A l’instar des autres habitants des pays de l’union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa), les sénégalais, qui désirent faire des prêts bancaires, devront, dans quelques jours, s’accommoder à une nouvelle mesure en cours de mise en œuvre.
Bientôt, pour espérer décrocher un prêt dans les banques ou institutions de micro finance, il faudra d’abord qu’un Bureau de crédit fasse son rapport à la banque pour lui dire si ou non elle doit l’avaliser. Et ce rapport détaille tout : antériorité en matière de remboursement des dettes, des factures de téléphone, d’électricité, condamnation etc. En terme plus simple, pour reprendre une source basée à Abidjan, il s’agit d’un «casier judiciaire financier» puisque les banques vont donner au Bureau de crédit toutes les informations mises à leur disposition par le client avant que ce dernier ne fasse son «reports» (rapport).
La décision a été déjà votée par l’union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) et elle a été fortement supportée par l’Ifc de la Banque mondiale. d’ailleurs, la gestion de ces bureaux de crédit aiguise bien des appétits puisqu’il s’agit d’un gros deal qui couvre les huit pays de l’Uemoa. selon nos informations, cinq multinationales ont soumissionné à la suite de l’appel d’offres.
Il s’agit des sud africains Compuscan, Xds, Credit info, Crif et enfin le consortium Gds/solid informatique. La Bceao, qui pilote l’appel d’offres, devrait, dans quelques jours, procéder à une présélection avant d’adjuger le marché. Ce que déplorent certains observateurs, c’est que les critères exigés par l’appel d’offres écartent d’office les sociétés locales ou de la zone Uemoa en général. Mis à part Solid qui est en groupement avec Gds direct de Monaco, tous les autres postulants sont des étrangers. Ce qui ne favorise guère un transfert de compétence.
Libération
Bientôt, pour espérer décrocher un prêt dans les banques ou institutions de micro finance, il faudra d’abord qu’un Bureau de crédit fasse son rapport à la banque pour lui dire si ou non elle doit l’avaliser. Et ce rapport détaille tout : antériorité en matière de remboursement des dettes, des factures de téléphone, d’électricité, condamnation etc. En terme plus simple, pour reprendre une source basée à Abidjan, il s’agit d’un «casier judiciaire financier» puisque les banques vont donner au Bureau de crédit toutes les informations mises à leur disposition par le client avant que ce dernier ne fasse son «reports» (rapport).
La décision a été déjà votée par l’union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) et elle a été fortement supportée par l’Ifc de la Banque mondiale. d’ailleurs, la gestion de ces bureaux de crédit aiguise bien des appétits puisqu’il s’agit d’un gros deal qui couvre les huit pays de l’Uemoa. selon nos informations, cinq multinationales ont soumissionné à la suite de l’appel d’offres.
Il s’agit des sud africains Compuscan, Xds, Credit info, Crif et enfin le consortium Gds/solid informatique. La Bceao, qui pilote l’appel d’offres, devrait, dans quelques jours, procéder à une présélection avant d’adjuger le marché. Ce que déplorent certains observateurs, c’est que les critères exigés par l’appel d’offres écartent d’office les sociétés locales ou de la zone Uemoa en général. Mis à part Solid qui est en groupement avec Gds direct de Monaco, tous les autres postulants sont des étrangers. Ce qui ne favorise guère un transfert de compétence.
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