Doss, de son sens de l’ouverture, de partage et de rassembleur. C’est une grosse perte pour la communauté artistique du Sénégal et de l’Afrique’’, a déclaré Ibrahima Mbaye, comédien au Théâtre national Daniel Sorano.
Il a confié qu’il a eu à "tourner" avec "Doss" à l’intérieur du pays et ailleurs. ‘’En 1992-1993, quand je tâtais la matière théâtrale et que je voulais faire ce métier, je crois que la première personne qui a eu à m’encourager, c’était Ndiaye Doss. Ça, je m’en souviens et depuis, il ne m’a pas lâché.’’
Le dernier souvenir, a expliqué M. Mbaye, c’était à Palmarin lors du tournage d’un film avec des Espagnols. ‘’Là-bas, nous tenions des rôles. Il était déjà atteint par cette maladie et encore, il a fait preuve de bravoure, de générosité à l’endroit de tous les artistes et de toute l’équipe’’. ‘’Nous prions pour le repos de son âme et que Dieu l’accueille dans son paradis.’’
‘’Pour nous qui sommes encore là, il est une grande référence et il le sera pour toujours. Il s’est battu pour le bien-être des artistes et il s’est fait une belle carrière. Je pense que, dans sa tombe, Ndiaye Doss garde sa dignité et il reste le grand Ndiaye Doss’’, a-t-il ajouté. Le disparu était le président de l'Association nationale des artistes comédiens du théâtre sénégalais (ARCOTS).
Boubacar Diallo, qui tient un kiosque à l’entrée du Théâtre national Daniel Sorano, a connu le disparu. ‘’J’ai fait, au moins, plus de 10 ans ici et je connais presque tous les comédiens. Ndiaye Doss, c’est près de ma cantine qu’il garait sa moto. C’était un homme de paix, très discret. C’est quelqu’un de bien’’, a soutenu le boutiquier.
M. Diallo a révélé avoir appelé au téléphone Thierno Ndiaye "Doss" quand il était malade. ‘’Il m’a dit : Diallo, je suis fier de toi’’. ‘’C’était quelqu’un qui faisait bien son travail, qui aidait beaucoup de gens et il avait un bon cœur. Que le Bon Dieu ait pitié de lui et qu’il l’accueille en son paradis’’, a-t-il poursuivi.
‘’A mon entrée à Sorano, en 1971, j’ai trouvé Ndiaye Doss déjà grand artiste. Il était dans le groupe de ballet d’Abdou Mama Dia Diouf. Doss était comme un grand-frère et on se donnait du respect. Il s’est battu contre la maladie, il a tout fait mais, personne ne peut rien face à la volonté divine. Prions pour le repos de son âme’’, a dit Abdoulaye Diallo, technicien au Théâtre Daniel Sorano.
Selon lui, Thierno Ndiaye "Doss" ‘’était un homme sensible et humain’’. ‘’Nous avons travaillé un peu partout en étant membres du groupe +Sons et lumière+’’, a souligné le technicien.
‘’C’est émouvant, c’est fait mal qu’un artiste comme Thierno Ndiaye décède parce qu’il était malade et qu’on ne s’est pas levé à temps pour le soutenir. Il y a d’autres artistes qui sont malades aussi. Les gens se servent des artistes et des comédiens pour des manifestations et après ils les oublient’’, a déploré Abdoulaye Diallo.