Le mardi 15 mai à l’heure du déjeuner, l’étudiant Mouhamadou Fallou Sène, 25 ans, en deuxième année de Lettres modernes à l’Université Gaston Berger de Saint Louis, rendait l’âme .Victime de violents affrontements entre forces de l’ordre et étudiants suite à des retards dans le paiement des bourses.
Un mort de plus dans ces temples du savoir plongeant toute la nation dans le deuil après cette perte regrettable. Car elle allonge la longue liste des étudiants tels Balla Gaye (2001) Bassirou Faye (2014) ou Massaer Boye (2014) tous morts dans une quête effrénée du savoir pour servir leur pays.
Dans ce contexte douloureux où tous les sénégalais en dépit de leur appartenance religieuse, territoriale ou confessionnelle pleurent la perte cruelle d’un fils, d’un frère ou neveu, des responsables politiques ou candidats autoproclamés entament une ronde macabre autour du cadavre.
Dans une orgie funeste, tels des vautours autour d’un cadavre fumant, des politiciens sans scrupule tentent d’utiliser ce drame pour assouvir leur ambition de pouvoir. La demeure familiale du défunt à Patar est le théâtre d’un ballet incessant de poncifs opportunistes et moralisants. Leur vile intention est de s’arcbouter comme des morts de faim sur cette tragédie pour revoir à la hausse leur cote présidentielle en berne.
Untel s’est proposé de donner l’équivalent de deux années de bourses à la famille éplorée, un autre s’est proposé de reconstruire la maison familiale du défunt, ou l’auto-invitation à une marche estudiantine fermement rejetée. Une surenchère macabre dont le cynisme n’a d’égale que la vacuité programmatique. Une vaine tentative de récupération politique symptomatique du désarroi de l’opposition au président Macky Sall dans une affaire pour laquelle au-delà de l’émotion toute compréhensible une solution durable est à trouver
C’est du reste la ligne directrice de la démarche du président de la république. A savoir ; écouter, évaluer et agir. Au lendemain des événements de l’UGB en conseil des ministres du 16 mai, après s’être incliné sur la mémoire du regretté et transmis les condoléances de la nation, il a fait diligenter une enquête sur les circonstances de la mort de l’étudiant dans un premier temps. Dans un second il a instruit l’Inspection Générale d’Etat (IGE) d’évaluer les responsabilités du ministère de l’économie des finances et du plan, de l’enseignement supérieur de la direction des bourses et d’Ecobank dans le retard dans le paiement des bourses, unanimement pointé du doigt comme étant la cause de ces affrontements.
A l’endroit de la famille du défunt, le président offre une enveloppe de 10 millions de francs, en plus du recrutement de sa veuve dans la fonction publique et de l’insertion de son fils au titre de pupille de la nation. Une réaction faite de fermeté et de générosité pour circonscrire des faits récurrents qui endeuillent nos universités.
Dans la recherche de solutions pérennes qui doit animer chacun de nous, la mobilisation de manière annuelle ou trimestrielle de l’enveloppe consacrée aux bourses par le MEFP pourrait être servir .De même qu’une plus grande flexibilité des banques agrées ouvrant des possibilités d’emprunts ou de découverts bancaires ne serait pas de trop. Sans compter la fin du monopole d’Ecobank pour le paiement des bourses en l’ouvrant à d’autres institutions financières sur la base d’un cahier de charge adapté .
En tout état de cause, la disparition tragique de Mouhamadou Fallou devrait servir à un règlement durable de cette question qui embrasse nos universités et endeuille la nation toute entière.
Ahmed Yousseph BENGELLOUN
Président du Mouvement Kaolack Nouvelle Vision
(KNV)
Un mort de plus dans ces temples du savoir plongeant toute la nation dans le deuil après cette perte regrettable. Car elle allonge la longue liste des étudiants tels Balla Gaye (2001) Bassirou Faye (2014) ou Massaer Boye (2014) tous morts dans une quête effrénée du savoir pour servir leur pays.
Dans ce contexte douloureux où tous les sénégalais en dépit de leur appartenance religieuse, territoriale ou confessionnelle pleurent la perte cruelle d’un fils, d’un frère ou neveu, des responsables politiques ou candidats autoproclamés entament une ronde macabre autour du cadavre.
Dans une orgie funeste, tels des vautours autour d’un cadavre fumant, des politiciens sans scrupule tentent d’utiliser ce drame pour assouvir leur ambition de pouvoir. La demeure familiale du défunt à Patar est le théâtre d’un ballet incessant de poncifs opportunistes et moralisants. Leur vile intention est de s’arcbouter comme des morts de faim sur cette tragédie pour revoir à la hausse leur cote présidentielle en berne.
Untel s’est proposé de donner l’équivalent de deux années de bourses à la famille éplorée, un autre s’est proposé de reconstruire la maison familiale du défunt, ou l’auto-invitation à une marche estudiantine fermement rejetée. Une surenchère macabre dont le cynisme n’a d’égale que la vacuité programmatique. Une vaine tentative de récupération politique symptomatique du désarroi de l’opposition au président Macky Sall dans une affaire pour laquelle au-delà de l’émotion toute compréhensible une solution durable est à trouver
C’est du reste la ligne directrice de la démarche du président de la république. A savoir ; écouter, évaluer et agir. Au lendemain des événements de l’UGB en conseil des ministres du 16 mai, après s’être incliné sur la mémoire du regretté et transmis les condoléances de la nation, il a fait diligenter une enquête sur les circonstances de la mort de l’étudiant dans un premier temps. Dans un second il a instruit l’Inspection Générale d’Etat (IGE) d’évaluer les responsabilités du ministère de l’économie des finances et du plan, de l’enseignement supérieur de la direction des bourses et d’Ecobank dans le retard dans le paiement des bourses, unanimement pointé du doigt comme étant la cause de ces affrontements.
A l’endroit de la famille du défunt, le président offre une enveloppe de 10 millions de francs, en plus du recrutement de sa veuve dans la fonction publique et de l’insertion de son fils au titre de pupille de la nation. Une réaction faite de fermeté et de générosité pour circonscrire des faits récurrents qui endeuillent nos universités.
Dans la recherche de solutions pérennes qui doit animer chacun de nous, la mobilisation de manière annuelle ou trimestrielle de l’enveloppe consacrée aux bourses par le MEFP pourrait être servir .De même qu’une plus grande flexibilité des banques agrées ouvrant des possibilités d’emprunts ou de découverts bancaires ne serait pas de trop. Sans compter la fin du monopole d’Ecobank pour le paiement des bourses en l’ouvrant à d’autres institutions financières sur la base d’un cahier de charge adapté .
En tout état de cause, la disparition tragique de Mouhamadou Fallou devrait servir à un règlement durable de cette question qui embrasse nos universités et endeuille la nation toute entière.
Ahmed Yousseph BENGELLOUN
Président du Mouvement Kaolack Nouvelle Vision
(KNV)