"Parmi la trentaine de groupes sanguins qui existent, deux petits nouveaux viennent d’intégrer la liste. Ils se nomment Junior et Langereis et viennent d’être découverts récemment par une collaboration internationale de chercheurs, dont de nombreux scientifiques français de l’Institut national de la transfusion sanguine", annonce-t-il.
"Ils concerneraient peu de gens mais pourraient expliquer quelques-unes des difficultés consécutives à des transfusions sanguines, le rejet de certaines greffes ainsi que des incompatibilités entre une mère et son enfant à naître", rapporte le site français, citant le site d’actualité scientifique Futura Sciences.
"À l’origine de ces nouveaux groupes, deux protéines nommées ABCB6 et ABCG2. Les protéines ont été purifiées, puis identifiées. Les chercheurs ont pu constater que certains échantillons de sang dont ils disposaient présentaient des anticorps spécifiques. Cette réaction immunitaire révèle donc la présence de deux nouveaux groupes sanguins", explique-t-il.
"Les problèmes associés à ces deux groupes sanguins sont très rares, poursuit-il, mais il existe malgré tout quelques populations à risque (les Japonaise et les Gitans d’Europe notamment). Pour ces personnes, le danger est que certaines greffes ou transfusions pourraient ne pas prendre".
Selon Atlantico, les chercheurs "vont tenter de trouver de nouveaux groupes sanguins", sachant qu’il "en resterait encore dix ou quinze à identifier".
Un groupe sanguin est défini comme "une classification du sang en fonction de l’absence ou de la présence de substances antigéniques à la surface des globules rouges". Le plus célèbre d’entre tous est le système ABO, devant le système rhésus (+/-).
APS
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