Devant l’ampleur du désastre, les hôteliers étaient obligés de mettre en œuvre des initiatives individuelles et variées, chacun y allant de sa petite idée.
« Le gabionnage qu’on a fait l’année dernière, en partenariat public privé, avec le projet Intac, Sapco, Génie militaire, nous a permis de pouvoir encore exister jusqu’ici. Si ce gabionnage n’avait pas été fait, je crois qu’il n’y aurait plus de plage à Saly aujourd’hui. C’est vrai que ça a été très mal vieilli. Après ce gabionnage, nous sommes à 45 millions de francs Cfa pour essayer par exemple de faire de l’enrochement. La question que l’on doit se poser c’est de savoir si on peut réellement continuer dans cette optique », souligne le Directeur administratif et financier d’un établissement hôtelier de la place. Qui renseigne qu’un mètre linéaire de gabionnage revient à 1 million de francs. Cet enrochement est présenté par ses adeptes comme étant « plus léger » et « moins coûteux que le gabionnage réalisé par le génie militaire ». Il consiste à faire un petit mur avec des sacs remplis de sable dans les moins où il n’y a pas trop d’eau. Le sable qui arrive est bloqué par les sacs de riz, et au fur à mesure que ça monte, les sacs sont montés et on finit par un enrochement pour stabiliser. Le procédé à l’avantage de bloquer le sable d’un côté, mais ça gratte légèrement également de l’autre côté; il faut alors faire une digue environ tous les 100 mètres. Seulement, cette option ne vient pas à bout du fléau, car les promoteurs déplorent la non extension d’une telle initiative sur le reste de la côte.
Concernant les digues, un des promoteurs hôteliers, se réjouit des ouvrages réalisés par les hôtels menacés par l’avancée de la mer. «Ces digues sont valables, mais elles transposent le problème ailleurs. Si l’hôtel Téranga avait aujourd’hui réussi sa petite digue, on aurait de la plage, mais c’est le village de Saly qui allait disparaître totalement. On ne pas nous au niveau de notre hôtel, regarder d’autres digues se faire si le village ne peut pas être pris en compte »illustre Pathé Dia.
Depuis les travaux de gabionnage de l’année dernière, le Ministère de l’Environnement avait décidé de ne plus autoriser les solutions individuelles, chacun y allant de sa petite idée : brise- lames, digues etc.…Ce qui avait amené les autorités en charge de l’environnement d’alors d’interdire d’alors d’interdire les solutions individuelles au motif que le département ministériel avait un projet beaucoup plus global qui prenait en compte toute la Petite Côte. Seulement, ce projet, dénommé Intac et dont le démarrage était prévu pour le mois d’avril, connaît un retard. Ce qui explique une certaine anxiété.
Pathé Dia dont l’hôtel a été le premier à avoir bénéficié d’un projet de digue, considère le projet qui avait coûté 45 millions, comme « un coup d’épée dans l’eau » par rapport aux charges que son établissement supporte pour faire face à l’avancée de la mer et qui s’élèvent aujourd’hui à 150 millions.
Les mêmes inquiétudes soulevées ici, sont valables chez d’autres promoteurs qui clament leur incapacité à faire face efficacement au phénomène érosif, alors que l’Etat tarde toujours à exprimer clairement des pistes de solutions qui pourraient faire revenir la sérénité pour ne pas dire tout simplement l’espoir dans le milieu hôtelier de la première station balnéaire du Sénégal.
ASB Petitecote.net
« Le gabionnage qu’on a fait l’année dernière, en partenariat public privé, avec le projet Intac, Sapco, Génie militaire, nous a permis de pouvoir encore exister jusqu’ici. Si ce gabionnage n’avait pas été fait, je crois qu’il n’y aurait plus de plage à Saly aujourd’hui. C’est vrai que ça a été très mal vieilli. Après ce gabionnage, nous sommes à 45 millions de francs Cfa pour essayer par exemple de faire de l’enrochement. La question que l’on doit se poser c’est de savoir si on peut réellement continuer dans cette optique », souligne le Directeur administratif et financier d’un établissement hôtelier de la place. Qui renseigne qu’un mètre linéaire de gabionnage revient à 1 million de francs. Cet enrochement est présenté par ses adeptes comme étant « plus léger » et « moins coûteux que le gabionnage réalisé par le génie militaire ». Il consiste à faire un petit mur avec des sacs remplis de sable dans les moins où il n’y a pas trop d’eau. Le sable qui arrive est bloqué par les sacs de riz, et au fur à mesure que ça monte, les sacs sont montés et on finit par un enrochement pour stabiliser. Le procédé à l’avantage de bloquer le sable d’un côté, mais ça gratte légèrement également de l’autre côté; il faut alors faire une digue environ tous les 100 mètres. Seulement, cette option ne vient pas à bout du fléau, car les promoteurs déplorent la non extension d’une telle initiative sur le reste de la côte.
Concernant les digues, un des promoteurs hôteliers, se réjouit des ouvrages réalisés par les hôtels menacés par l’avancée de la mer. «Ces digues sont valables, mais elles transposent le problème ailleurs. Si l’hôtel Téranga avait aujourd’hui réussi sa petite digue, on aurait de la plage, mais c’est le village de Saly qui allait disparaître totalement. On ne pas nous au niveau de notre hôtel, regarder d’autres digues se faire si le village ne peut pas être pris en compte »illustre Pathé Dia.
Depuis les travaux de gabionnage de l’année dernière, le Ministère de l’Environnement avait décidé de ne plus autoriser les solutions individuelles, chacun y allant de sa petite idée : brise- lames, digues etc.…Ce qui avait amené les autorités en charge de l’environnement d’alors d’interdire d’alors d’interdire les solutions individuelles au motif que le département ministériel avait un projet beaucoup plus global qui prenait en compte toute la Petite Côte. Seulement, ce projet, dénommé Intac et dont le démarrage était prévu pour le mois d’avril, connaît un retard. Ce qui explique une certaine anxiété.
Pathé Dia dont l’hôtel a été le premier à avoir bénéficié d’un projet de digue, considère le projet qui avait coûté 45 millions, comme « un coup d’épée dans l’eau » par rapport aux charges que son établissement supporte pour faire face à l’avancée de la mer et qui s’élèvent aujourd’hui à 150 millions.
Les mêmes inquiétudes soulevées ici, sont valables chez d’autres promoteurs qui clament leur incapacité à faire face efficacement au phénomène érosif, alors que l’Etat tarde toujours à exprimer clairement des pistes de solutions qui pourraient faire revenir la sérénité pour ne pas dire tout simplement l’espoir dans le milieu hôtelier de la première station balnéaire du Sénégal.
ASB Petitecote.net